• Les affamés du monde entier restent les véritables héritiers historiques du Che, et ils nous le font concrètement savoir, au Niger et ailleurs !

     

     

     

    ( + Revue de presse complémentaire ajoutée à 16h45 ) 

     

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Paris_21aout2023_Juliana-Gaiffe.mp4

     

     

     

     

     

     

    Une réflexion à propos de...

     

     

    « Quinze jours de dépenses militaires mondiales suffisent à nourrir, loger, habiller, chauffer tous les habitants de la Terre, alors, pourquoi laisser tous ces gens dans la misère ? » 

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article16123 )

     

    Je ne sais pas si le calcul des « quinze jours » est exact ou non, en voici, par exemple, un autre, tout aussi radical en apparence :

    https://www.oxfamfrance.org/communiques-de-presse/un-seul-jour-de-depenses-militaires-suffirait-a-freiner-la-faim-dans-le-monde/

     

    Mais peu importe, sur ce sujet, le degré d’approximation des calculs. Le constat est bien tout simplement l’absurdité monstrueuse de la gestion de la société humaine dans son ensemble.

    Parallèlement, on vient de « revoir » l’histoire du Che avec deux excellentes vidéos republiées sur VLR:

     

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Les-derniers-jours-du-Che.mp4

     

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Les-compagnons-du-Che.mp4

     

    Une histoire maintes fois « revue » et plus ou moins corrigée selon les vues idéologiques des « historiens » à l’œuvre. Il y aurait donc là aussi une recherche à poursuivre pour « affiner » la précision historique (*), mais plus d’un demi-siècle après, ce n’est pas non plus le sujet important, quant au fond.

    Le vrai sujet, quand on fait le rapprochement, bien nécessaire, des deux problématiques, qui n’en font évidemment qu’une seule, c’est bien l’échec de la « Révolution mondiale », du-t-elle se faire pays par pays, « foco » par « foco », selon la méthode envisagée par le Che, ou par d’autres voies, mais bien avec pour but de réduire les inégalités, voire même, les supprimer tout à fait, selon l’« idéal » gauchisant des années 60.

    Avec le recul du temps, on se rend compte de l’énormité du décalage entre cet « idéal » et la réalité, que ce soit celle des années 60, ou la nôtre, celle de la presque fin de ce premier quart du XXIe siècle !

    L’humanité a-t-elle « reculé » ou « avancé » en termes de progrès social, de relations sociales, en termes de progrès dans les relations entre les nations, entre les peuples ?

    Le cas, qui nous concerne tous en France, en réalité qui devrait être évidente, des relations entre notre pays et l’Afrique est particulièrement emblématique de la réalité de ce premier quart du XXIe siècle.

    Derrière une mascarade de « démocratie » qui a porté au « pouvoir » une sorte de clone africain de Macron, s’est produite ce qui semblait être au départ une « révolution de palais » sous la forme d’un coup d’Etat militaire, comme il s’en produit tant dans le monde, généralement manipulés par des généraux d’opérette, eux-mêmes manipulés par des « commanditaires » hors-sols par rapport à leurs pays mais pas par rapport aux intérêts de leurs « commanditaires ».

    Dans le cas du Niger, quelles que soient les motivations initiales des généraux « putschistes », le fait est que personne n’a sérieusement la prétention de les avoir « contrôlés », ni même, de les contrôler encore…

    Un gros demi- siècle après l’échec de la tentative bolivienne du Che, le seul « progrès » à la fois notable et appréciable semble donc être que l’histoire actuelle présente bien plus d’ « imprévus » que celle de la seconde moitié du XXe siècle.

    Derrière cette « révolution de palais » s’est engouffrée dans la brèche ainsi ouverte la grande masse du peuple nigérien, aujourd’hui prête à combattre pour sa véritable indépendance, base sans laquelle le moindre progrès social réel et durable restera de toute façon impossible.

    Ainsi l’histoire de notre XXIe siècle s’ « invente » des détours, et celui-ci parmi d’autres, pour tenter de « revenir » sur la voie du progrès humain, en quelque sorte malgré la « pesanteur » économique, sociale et politique des énormes échecs « idéalistes » du siècle passé !

