Par GRIND Pierre
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534 visites13 oct. 2025 | 9 réactions | Luniterre+ Partager
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-en-finir-avec-un-pouvoir-263806

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Complément d'info
du 14 Octobre 2025
Un moment historique
de l'histoire du peuple malgache!
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Luniterre 14 octobre 22:08
FIN DE PARTIE POUR LE « MACRON » MALGACHE !!! — Extraits de presse :
« Après la destitution du chef de l’État Andry Rajoelina par l’Assemblée nationale, alors qu’il venait de tenter de dissoudre l’hémicycle, une unité militaire a annoncé « prendre le pouvoir ».
L’unité militaire qui s’est ralliée au mouvement de contestation du président Andry Rajoelina à Madagascar a annoncé mardi « prendre le pouvoir » lors d’un discours à Antananarivo, juste après le vote par l’Assemblée nationale qui a destitué le chef de l’État en fuite. « On va prendre le pouvoir à partir d’aujourd’hui et on dissout le Sénat et la Haute cour constitutionnelle. L’Assemblée nationale, on la laisse continuer à travailler », a indiqué le colonel Michael Randrianirina devant le palais présidentiel, dans le centre de la capitale malgache.
Vers un nouveau régime ?
« On va mettre en place un comité composé d’officiers venant de l’armée, de la gendarmerie, de la police nationale. Peut-être qu’il y aura des hauts conseillers civils là-dedans. C’est ce comité qui va assurer le travail de la présidence. En même temps, après quelques jours, on va mettre en place un gouvernement civil », a assuré le colonel Michael Randrianirina, à la tête de la Capsat.
Cette unité militaire a renversé le rapport de force en se joignant samedi aux manifestations qui ont commencé le 25 septembre. Ses officiers ont appelé les forces de sécurité à « refuser de tirer » sur les manifestants, avant de rejoindre ces derniers dans le centre de la capitale.
130 votes pour la destitution
Au total 130 des 163 députés, soit plus de la majorité des deux tiers requise, ont voté mardi en faveur de la destitution d’Andry Rajoelina. »
« Après la destitution du président malgache votée par l’Assemblée nationale ce mardi après-midi, les militaires du CAPSAT annoncent prendre le pouvoir ce mardi 14 octobre. Une »commission spéciale« pilotée par militaires et gendarmes sera nommée d’ici peu puis un gouvernement sera composé dans les prochains jours.
Ce mardi matin, le président de la République Malgache avait annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale alors que les députés préparaient un vote d’empêchement d’Andry Rajoelina.
Réfutant la validité de cette dissolution, les députés ont tout de même procédé au vote destitué le président. Sur les163 députés que compose l’Assemblée nationale, 130 se sont exprimés pour la destitution et un s’est abstenu de voter.
Juste avant les résultats des votes, les militaires du Corps d’Armée des Personnels et des Services Administratifs et Techniques ont annoncé qu’ils prenaient le pouvoir.
La Haute Cour Constitutionnelle, pourtant dissoute cet après-midi par le CAPSAT, valide la procédure de destitution du président Andry Rajoelina et »invite l’autorité militaire compétente incarnée par le Colonel Randrianirina Michaël à exercer les fonctions de Chef de l’Etat.«
Prise de pouvoir ou coup d’Etat ?
La constitution malgache prévoit qu’en cas de démission ou destitution d’un président, le rôle de chef d’Etat soit assuré par le président du Sénat.
Mais cet après-midi, quelques minutes avant les résultats des votes des parlementaires sur l’empêchement du président, les militaires ont quitté la place du 13 mai et se sont dirigés vers un des deux palais présidentiels, celui d’Ambohitsorohitra, situé en centre-ville d’Antananarivo.
Officiers et soldats ont pris possession du palais où ils ont fait un discours. Un colonel du CAPSAT a annoncé que les militaires prenaient »leurs responsabilités puisque le poste de président était vacant.«
Colonel Michaël Randrianirina : »On va prendre le pouvoir à partir d’aujourd’hui et on dissout le Sénat et la Haute Cour Institutionnelle. L’Assemblée nationale, on la laisse continuer à travailler.
