• Que valent les menaces de l'Ukraine à l'encontre du Bélarus?

     

     

     

     

    Que valent les menaces de l'Ukraine à l'encontre du Bélarus?

     

     

     

     

     

     L'Ukraine, qui s'est lancée à l'assaut de la grande Russie, du côté de Koursk, serait elle incapable de protéger sa frontière nord, face au Bélarus, un des pays les plus modeste d'Europe en termes de population, avec seulement un peu plus de 9 millions d'habitants?

    C'est nettement ce que donnent à penser ses menaces et "avertissements" proférés ces derniers jours et abondamment relayées par les médias occidentaux. Selon le Président Loukachenko, l'Ukraine aurait déployé 120 000 hommes le long de sa frontière avec le Bélarus, soit environ 135 hommes par kilomètre, en moyenne. Il est évidemment difficile de vérifier ces chiffres, mais le fait est que l'effectif total de l'armée bélarusse est généralement évalué à 40 000 hommes. Ce qui fait que même s'ils se portaient tous sur la frontière sud de leur pays, celle avec l'Ukraine, cela ne mettrait donc face à l'armée ukrainienne que 45 hommes au kilomètre, en moyenne, contre 135!

    Or en réalité le Bélarus est littéralement et absolument, sauf pour la Russie, entouré de pays hostiles, et même en supposant de dégarnir totalement le côté russe, ce qui reste impossible, selon les simples nécessités administratives, cela ne ferait déjà plus que 20 hommes/kilomètre, face à différentes armées hostiles, dont l'ukrainienne.

    Il est donc impossible de considérer comme une "menace" le simple fait de regrouper 1/3 de son armée du côté concerné par l'intrusion ukrainienne dans la région de Koursk, alors que cela reste donc dans des proportions plus que modestes en regard des troupes en action en face. 

    Ce n'est manifestement qu'une précaution sécuritaire élémentaire dans le contexte actuel. Et d'autant plus justifiée que les "opérations" ukrainiennes dans la région ont été "accompagnées" de divers intrusions dans le ciel du Bélarus d'aéronefs de combat, même si du genre drone, et donc sans pilotes, mais évidemment pas sans charges explosives!

     

    Loukachenko: son analyse de la situation créée par l'intrusion ukrotanienne dans la région de Koursk (Interview sous-titrée en anglais) 

    http://belarusolidarite.eklablog.com/loukachenko-son-analyse-de-la-situation-creee-par-l-intrusion-ukrotani-a216148677 

     

     Il est donc clair que le Bélarus est un petit pays dans un rapport de forces potentiellement défavorable avec quasiment tous ses voisins, étant donné, sauf la Russie, leurs affiliations otanesques à des degrés divers. Le Président Loukachenko a donc un mérite historique considérable a avoir préservé l'indépendance de son pays pendant toutes ces dernières décennies depuis l'effondrement de l'Union Soviétique. Le fait est qu'après avoir tenté de maintenir un équilibre dans ses relations internationales, il ne peut plus aujourd'hui tisser d'alliances autrement qu'avec les pays du bloc oriental et sud, et ce fait incombe non pas à une Russie "dominatrice" mais bien à l'Occident qui n'a jamais respecté ses engagements envers ce pays et tenté à maintes reprises de le déstabiliser pour le faire rentrer dans son orbite de dépendance politique, économique et financière.

    Ils sont donc très mal placés, aujourd'hui, les pseudos-"analystes", comme "le Grand Continent" (voir extrait plus bas), qui nous présentent ce pays comme "dépendant", voire une sorte de "vassal" de Poutine, alors qu'ils n'ont de cesse de se rouler en permanence aux pieds de l'Oncle Sam et que les pseudos "opposants" au Bélarus reprochent depuis des décennies à Loukachenko de n'en faire qu'à sa tête, ce qui reste d'ailleurs toujours bien commode, et jusqu'à on ne peut plus récemment pour "arranger" les divers échanges de prisonniers, que ce soit à l'échelle mondiale ou à celle du conflit en cours.