    Aux véritables héritiers du Che il suffit donc d’ouvrir les yeux pour voir où réellement resurgissent de telles fleurs sauvages, et, plutôt que de les écraser et/ou de les laisser écraser par l’arrogance et le mépris habituel des « idéologues » de salon, s’organiser et se mettre en mouvement pour tenter de mettre un frein, et pourquoi pas, un coup d’arrêt, à la grande faucheuse mondialiste banco-centraliste et encore impérialiste qui s’apprête à les écraser.

    Dans les années 60-70, si les mouvements idéalistes gauchisants ont échoué à propager les espoirs de « Révolution mondiale », du moins ont-ils été capables de peser suffisamment sur les puissants de ce monde pour mettre un terme à la boucherie colonialiste dans le Sud-Est asiatique.

    C’est donc au renouvellement de cette capacité ou non, par rapport aux menaces qui pèsent sur le peuple du Niger, déjà, pour ce qui nous concerne, que l’on mesurera, en quelque sorte, le recul historique ou la capacité de se remettre réellement « en marche » de la population de notre pays, la France.

    Luniterre

     

     

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    (* Le témoignage de « Benigno » est évidemment le plus « près du contexte d’origine », mais son insistance à « charger » Bustos et à « décharger » Debray, en matière de « trahison » reste historiquement discutable. Ce qu’ont « lâché » l’un et l’autre au cours des interrogatoires restera dans doute pour toujours sujet à caution, faute de traces autres que les « dessins » de « Benigno » dont il faudrait connaître les originaux et le contexte dans lequel ils ont été réalisés, et « comparer » avec le script exact des propos de Debray pour avancer sur la question. Mais la vérité est peut-être simplement que les « enquêteurs » sont arrivés à leur fins par recoupement des diverses infos et par déduction logique. Par exemple, il est aujourd’hui à peu près évident de déterminer le pays où se trouve Prigogine et depuis quand. Bon, mais c’est un grand pays et avec la plaine aride et les quelques arbustes perceptibles sur la vidéo, difficile à localiser, d’autant plus qu’on supposera qu’il n’a pas forcément même passé la nuit à cet endroit… !)

     

     

     

     

     

     

     

     

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     REVUE DE PRESSE UTILE 

     

     

    EN COMPLEMENT D'INFO:

     

     

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    "COUP D'ÉTAT AU NIGER: UNE COALITION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SOMME LA FRANCE DE RETIRER SES TROUPES

     

    A.G avec AFP - Le 22/08/2023 à 22:27

     

    "Il n'y a pas de sentiment anti-français au Niger ni de sentiment anti-occidentaux, mais nous sommes farouchement engagés contre la politique française telle qu'elle est menée", a affirmé le dirigeant d'une coalition de la société civile, Abdoulaye Seydou.

     

    Le dirigeant d'une coalition de la société civile opposée à la présence militaire française au Niger a assuré ce mardi que son mouvement n'accorderait pas "une seconde" à la France pour retirer ses troupes après l'expiration du délai fixé par le régime de Niamey.

     

    "Nous n'accorderons pas une seconde aux forces françaises sur notre territoire à l'expiration de ce délai", a déclaré Abdoulaye Seydou, coordinateur du M62, qui regroupe une dizaine d'associations et d'ONG.

     

     

    Le 3 août, les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum avaient dénoncé dans un communiqué une série d'accords militaires avec la France, dont 1500 soldats sont toujours déployés au Niger pour la lutte antijihadiste.

     

    Certains de ces accords sont assortis d'un préavis d'un mois, selon le texte. La France n'a toujours pas reconnu officiellement les autorités militaires arrivées au pouvoir par un coup d'État le 26 juillet, et estime que cette dénonciation n'a pas de fondement juridique.

     

    "Tous les villages, toutes les communes environnantes vont descendre sur la capitale et nous allons les faire sortir", a déclaré mardi Abdoulaye Seydou.

     

    Importante défiance

     

    Ce dernier avait été placé en détention préventive en janvier, puis condamné mi-avril, après que son mouvement a accusé les forces de défense et de sécurité (FDS) de massacres sur des populations civiles en représailles à une attaque jihadiste le 24 octobre 2022 contre un poste de police dans le sud du pays.