Les militaires du CAPSAT ont annoncé qu’une commission spéciale composée et pilotée de militaire et gendarmes sera nommée ce soir ou demain matin.
Un gouvernement « composé de civils » devrait ensuite être composé d’ici les prochains jours.
Une destitution validée ?
C’est depuis l’étranger qu’Andry Rajoelina s’est exprimé hier soir, écartant toute possibilité de démission dans son allocution.
Il a ensuite annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale ce mardi matin, dans un communiqué de la Présidence de la République de Madagascar, un document sans cachet officiel ni signature originale et simplement relayé sur les réseaux sociaux.
Les députés comme les manifestants contestent la valeur légale et de l’authenticité de ce communiqué en droit malgache.
Le vote d’empêchement du président s’est maintenu et au total, 130 des 163 députés, soit plus de la majorité des deux tiers requise, ont voté en faveur de la destitution d’Andry Rajoelina.
C’est à la Haute Cour Constitutionnelle de se prononcer sur la validité, tant du document du président sur la dissolution, que celle du vote de l’Assemblée nationale, mais elle a elle-même été dissoute, ce mardi après-midi par le CAPSAT.
Elle s’est néanmoins exprimée ce mardi soir, estimant que cette destitution était valide.
[La Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar] invite l’autorité militaire compétente incarnée par le Colonel Randrianirina Michaël à exercer les fonctions de Chef de l’Etat.
Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar :
« Les institutions et organes constitutionnels en place continuent d’exercer leurs pouvoirs habituels » complète la Haute Cour Constitutionnelle."
(Revue de presse)
Luniterre
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Luniterre13 octobre 11:45
CORRECTIF >>>
Peu avant parution, un modérateur me signale, et fort justement, cette « approximation » que le système « automatique » ne détecte pas non plus, du reste, sur mon ordi... !
Il faut donc lire :
Les militaires « rebelles » refusent de tirer sur le peuple qui manifeste pour de justes revendications sociales de simple survie, dans les conditions dramatiques où l’a placé un pouvoir de plus en plus déconnecté des réalités… (…déconnexion qui n’est donc pas une « spécialité » du pouvoir macronien en France…)…
Autant pour moi...
Luniterre
Buzzcocks13 octobre 12:40
Hier, il y avait la fête des vendanges de Montmartre, il faisait beau, les gens étaient heureux à ingurgiter des saucisses en buvant un coup.... Bref, le peuple français avait l’air assez peu préoccupé de Droopy Lecornu.
Sinon, pour avoir manifesté pas mal de fois dernièrement, je n’ai jamais vu un bourricot de l’UPR se battre, défiler ou vouloir faire la moindre révolution. Pourtant, j’ai déjà vu des Tondelier, des faux rebelles genre Julien Dray, des secrétaires généraux de tous les syndicats possibles, mais jamais vu le moindre Asselineau. Je n’ai pas du bien regarder.
Luniterre13 octobre 13:23
@Buzzcocks
Personnellement, et je ne sais pas si vous l’avez compris comme tel, j’ai un regard très critique à l’égard des différentes variétés de « frexiteurs », dont Asselineau, qui se pose en n°1 en la matière. Mais Asselineau est au moins cohérent avec lui-même en ce qu’il ne croit pas du tout au pouvoir des manifestations de rue. Personnellement, je n’en fait pas non plus une sorte de « gadget » d’agit-prop, mais l’exemple de Madagascar, comme bien d’autres, montre qu’elles peuvent réellement jouer un rôle historique, en fonction des circonstances.
Concernant le « frexit » je le vois comme un processus lourd, couteux, et finalement devenu inutile dans le monde moderne : la force de la « monnaie » au XXIème siècle réside dans sa capacité à circuler. Contrôler la circulation monétaire dans le pays est donc fondamental, alors que le signe qu’elle porte est relativement accessoire, tant que cette circulation reste précisément sous contrôle.