    En réalité, tout à fait à l'instar de feu notre Général De Gaulle, le Président Loukachenko reste simplement habité par la passion de son petit pays pour son indépendance et sa liberté, et il fait pour le mieux en fonction des circonstances, de plus en plus difficiles.

    Mais ce qui fait la faiblesse apparente du Bélarus peut aussi faire sa force, dans une certaine mesure, celle où il occupe précisément un espace géopolitique incontournable pour n'importe quelle puissance cherchant à avoir une influence en Europe, que ce soit à partir d'une position occidentale ou orientale!

    Et s'il n'a évidemment pas les moyens de prendre une initiative militaire dans le contexte actuel, le simple fait de se poser en base de Résistance comme il l'a déjà fait face aux nazis de la seconde guerre mondiale en fait un obstacle redoutable en travers des plans mondialistes banco-centralistes, comme il l'a prouvé également lors des tentatives de déstabilisation auxquelles il a été soumis suite à la période électorale de l'été 2020.

    Un tournant historique, en réalité, vu qu'il a en fait poussé le pouvoir de Poutine à se raffermir sur une base nationale face aux "milieux d'affaires" désireux d'utiliser le Bélarus comme "plaque de transit" pour tenter de relancer leurs combines financières avec l'Occident.

    Le Bélarus indépendant, sans quasiment tirer un seul coup de fusil autrement que par sa défense aérienne contre les drones "de passage", pose donc un casse-tête géostratégique bien plus "handicapant" pour l'Occident que s'il entrait en guerre juste pour se faire laminer sauf par une guerre de "partisans" type "Hamas", qui le verrait donc subir les avanies que connaissent les palestiniens et qu'il a déjà connu à l'époque nazie, en y perdant plus d'un quart de sa population.

    Pour l'instant, et notamment avec le renfort des "wagnériens", le Bélarus reste une pelote d'aiguilles à laquelle personne ne veut se frotter mais qui "attire" comme un aimant, sur ses longues frontières, les troupes otaniennes ainsi impossibles à mobiliser ailleurs, et qui "manquent" donc, entre autres, sur le front "ukrainien"...

    A noter, pour finir, l'hypocrisie de l'analyste du "Grand Continent", qui se "concentre", certes, sur la frontière sud-est du Bélarus, mais omet carrément, sur sa carte globale des frontières avoisinantes, de préciser la problématique géostratégique spécifique de la région de Kaliningrad, avec le fameux "couloir de Suwalki", qui constitue évidemment également un enjeu majeur du rôle géostratégique du Bélarus, de ce côté!

    C'est pourquoi on a donc remis en tête du présent article une version "corrigée"(*) de cette carte, avec cette précision pour le moins "utile", sinon carrément indispensable, pour comprendre cette situation géopolitique d'ensemble dans cette partie du monde.

    Luniterre    

    (* Par la suite on a même rajouté Koursk et Soudja, qui est pour l'instant le cœur de la poche ukronazie dans cette région.)        

     

     

     

    **************************************************************************************************************

    La Biélorussie détruit des drones tirés depuis l’Ukraine

    Les forces de défense aériennes de la Biélorussie ont détruit ce vendredi 9 août plusieurs cibles, probablement des drones, au-dessus de leur territoire qui ont été tirées depuis l’Ukraine, a déclaré ce samedi 10 août le président biélorusse Alexandre Loukachenko. "Près d’une dizaine" de cibles ont violé l’espace aérien de la Biélorussie dans la région de Moguilev (est), frontalière de la Russie, selon Alexandre Loukachenko.

    "À 19h04 (16h04 GMT), à une altitude de 1,5 kilomètre et à une distance de 6,5 kilomètres, les forces de défense aérienne ont détruit plusieurs cibles sur le territoire de la Biélorussie. Dans la nuit et ce matin, des recherches sont menées pour identifier ce qui a été détruit", a déclaré le président biélorusse dans une vidéo publiée par l’agence étatique Belta.