     

    Abdoulaye Seydou a été libéré à l'issue de son procès en appel le 14 août, après sept mois de détention.

     

    Le coordinateur du M62 a également affirmé que son mouvement n'avait pas participé à une violente manifestation qui s'était déroulée devant l'ambassade de France à Niamey quelques jours après le coup de force de militaires.

     

    Des vitres avaient été cassées, et des manifestants favorables aux militaires qui ont pris le pouvoir avaient tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'ambassade, en scandant des slogans anti-français.

     

    La France avait démenti dans la foulée les déclarations des militaires au pouvoir qui accusaient Paris de vouloir "intervenir militairement" dans le pays.

     

    https://www.bfmtv.com/international/afrique/coup-d-etat-au-niger-une-coalition-de-la-societe-civile-somme-la-france-de-retirer-ses-troupes_AD-202308220690.html

     

     

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    "L’Algérie entame une médiation dans trois pays de la CEDEAO

     

    (Alger) L’Algérie, fermement opposée à toute intervention militaire au Niger, a envoyé mercredi son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en tournée au Nigeria, Bénin et Ghana, afin d’aider à trouver une issue à la crise, a annoncé la diplomatie algérienne.

     

    Publié à 7h35 - AGENCE FRANCE-PRESSE

     

    Le ministre Ahmed Attaf, « mandaté par le président Abdelmadjid Tebboune, entame aujourd’hui (mercredi) des visites de travail au Nigeria, au Bénin, et au Ghana », a annoncé le ministère, sur son compte X (ex-Twitter).

     

    Il va mener des « consultations sur la crise au Niger et sur les moyens d’y faire face » avec ses homologues de ces pays « qui appartiennent à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a précisé le ministère.

     

    L’objectif est de contribuer « à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d’une éventuelle escalade de la situation ».

     

    La diplomatie algérienne a un long passé de médiations ou tentatives dans le règlement de nombreux conflits internationaux.

     

    Le président Tebboune a indiqué le 6 août qu’il refusait « catégoriquement toute intervention militaire » extérieure au Niger qui représente, selon lui, « une menace directe pour l’Algérie ».

     

    Il « n’y aura aucune solution sans nous. Nous sommes les premiers concernés », avait-il ajouté, lors d’un entretien retransmis par la télévision nationale.

     

    L’Algérie partage près de 1000 km de frontière avec le Niger.

     

    « Dans quelles situations se trouvent aujourd’hui les pays qui ont connu une intervention militaire ? », s’était interrogé le chef d’État algérien, avant d’ajouter : « regardez où en est la Libye, la Syrie ».

     

    Plus grande nation d’Afrique, l’Algérie est limitrophe de deux pays en proie à des crises profondes : le Mali et la Libye, et elle refuse l’ouverture d’un troisième front à ses frontières.

     

    Le Conseil de paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a décidé « de suspendre la participation du Niger à toutes les activités de l’UA et de ses organes et institutions jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays », selon un communiqué publié mardi.

     

    Après le renversement le 26 juillet par des militaires du président nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021, la CEDEAO a annoncé le 10 août son intention de déployer une force ouest-africaine « pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».  

     

    « Deux pays (Mali et Burkina Faso, NDLR) sont prêts à entrer dans la bataille (aux côtés du Niger, NDLR) », avait souligné M. Tebboune, en estimant qu’en cas d’opération militaire, « tout le Sahel s’embrasera ».

     

    Au Mali et au Burkina Faso, confrontés à la violence djihadiste comme le Niger, les militaires putschistes ont prévenu qu’ils seraient solidaires de leur voisin.

     

    Le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a assuré samedi qu’une intervention militaire « ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient ».

     

     

    https://www.lapresse.ca/international/afrique/2023-08-23/crise-au-niger/l-algerie-entame-une-mediation-dans-trois-pays-de-la-cedeao.php

     

     

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    « Selon Radio Algérie, imminence d'une intervention militaire française en soutien à une agression « Cédéao » contre le NigerСПРАВЕДЛИВОСТЬ - JUSTICE !!! »

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