La création monétaire se fait essentiellement par le crédit, la question de l’indépendance d’un pays repose donc également sur sa capacité à contrôler le crédit sur son territoire et concernant son économie, et là aussi peu importe le signe, tant que cela reste sous contrôle.
L’essentiel étant donc finalement d’exercer un contrôle en fonction des besoins réels du pays, et donc de façon aussi démocratique que possible.
Un but important étant donc de maîtriser et de contrôler la dette à l’échelle nationale, pour sauvegarder l’indépendance, et finalement réduire la dette autant que faire se peut, en éliminant les « profits » parasites qu’elle engendre, les fraudes et les gâchis.
Mais comme vous semblez le remarquer, tout cela implique une conscience et une mobilisation citoyenne dont on est encore très loin…
D’ici là, espérons, pour elle comme pour nous, que la population malgache continue à nous donner des « leçons » historiques… !!!
Luniterre
rogal13 octobre 15:07
Si, par aventure, des esprits revanchards se relançaient dans la question de la constitutionnalité des événement de 1958 ci-dessus rappelés, qu’il leur soit fait remarquer que pareille mise en cause serait elle-même inconstitutionnelle, puisque le Peuple Souverain a approuvé entre-temps le résultat de ces événements, à savoir l’adoption de la nouvelle Constitution.
Le débat paraît clos, sauf à rejeter l’appartenance au Peuple de la Souveraineté Nationale.
Luniterre13 octobre 16:36
@rogal
Mitterrand, par exemple, a prétendu critiquer « le coup d’Etat permanent », selon lui, du pouvoir gaulliste, mais cela ne l’a pas empêché de se carrer très confortablement dans le fauteuil initialement politiquement taillé pour le Général...
Une nation a besoin d’un pouvoir central fort et durable, pour avancer, même si doublé, en quelque sorte, de bienveillance démocratique et décentralisée.
C’était l’idée de la réforme constitutionnelle de 1969, qui a malheureusement abouti à la chute du Général, qui ne s’est pas accroché maladivement à son fauteuil, comme un certain Macron aujourd’hui.
En revenir à cette réforme, aujourd’hui dépassée, est inutile, mais en reprendre l’esprit tout en revalorisant les fondamentaux de la Constitution de 1958 et 1962 peut faire sens dans la situation actuelle du pays :
La Ve République peut-elle renaître des cendres de l’implosion de la macronie ?
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Luniterre
Luniterre13 octobre 16:14
Dernières nouvelles importantes de Madagascar :
Entre rebuts de l’histoire, faut s’entraider… Rajoelina exfiltré par Macron !!!
"Le président malgache Andry Rajoelina a été exfiltré dimanche par un avion militaire français. Il ne serait plus sur le territoire national et sa destination finale reste incertaine.
Un accord de président à président aurait permis cette exfiltration. Le président français Emmanuel Macron, indiquent des sources proches du dossier, aurait autorisé ce départ. La cinématique serait la suivante : dans la journée d’hier, un hélicoptère aurait conduit le président malgache sur l’Ile Sainte-Marie, sur la côte est de Madagascar, et, de là, il aurait embarqué à bord d’un avion militaire français pour La Réunion, avant de partir vers une autre destination avec sa famille. Une certitude : selon les sources de RFI, il n’est plus à La Réunion. Destination probable : Dubai."
Et pourtant...
"Dimanche soir, pourtant, des proches du président Rajoelina affirmaient encore lors d’une communication vidéo avec des diplomates que le chef de l’État était toujours à Antananarivo, précisant même qu’il s’était retranché dans un bunker, rappelle notre correspondante à Madagascar, Sarah Tétaud.
À la Présidence, les canaux habituels de communication ont été coupés, du moins lorsqu’il s’agit d’obtenir des confirmations sur la localisation du président. « Le président de la République Andry Rajoelina fera un discours au peuple malgache aujourd’hui à 19h » (16h TU), avait assuré plus tôt ce 13 octobre 2025 la Présidence de la République de Madagascar sur sa page Facebook."
Egalement important et significatif :
"Changement à la tête de la gendarmerie
Ce lundi matin, le général Nonos Mbina Mamelison a été adoubé par les ministres de la Défense, de la Gendarmerie nationale et par le nouveau chef d’état-major des armées, au poste de nouveau commandant de la gendarmerie nationale. Dimanche, alors qu’il était à la tête de son unité, le FIGN, le général avait annoncé que ses hommes et lui étaient entrés en mutinerie et avaient rallié le mouvement de protestation. Il s’était alors auto-proclamé nouveau commandant de la gendarmerie nationale. La passation avec son prédécesseur s’est donc effectuée ce matin. La gendarmerie qui, jusqu’à ce week-end, réprimait la contestation à Madagascar."
Au moins, enfin une actu qui va plutôt dans le bon sens... !
A suivre !!!
Luniterre
Luniterre13 octobre 21:48
Sur l’hypothétique allocution de Rajoelina déjà « exfiltré » depuis hier...
Son « allocution » initialement prévue à 19h00 et théoriquement maintenue, bien que l’on ne sache pas vraiment d’où, a donc été « reportée » une première fois à 20h30 suite à l’intervention du CAPSAT au siège de la Télévision publique, et finalement à nouveau à 21h30, selon un média mauricien.
Le nouveau chef d’état-major désigné ce week-end par des officiers de cette unité, le général Démosthène Pikulas, s’est rendu devant la télévision publique malgache TVM lundi pour « intervenir, régler le conflit et assumer ses responsabilités », a affirmé la présidence malgache sur Facebook.
A noter que ce qui est essentiellement attendu par la plupart des malgaches c’est simplement l’annonce de sa démission, semble-t-il. Sa fuite est généralement comprise comme un refus de prendre ses responsabilité dans les événements récents, et notamment à l’égard des victimes des violences.
Et donc une éventuelle tentative d’intervention politique dans la crise ne ferait que remettre de l’huile sur le feu, alors que le CAPSAT semble avoir un bon contrôle de la situation et donc être en mesure de contribuer à l’organisation d’une transition politique pacifique dont ce pays exprime manifestement le besoin, et même un besoin urgent.
Vu de France on ne peut donc que formuler des vœux et des encouragements pour ce peuple, sa jeunesse et son armée qui semblent avoir compris que leur solidarité et leur sens des responsabilités sont les clefs de leur avenir.
Luniterre
https://defimedia.info/madagascar-lallocution-du-president-aura-lieu-22-h-30
Luniterre14 octobre 08:44
Entre rebuts de l’histoire, faut s’entraider… (Suite... !)
Rajoelina Macron, même combat !
Deux présidents rejetés par leurs peuples mais qui s’accrochent maladivement à leurs fauteuils, au détriment de leurs pays respectifs et de la paix civile à y restaurer.
A Madagascar l’essentiel du pouvoir de transition est entre les mains du CAPSAT qui semble en user avec mesure et en coordination positive avec la jeunesse et la population mobilisées pour leurs droits fondamentaux.
Telle est la véritable légitimité politique nationale, aujourd’hui à Madagascar, alors que Rajoelina, « exfiltré » par son « ami » Macron, s’est finalement exprimé pour revendiquer de rester au pouvoir, depuis une destination de fuite à l’étranger inconnue mais manifestement « protégée » par le pouvoir macronien.
Macron, pour sa part, s’exprimant depuis Charm el-Cheikh, c’est carrément « l’hôpital qui se moque de la charité » :
« On regarde la jeunesse de ces pays avec beaucoup d’admiration, d’affection. On a une jeunesse qui s’est exprimée, qui est politisée, qui veut vivre mieux. Il ne faut simplement pas qu’elle soit récupérée par des factions militaires ou des ingérences étrangères »
Alors que c’est au contraire l’unité de la population et des trois armes, armée, police, gendarmerie, réalisée grâce à l’intervention lucide du CAPSAT qui est la meilleure garantie, et même à vrai dire la seule, de la liberté et de l’indépendance du pays, face à un président « protégé » par une puissance étrangère qui n’ose même pas dire son nom !!!
Luniterre
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