    D’autres cibles ont été "transférées" vers la Russie avant d’être détruites près de la ville russe de Iaroslavl. Plus tôt, le ministère russe de la Défense avait déclaré que des forces russes ont intercepté six drones dans la région de Iaroslavl.

    https://www.midilibre.fr/2024/08/10/guerre-en-ukraine-la-bielorussie-detruit-des-drones-ukrainiens-livraison-de-missiles-de-liran-le-point-sur-la-situation-12135937.php

    ************************************************************************************

     

    L'Ukraine demande à la Biélorussie de retirer ses troupes de la frontière

     

    KYIV, 26 août (Reuters) - L'Ukraine a appelé dimanche la Biélorussie à retirer ce qu'il a décrit comme un contingent significatif de soldats et les équipements militaires déployés à la frontière entre les deux pays, prévenant du risque d'"erreurs tragiques" dans un contexte de tensions accrues dans le conflit entre Kyiv et la Russie.

    Dans un communiqué, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exhorté l'armée biélorusse à "stopper les actions hostiles" et à retirer ses troupes à l'écart de la frontière.

    Il a ajouté que des membres des forces spéciales biélorusses et d'anciens mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner se trouvaient parmi les combattants présents à la frontière.

    Kyiv assure par la voix de son ministère que l'Ukraine "n'a jamais pris et ne prendra pas d'actions hostiles contre le peuple biélorusse".

    Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a reproché le 18 août à l'Ukraine d'avoir stationné plus de 120.000 soldats à la frontière entre les deux pays, ajoutant avoir décidé en réponse de déployer dans la zone près d'un tiers de ses soldats.

    (Anastasiia Malenko; version française Jean Terzian)

    https://www.boursier.com/actualites/reuters/l-ukraine-demande-a-la-bielorussie-de-retirer-ses-troupes-de-la-frontiere-375256.html

     

     *****************************************************************

     

    Kiev accuse la Biélorussie de « masser » des troupes à la frontière

    Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a mis en garde la Biélorussie, dimanche 25 août, contre d’éventuels « actes inamicaux ».

      Par L.L avec AFP     Publié le 25/08/2024 à 23h03, mis à jour le 26/08/2024 à 06h13

     

    L'Ukraine accuse la Biélorussie de « masser » des troupes à leur frontière. Dimanche 25 août, Kiev a mis en garde Minsk, proche allié de la Russie, contre d'éventuels « actes inamicaux ». Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a indiqué avoir repéré la Biélorussie qui « masse un nombre significatif de soldats […] dans la région de Gomel, près de la frontière nord de l'Ukraine, sous couvert de manœuvres ».

    « Nous avertissons les responsables biélorusses de ne pas commettre d'erreur tragique sous la pression de Moscou, et nous pressons ses forces armées de cesser ses actes inamicaux et de retirer les forces de la frontière de l'Ukraine à une distance supérieure à celle de tir des systèmes de la Biélorussie », a ajouté la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.

    Kiev a affirmé avoir enregistré la présence de combattants de la milice Wagner, dont certains sont hébergés par la Biélorussie après l'échec de la rébellion de leur chef l'année dernière. L'Ukraine a prévenu que les exercices militaires dans la zone frontalière constituaient une menace pour la « sécurité mondiale » en raison de la proximité de la centrale nucléaire de Tchernobyl, site de la pire catastrophe nucléaire au monde.

    « Nous soulignons que l'Ukraine n'a jamais entrepris et n'entreprendra jamais d'actions inamicales à l'encontre du peuple biélorusse », a ajouté le ministère des Affaires étrangères. Cette déclaration intervient alors que l'Ukraine a lancé, depuis le 6 août, des milliers de ses soldats à l'assaut de la région russe frontalière de Koursk, s'emparant de plusieurs centaines de kilomètres carrés, et que la Russie poursuit son avancée dans l'est de l'Ukraine.

    https://www.lepoint.fr/monde/kiev-accuse-la-bielorussie-de-masser-des-troupes-a-la-frontiere-25-08-2024-2568600_24.php#11

     

     ******************************************************************************

    Récapitulatif Wikipédia frontières du Bélarus:

    Le tableau suivant récapitule l'ensemble des frontières de la Biélorussie :

    PaysTerre (km)Mer (km)Total (km)Notes
    Lettonie 141 141  
    Lituanie 502 502  
    Pologne 407 407  
    Russie 959 959 Dont l'enclave de Sankovo-Medvejie
    Ukraine 891 891  
    Total 2 900 2 900  

    **************************************************************************************************

     

      

    "Le Grand Continent" 

     

     

    Le Bélarus concentre ses troupes à la frontière avec l’Ukraine 

    Depuis une semaine, Minsk a considérablement renforcé ses effectifs militaires à la frontière avec le territoire ukrainien sous couvert d’un « exercice ». Le président biélorusse Alexandre Loukachenko dit agir en réaction à une massification préalable de la présence militaire ukrainienne, dans ce qui pourrait constituer une opération psychologique montée par Moscou.
     
    Date: 26 Août 2024
     
     

    Le 18 août, invoquant le déploiement par Kiev de « plus de 120 000 militaires près de la frontière avec le Belarus », Minsk a déclaré avoir eu à initier le « redéploiement de près d’un tiers de son armée à la frontière avec l’Ukraine » dans le cadre de ce que le régime biélorusse présente comme un « exercice » 1.

    • Hier, dimanche, 25 août, le ministère des Affaires étrangères ukrainien a appelé dans un communiqué « les forces armées biélorusses à cesser leurs actions inamicales et à retirer leurs forces de la frontière de l’Ukraine » 2.
    • Kiev dénonce notamment la présence près de son territoire d’un « nombre important » de forces d’opérations spéciales, de matériel militaire lourd, d’équipements d’ingénierie ainsi que d’ex-mercenaires de Wagner.
    • Les « exercices militaires » biélorusses près des frontières des pays de l’OTAN (Pologne, Lituanie, Lettonie) ou de l’Ukraine sont assez fréquents, le dernier en date ayant eu lieu en juillet aux côtés de militaires chinois.

     

    lgc copie ok

     

     

    Le déploiement auquel on assiste depuis une semaine se distingue néanmoins par son ampleur. Si le tiers de l’armée biélorusse représente seulement un effectif d’environ 16 000 militaires 3 — un chiffre relativement faible compte tenu de la taille de l’armée ukrainienne ainsi que de la longueur de la frontière (plus de 1 000 km) —, la menace est prise très au sérieux par Kiev alors que ses troupes combattent à la fois dans le sud et l’est du pays ainsi que sur le territoire russe.

    Il est toutefois très peu probable que Minsk lance une offensive contre l’Ukraine.

    • Bien que le Bélarus ait, à bien des égards, cessé d’être un État souverain à mesure que la Russie a renforcé son emprise sur le pays, le rapport de forces est largement en faveur de l’Ukraine. 
    • Moscou pourrait cependant chercher à impliquer davantage son vassal dans la guerre afin de contraindre le commandement ukrainien à déplacer des troupes mobilisées sur d’autres secteurs pour renforcer sa frontière 4.
    • C’est du territoire biélorusse qu’avait été lancée une partie de l’invasion russe en février 2022, qui se trouve à moins de 100 kilomètres de Kiev.

     

     

     

     

    La menace que fait peser le Kremlin sur l’Ukraine via le Bélarus relève d’une opération psychologique (PsyOp) éprouvée par les autorités russes depuis 2022 5. Son efficacité est néanmoins relative en raison de la faible menace que l’armée biélorusse est capable de poser sans une participation directe russe.

    Sources
    1.  « Lukashenko : Belarus had to redeploy a third of its army to the border with Ukraine », Belta, 18 août 2024.
    2.  Заява МЗС України щодо недружніх дій Республіки Білорусь, Ministère des Affaires étrangères ukrainien, 25 août 2024.
    3.  The Military Balance 2024, The International Institute for Strategic Studies.
    4.  Nadia Prychliak, « Перекидання білоруських військ : у ДПСУ розповіли, що коїться біля українського кордону », Unian, 26 août 2024.
    5.  Riley Bailey, Kateryna Stepanenko et Frederick W. Kagan, Russian Offensive Campaign Assessment, 11 décembre 2022, Institute for the Study of War.

     

    Source de l'article LGC et des graphes:

    https://legrandcontinent.eu/fr/2024/08/26/le-belarus-concentre-ses-troupes-a-la-frontiere-avec-lukraine/

    *********************************************************************************************

     

     

    Lukashenko:

    Belarus had to redeploy a third of its army to the border with Ukraine

    18 August 2024, 12:09
     
    MINSK, 18 August (BelTA) - Belarus had to redeploy almost a third of its army to the border with Ukraine, Belarusian President Aleksandr Lukashenko said in an interview with the Rossiya TV channel, BelTA has learned.
     
    According to the head of state, Ukraine keeps more than 120,000 military near the border with Belarus. “Given their aggressive policy, we have deployed our military at certain points along the border as it would be in case of war. Moreover, there are special services there - special units - Alpha, Almaz and others. These are highly trained specialists. They do their job,” Aleksandr Lukashenko said.
     
    The president recalled the additional aggravation of the situation on the border in late June - early July, when preparations for the Independence Day parade in Minsk were underway. At that time, a lot of aircraft and units of ground troops, which participated in the parade, moved to Belarus, including from Russia.
     
    “It is clear that they [in Ukraine] saw this movement towards us. The United States give them all the information. They thought, as they said, that ‘Putin will attack from the territory of Belarus again’. From near Gomel, the way it was at the beginning of the special military operation. They decided to boost their 120,000 military there,” said the head of state. “In response, I had to redeploy almost a third of the army to reinforce the border.”
     
    Aleksandr Lukashenko said that later they managed to discuss the situation through the communication channel they have with the Ukrainian special services: “We asked: “Why are you doing this?” They honestly told us: “You are going to attack us with the Russians from near Gomel.” We had no such goal. They withdrew those additional forces, those over 120,000 military. We also withdrew the additional forces we had brought in.”
     
    “The units that were deployed there two and a half years ago remained there. Military are present both on our side and theirs. We cannot remove our troops from the border with Ukraine. The war is going on,” the president said regarding some talks about the withdrawal of troops.
     
    In August, Belarus was forced to respond to the violation of its airspace by Ukrainian strike drones. “Why did we react harshly to this? Because we are fed up with it already. They constantly violate the eastern part of our border, if they fly to St. Petersburg and further into Russia. Some drones, assembled in Ukraine, fly 3,000-5,000km, they even reached Tatarstan. They crossed our border. We warned them. Of course, our air defense system sees this and immediately transmits information to the Russian air defense forces.”
     
    Aleksandr Lukashenko emphasized that he was forced to respond on all fronts when the drones had actually invaded the Belarusian territory.
     
    “We had to redeploy the Armed Forces and the troops that we had withdrawn. A third of the army was redeployed [to the southern border] and we mobilized the troops in the west and moved them to the south, to the training ground to prepare our units. This was a planned activity. There are also several thousand military there - from the western and north-western directions,” the president said.
     

    *******************************************************************************************************************

     

     Loukachenko: son analyse de la situation créée par l'intrusion ukrotanienne dans la région de Koursk

     

     ***************************************

    Source de l’article et de la compilation :

    http://belarusolidarite.eklablog.com/que-valent-les-menaces-de-l-ukraine-a-l-encontre-du-belarus-a216161059

    **********************

     

     Loukachenko: son analyse de la situation créée par l'intrusion ukrotanienne dans la région de Koursk

     

    ****************************************************************

     

     

     

     

     

     

    « Telegram Liberté!Telegram - Liberté - Résistance! »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :