•  

     

     

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Monument_to_Rachel_Corrie.jpg

     

    Cette fresque évoquant la tragique histoire de Rachel Corrie se trouvait en 2003 sur le Beit Arabiya Peace Center qui venait d'être rétabli à Anata, Jérusalem Est. En 2012, ce bâtiment avait déjà été démoli par les sionistes cinq fois, et cinq fois reconstruit par la solidarité des activistes palestiniens. En 2016 il a subit une sixième démolition, la dernière, semble-t-il:

     

    https://www.thejc.com/lets-talk/icahd-peace-center-beit-arabiya-demolished-for-the-fifth-time-oapirxzj 

     

     Salim and Arabiya’s Story: 

     

    https://icahd.org/2019/05/23/setting-up-abbas/ 

     

     

     

     

     

     

     

    La photo ci-dessus est extraite d'un très important reportage effectué deux mois après l'assassinat de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, abattue d'une balle en pleine tête dans l'exercice de ses fonctions. Ce reportage, mené avec une grande qualité d'enquête, relie, d'une certaine manière, les deux cas, Rachel Corrie et Shireen Abu Akleh, montrant comment s'est développée en Israël une culture de l'impunité concernant les crimes colonialistes.

     

    No Path to Justice Israeli Forces Keep Killing Americans While U.S. Officials Give Them a Pass 

     

    https://theintercept.com/2022/07/13/israel-rachel-corrie-shireen-abu-akleh-killings/ 

     

     *****************************

     

    Télécharger: « No Path to Justice.pdf » 

     

     https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2024/03/no-path-to-justice.pdf 

     

    *****************************

     

     

    Ci-dessous un extrait du site ISM, le site de l'organisation  

     

    dans le cadre de laquelle agissait Rachel Corrie à Gaza. 

     

    Cet extrait contient un témoignage direct de l'action mortelle du Caterpillar qui a littéralement écrasé Rachel Corrie:

     

    ********************************

     

    The exact nature of her death and the culpability of the bulldozer operator have since been disputed largely through extended judicial proceedings, with fellow ISM protestors that were at the scene saying that the Israeli soldier operating the bulldozer deliberately ran over Corrie, and Israeli eyewitnesses saying that it was an accident since the bulldozer operator could not see her.

     

    Joe Carr, an American ISM activist who used the assumed name of Joseph Smith during his time in Gaza, gave the following account: “Still wearing her fluorescent jacket, she knelt down at least 15 meters in front of the bulldozer, and began waving her arms and shouting, just as activists had successfully done dozens of times that day…. When it got so close that it was moving the earth beneath her, she climbed onto the pile of rubble being pushed by the bulldozer…. Her head and upper torso were above the bulldozer’s blade, and the bulldozer operator and co-operator could clearly see her. Despite this, the operator continued forward, which caused her to fall back, out of view of the driver. He continued forward, and she tried to scoot back, but was quickly pulled underneath the bulldozer. We ran towards him, and waved our arms and shouted; one activist with the megaphone. But the bulldozer operator continued forward, until Corrie was all the way underneath the central section of the bulldozer.

     

     

    Un autre reportage qu'il est donc également essentiel de conserver en mémoire: 

     

    https://palsolidarity.org/2016/03/the-13th-anniversary-of-rachel-corries-death/ 

     

    Télécharger « ISM 2016 - 13th anniversary of Rachel Corrie’s death.pdf » :

    http://ekladata.com/nALBs8MVKFuLN8fDE_Xpr05Sldg/ISM-2016-13th-anniversary-of-Rachel-Corrie-s-death.pdf 

     

     

    ****************************************

     

    On comprend bien que même si la visibilité à bord d'un tel engin n'est pas optimum, le chauffeur ne pouvait manifestement pas ignorer la présence de Rachel Corrie devant sa lame, fut-ce dans un "angle mort", comme il l'a prétendu: la logique veut que si elle n'était plus visible d'un côté ou de l'autre, elle se trouvait donc nécessairement dans le dit "angle mort". De plus, selon ce témoin, et d'autres également, étant soulevée par la butte de terre formée par l'avancée de la lame, elle est donc un instant réapparue directement devant le chauffeur, avant de tomber sous la terre déplacée.

     

    *************************************

     

    Le prétendu "angle mort" n'existe que parce que le Caterpillar fonce directement sur Rachel Corrie, qui "disparaît" éventuellement de sa vue quelques secondes, vu la hauteur de la lame, avant, précisément, de "réapparaître" soulevée par le mouvement lui-même de la terre déplacée par la lame, ce qui permettait donc encore au chauffeur d'arrêter sa machine avant qu'il ne soit trop tard. Un autre témoin, qui s'est également exprimé ainsi au tribunal confirme:

     

     

     

     

     

    La vidéo ci-dessous, qui date de 2007, montre que l'utilisation des Caterpillars comme arme génocidaire n'a évidemment pas cessé après la mort de Rachel Corrie:

     

     

     

     

    Interview de Rachel Corrie, juste deux jours avant sa mort, et dans lequel elle explique son expérience directe du colonialisme génocidaire sioniste:

     

     

     

     

    Rachel Corrie a une rue à son nom dans la Ville de Ramallah:

     

     

     

     

    Mais ce qui est moins connu, c'est qu'il y a aussi une Rue Rachel Corrie à Téhéran, capitale de l'Iran. Reportage sur place tout récent, en Février 2024 (Malheureusement en anglais, mais le fait est que comme d'hab on ne trouve pas grand chose, si on se limite aux docs français) :

     

     

     

     

     

     https://www.aparat.com/v/gf42b 

     

    https://twitter.com/Mark_Tollevsen/status/1762989061482901739 

     

     

     

    Aaron Bushnell, comme Rachel Corrie, deviendra évidemment une figure emblématique de la lutte de Résistance du peuple palestinien. L'action de solidarité des activistes  de tous pays est évidemment essentielle pour briser la loi du silence que le sionisme impose aux médias internationaux, mais il est encore plus évident que le plus grand nombre de héros de la Résistance palestinienne se trouve en Palestine elle-même, et on le comprend bien ces temps-ci, avec la résistance farouche à laquelle se heurte l'armée colonialiste israélienne à Gaza.

     

     

     

    La concordance de temps entre le sacrifice d'Aaron Bushnell et la commémoration de la mort de Rachel Corrie est donc aussi pour nous l'occasion de rappeler une autre figure héroïque de cette lutte, celle de l'infirmière Razan, abattue à 21 ans, le 1er Juin 2018 alors qu'elle se dévouait bénévolement pour apporter secours aux blessés, lors des manifestations de la Grande Marche du Retour. 

     

     

     

     21 ans après sa mort, reportage en direct depuis la Rue Rachel Corrie, à Téhéran!

     

     

     

     

     

    Razan Achraf Al Najjar (21 ans), tuée vendredi 1er juin 2018

    lors de la « Grande Marche du Retour » à l’est de Khan Younes.  

     

     

     

    Le père de Razan  «  Voici l’arme 

    que portait Razan, des bandages 

    et de la gaze pour aider les blessés » 

     

     

    Elle a porté assistance à deux blessés et elle est revenue pour sauver le troisième qui se trouvait à une vingtaine de mètres de la clôture de la frontière, elle portait une blouse blanche avec l’insigne médical et levait ses mains bien haut, mais malgré ça un sniper de l’armée de l’occupation l’a visée volontairement et l’a touchée mortellement alors qu’elle accomplissait son devoir humanitaire. 

     

    Elle, c’est Razan Achraf Al-Najjar, une jeune infirmière de 21 ans, bénévole dans l’organisation de secours médical, qui se trouvait dans le camp du retour à l’est de Khaza’a depuis le 30 mars dernier, en première ligne pour apporter les premiers soins aux blessés.

    Tous les habitants de Khaza’a sont sortis pour un dernier Adieu à Razan, qui a été blessée à plusieurs reprises, et plus récemment à la main et qui a refusé de s’absenter pour se faire soigner, elle a pris juste une courte pause avant de revenir pour sauver un troisième blessé, mais un tireur d’élite de l’armée de l’occupation a décidé de mettre fin à sa vie et à son engagement en lui tirant une balle dans le dos.

    Un état de deuil et de tristesse a frappé le visage de ses compagnons bénévoles dans le travail humanitaire qui accompagne le cortège, qui, fidèles au message de Razan, soulignent que l’occupation ne réussira pas à les dissuader de continuer à apporter un secours humanitaire et bénévole aux blessés.

    Le père de Razan a condamné le crime de l’occupation, et a présenté aux journalistes la blouse blanche tachée de sang que portait sa fille, en disant : Voici l’arme que portait Razan, des bandages et de la gaze pour aider les blessés.

    Une jeune volontaire Rada al-Najjar a dit que Razan était dans les premiers rangs des volontaires, notant qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’elle soit ciblée directement, d’autant plus qu’elle portait un uniforme qui l’identifie comme personnel de secours.

    Razan a été assassinée de sang froid, quel que soit le badge médical qu’elle portait : « Son message était humanitaire, mais l’occupation a décidé de la tuer de sang-froid », a ajouté sa famille qui a exigé l’ouverture d’une enquête.

     

    https://www.france-palestine.org/Le-pere-de-Razan-Voici-l-arme-que-portait-Razan-des-bandages-et-de-la-gaze-pour 

     

     

     

     

     https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2018/06/razan.gaza_.02.06.2018.ladepeche.jpg

     

     Razan, portée par la foule, lors de ses funérailles 

     

     https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2018/06/ad47f-a8.jpg

     

     

     

    Razan avec nous pour toujours! 

     

     

    Sous-titrée en anglais:

     

     

     

    En arabe:

     

     

     

    En anglais, avec des témoignages:

     

     

     

     

     

     https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2017/11/pour-ceux-qui-viendront.png

     

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/21-ans-apres-sa-mort-reportage-en-direct-depuis-la-rue-rachel-corrie-a-a215553181

     

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    AUDIO:

     

    https://www.nigerdiaspora.net/politique/communique-du-cnsp-denonciation-des-accords-de-cooperation-militaire-avec-les-etats-unis-damerique 

     

     

     

     NDLR: Il n'est pas sans importance que ce communiqué soit intégralement et prioritairement diffusé sur FASO 7 TV, car ces derniers temps la diplomatie US a tenté un net rapprochement avec le Burkina Faso, avec en arrière-pensée plus que probable de commencer à diviser l'AES, Alliance des Etats du Sahel, comprenant, outre le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Une "avancée" diplomatique US qui pourrait donc bien se trouver d'ores et déjà sérieusement contrariée, sinon carrément compromise... Bien évidemment, on ne peut que s'en réjouir, tant l'expérience prouve qu'il n'y a rien de bon à attendre des promesses et des manœuvres US, sauf généralement, le pire... Ici, le pire est donc malgré tout à craindre au sens où il vaut mieux l'anticiper et prendre toutes les mesures de sauvegarde de l'indépendance et de la solidarité des Etats du Sahel.

     

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/urgent-rupture-niger-usa-le-communique-complet-sur-faso-7-tv-a215555417

     

    https://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2024/03/niger-usa.png

     

     

     

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    Suite à republication sur Agoravox de:

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » :

    la nuance « sémantique »

    est-elle historiquement significative,

    et de quoi ?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191

     

      « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    « Monétarisme » et « banco-centralisme », deux mots qui s’écrivent historiquement en lettres de sang mais ne recouvrent pas la même stratégie de contrôle de (...)

     

    658 visites    14 mar. 2024 | 5 réactions | Luniterre  

     

    5 réactions à cet article    

     

     

    Numérisée ou pas, mondialisée ou pas, une pyramide de Ponzi , par nature, finit toujours par s’écrouler, comme un immeuble vétuste et insalubre dont les propriétaires ont encaissé les loyers sans consacrer un sou à l’entretien.

    Le problème, c’est pour les locataires qui se retrouvent dehors, mais aussi pour les tauliers qui n’ont plus rien. Alors tout le monde repart de zéro, sauf qu’on s’aperçoit au bour de quelques générations que le grand-père avait planqué un magot. Alors, les dynasties relèvent la tête et les collabos deviennent ministres.

     

     


    •  
       
      Luniterre Luniterre 14 mars 16:28  

      @S. Lampion

      La pyramide de Ponzi s’est précisément déjà écroulée en 2007-2008.

      C’est pourquoi 2008 est la fin d’un monde qui était encore fondé sur la valeur économique réelle, même si déjà uniquement dans le principe, comme cette crise l’a donc prouvé.

      La solution « Quantitative Easing » consiste non pas à revenir à un système capitaliste « classique » mais au contraire à « institutionnaliser » ce qui se faisait déjà « officieusement » comme création monétaire surnuméraire, avec les crédits bidons.

      La « solution » élimine simplement les « petits joueurs », tandis que les « gros », adossés directement aux banques centrales, peuvent continuer la danse sans risque réels, tant qu’ils suivent bien la musique des Gouverneurs des banques centrales. (Les nouveaux princes de ce monde).

      En 2019 il y a eu une tentative prudente de commencer à « éponger » les QE. Résultat : vers la fin de l’année des signes alarmants de récession ont commencé à apparaître, et aux USA il y eu ce que l’on a appelé la « crise du REPO » (repurchase market *), qui recommençait à bloquer tout le système et a en fait nécessité en urgence une nouvelle « forme » de création monétaire, quasi « remplaçante » des QE…

      Quand le covid est « arrivé », la crise économique était donc déjà là et carrément sur le point d’éclater, avec déjà un sérieux début d’effondrement boursier. C’est le jour même où le confinement et le nouveau QE, plus massif que jamais, ont été annoncés, et bien « en même temps », pour le coup, que les bourses ont commencé à remonter, et cela donc au moment précis où toute l’activité économique était en train de s’arrêter presque complètement.

      Il ne s’agit donc plus de « capitalisme » (qu’on l’« aime » ou non…) mais bien de pure spéculation orchestrée par les Banques Centrales, qui sont maîtres, à travers elle, du bilan des entreprises (ratios de solvabilité, uniquement soutenus par le boursicotage qu’elles alimentent.)

      Tant que les « liquidités » (…électroniques) arrivent jusqu’aux marchés financiers, alimentés « indirectement » par les QE et autres « instruments » des Banques Centrales à taille continentales et mondiales que sont les cinq : Fed, PBoC, BCE, BoE, BoJ, la partie peut continuer indéfiniment, jusqu’à l’intégration complète de l’économie dans un système « numérisé » entièrement sous contrôle et tout à fait « orwellien ».

      Luniterre

      (* http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

      Cette étude commence précisément par l’histoire de la « crise du REPO » en 2019. )

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    •  
       
      S. Lampion S. Lampion 14 mars 16:51  
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        @Luniterre

         

        "Lorsque, dans un pays, le développement du capital devient le sous-produit de l’activité d’un casino, il risque de s’accomplir en des conditions défectueuses."

        Keynes - Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie.

        L’activité financière ayant été mondialisée comme le reste depuis Keynes, ce développement risque d’être défectueux à grande échelle. Quel est le relais économique au développement du capital ?

         
         


    • Luniterre
      Luniterre 14 mars 17:38  

      @S. Lampion

      L’histoire n’est jamais tout à fait écrite à l’avance, et au-delà de ce qui est analysable comme processus en cours, cela devient de la lecture « boule de cristal ».

      Néanmoins, avec les moyens informatiques actuels, une économie entièrement « numérisée » de la production à la consommation, et surtout, monétairement, peut malheureusement devenir une sorte de système en « circuit fermé » entièrement contrôlé et « géré » par la caste mondialiste, surtout si elle arrive à écraser et/ou intégrer les « récalcitrants » genre Russie et autres.

      Et que le « casino financier » s’effondre ou non, cela n’a donc plus, à terme, aucune importance, car la gestion des monopoles elle-même sera donc entièrement « numérisée » sous l’égide des banques centrales.

      Encore une fois, même « l’économie de marché », et ici encore, qu’on « l’aime » ou non, est déjà plus que largement conditionnée par les politiques monétaires et elle peut « disparaître », ou plus exactement « se fondre », en fin de compte, c’est le cas de le dire, dans un système « orwellien », « monétairement numérisé », qui n’en conservera que les apparences. En somme, le stade ultime de la société spectaculaire « marchande »…

      Sauf « déraillement » plus ou moins insurrectionnel, on y va tout droit, comme l’a bien montré la « séquence covid » !

      Luniterre

       


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      Luniterre Luniterre 15 mars 18:18  
       

      Les économistes du système ont beau qualifier les différentes périodes « historiques » du capitalisme selon leurs classifications : keynésianisme, monétarisme, etc…, pour ceux qui les ont vécues, la différence, s’il en fut, était essentiellement dans leur niveau de vie.

      A notre époque, le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Dans un cas comme dans l’autre, la majorité des gens restent semble-t-il salariés…

      Être salarié dans un régime capitaliste ou être salarié dans un régime banco-centraliste : quelle différence ?

      A la fin de l’antiquité, un grand nombre d’esclaves se sont retrouvés « chasés » par leurs propriétaires et maîtres : c’est-à-dire « logés » sur des parcelles de terre qu’ils devaient cultiver pour leur maître, tout en y prélevant de quoi survivre, de sorte que leur maître n’avait plus le souci de l’entretien de leur vie quotidienne.

      Avec la féodalité est arrivé le servage, qui attachait, d’une manière assez similaire, mais sans qu’il soit esclave, le serf à la terre du seigneur féodal propriétaire de la terre.

      En termes de vécu quotidien, la différence était évidemment imperceptible pour ceux qui sont passés de l’une à l’autre catégorie.

      Sous le capitalisme, un salarié peut en principe faire ce qu’il veut de son argent, changer d’emploi, de domicile, etc…

      Sous le banco-centralisme aussi, en apparence, sauf que dans sa forme aboutie et totalement « numérisée », le moindre de ses achats, le moindre changement dans son style ou son cadre de vie sera aussitôt détecté par la Banque Centrale de laquelle dépendra son salaire et sera susceptible de donner lieu à des mesures de blocage ou de rétorsion, dans la mesure où il ne suit pas la doxa du comportement « conseillé », tel que décidé en amont par les gérants du système.

      Le « crédit social à la chinoise », tout comme les « restrictions » de la période « confinement-covid », en France, ne sont encore qu’un pâle avant-goût de ce que pourra être la vie quotidienne du « salarié banco-centralisé »… !

      Le passage de l’antiquité esclavagiste au servage féodal a pris plusieurs siècles, et s’il n’est pas allé totalement sans troubles, aucun des « prolétaires » de cette période n’a vraiment eu conscience de « vivre un changement historique ».

      Malgré le fait qu’il soit un changement social essentiellement rétrograde, le passage au banco-centralisme se fait, lui, en quelques années, quelques décennies, probablement, si l’on met le point de départ en 2008, et de façon apparemment tout aussi « indolore » que l’arrivée du féodalisme.

      Le fait n’en est pas moins que c’est bien un nouveau système économique, social et politique, en fin de compte, et donc bien également un système en soi et pour soi, en tant que système de domination de classe, et donc néanmoins « nouveau » et in fine tout à fait distinct du capitalisme.

      De par sa nature intrinsèque et son principe de fonctionnement actuel, il l’est déjà.

      A chacun d’en tirer les conséquences, en fonction de ses déterminants.

      Luniterre

       

       

     http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191

     

     

     

     

     

     

     

     


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    ET A PARIS, RASSEMBLEMENT STOP GÉNOCIDE

    SAMEDI 16 MARS À 13H30 À LA FONTAINE DES INNOCENTS

    (M°/RER : CHÂTELET-LES HALLES)

     

    A Jéricho, briser le mur du génocide, ça commence Rue Aaron Bushnell!

    https://i.guim.co.uk/img/media/fcd29249086872095ece419872d475d4681f6357/0_605_4032_2419/master/4032.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f9/Self-immolation_of_Thich_Quang_Duc_and_Aaron_Bushnell_cartoon_by_Latuff_%282024%29.jpg

     

     

    https://substackcdn.com/image/fetch/f_auto,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2Fd1d024a7-5621-4553-b838-888dd462d4be_800x800.jpeg

     

    https://pbs.twimg.com/media/EZ_klpVUwA0zzVe.jpg

     

     

    https://i.guim.co.uk/img/media/6e079b75e4319784417bd6571e5b2be70485c27e/0_192_5760_3456/master/5760.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

    https://www.arabnews.com/sites/default/files/pictures/March/20/2024/arron_bushnell_died.jpeg

     

    http://kzg.mj.am/img2/kzg/bea82a6d-ef69-4cfa-b207-b216ba5b5afc/content

     

     

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/a-jericho-briser-le-mur-du-genocide-ca-commence-rue-aaron-bushnell-a215545663  

     

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             « Monétarisme » et « banco-centralisme », deux mots qui s’écrivent historiquement en lettres de sang mais ne recouvrent pas la même stratégie de contrôle de l’économie.

    Depuis la crise de 2007-2008 le rôle des politiques monétaires des principales banques centrales de la planète est au cœur des controverses sur la politique économique à suivre.

    Les leviers principaux des banques centrales sont la création monétaire et le contrôle des taux de crédit, les deux instruments étant évidemment étroitement liés.

    Dans la mesure où il s’agit donc bien de « piloter » les politiques économiques à l’aide de la monnaie, l’association du terme « monétarisme » peut spontanément venir à l’esprit du « profane » qui cherche à y comprendre quelque chose…

    Pourtant, en réalité et historiquement, le terme de « monétarisme » est par définition associé à un courant spécifique de la pensée et de l’action économique, et qui a effectivement eu une incidence également historique sur la politique monétaire des banques centrales, mais dans un contexte et dans un sens précisément tout à fait différent de celui qui a émergé avec le contexte économique du XXIème siècle, caractérisé par la genèse et les conséquences de la crise de 2007-2008, ainsi que sa réplique, particulièrement violente, de la dite « crise du covid » de 2020-2021, et ainsi que par sa suite guerrière actuelle.

    Depuis la crise de 2007-2008 le maître mot de la politique économique à l’échelle mondiale, et donc « mondialiste » encore plus par nécessité que par vocation, c’est la création monétaire par le dit « Quantitative Easing », comme politique quasi emblématique, et la création monétaire, en général, et donc nécessairement accompagnée d’une augmentation exponentielle de la dette, tant publique que privée.

    Ce qui peut se traduire, en français, par la désormais célèbre formule du « Quoi qu’il en coûte ! » qui sera probablement la seule trace historique notable de M. Macron, et l’un des moyens essentiels par lesquels il s’est établi en tant que fossoyeur de la nation française dont il est pourtant issu.

    La politique du « Quoi qu’il en coûte ! », par définition, ne fixe donc pas réellement de limite à la dépense publique, et donc pas de limite à la création monétaire et à l’augmentation de la dette qu’elle nécessite. Pour autant, elle n’est en rien une politique « nationale », même en termes de dépenses publiques, vu qu’elle dépend entièrement de la politique monétaire et de crédit de la Banque Centrale, qui, outre le fait d’être devenue une institution statutairement complètement indépendante de l’Etat, n’est plus non plus une institution « nationale » depuis précisément le tournant du siècle. La BCE, pour mémoire, étant officiellement fondée en 1998, en vue du lancement de l’euro.

    Tout à fait à contrario de cette débauche monétaire mondialisée le « monétarisme » historique, stricto sensu, vise à réguler l’expansion de la masse monétaire en fonction de l’expansion économique. Pour le monétariste il y a une adéquation naturelle entre l’expansion économique et celle de la masse monétaire et toute entorse à cet « équilibre » ne peut être que préjudiciable. Le monétarisme reste donc une forme de libéralisme, et en un sens, une forme de néolibéralisme, au sens où s’il « intervient » monétairement, et éventuellement de façon autoritaire, à travers les politiques monétaires des Banques Centrales, ce n’est précisément que pour rétablir cet « équilibre » naturel, et plutôt donc généralement en limitant la croissance de la masse monétaire qu’en l’augmentant, et donc tout à fait contrairement au banco-centralisme !

    Paradoxalement, donc, le monétariste est un libéral, mais réaliste et qui partage étrangement avec le marxiste, du moins, celui qui y a compris quelque chose, la conception selon laquelle il y a une adéquation « naturelle » entre la masse monétaire et l’expansion économique.

    Pour le marxiste la somme des valeurs d’échange en circulation est l’équivalent de la valeur d’usage totale du capital, qui est elle-même la somme des valeurs d’usage du capital fixe et du capital variable (masse salariale) investies. C’est le fondement économique qui fait concrètement de la monnaie un équivalent général de la marchandise. C’est en ce sens qu’il y a, pour le marxiste, une adéquation entre masse monétaire et expansion économique.

    Evidemment, là s’arrête le réalisme commun aux deux approches, vu que le marxiste vise, à travers la planification, à ajuster la production aux besoins sociaux réels, tandis que le libéral, monétariste ou non, cherche simplement la rentabilité maximum de son investissement en capital.

    Le monétariste, en limitant et en régulant la masse monétaire vise donc simplement à éviter la surchauffe inflationniste préjudiciable à son investissement. Le monétarisme repose donc également sur la conviction d’une corrélation assez stricte entre croissance « excessive » de la masse monétaire et inflation. Cette conviction est étayée sur une autre, qui est celle du postulat d’une vitesse de circulation quasi constante de la monnaie, c'est-à-dire ne faisant l’objet que de variations marginales, et donc négligeables en termes de stratégie monétaire.

    Historiquement le monétarisme est donc une théorie économique de l’apogée de l’expansion du capitalisme, c'est-à-dire essentiellement dans le troisième quart du XXème siècle (1950-1975). C’est dans cette période qu’il est apparu, en tant qu’alternative au keynésianisme, incapable de maitriser l’inflation galopante, et il s’est avéré particulièrement fonctionnel, à partir des années 70, en tant que forme concrète du capitalisme néolibéral.

    Mais l’apogée de tout phénomène étant aussi le début de son déclin, monétarisme et keynésianisme se sont en quelque sorte « hybridés » au  cours de la fin du siècle, par nécessité d’un « pilotage à vue », et généralement assez courte, de l’économie. C’est pourquoi, du point de vue du profane le sens des mots, en termes de définitions économiques, s’est essentiellement perdu, entraînant des confusions telles qu’aujourd’hui le banco-centralisme puisse être perçu comme une forme de « monétarisme », ce qui est donc un contresens absolu, selon l’origine historique et l’usage normal du terme.

    La dislocation sémantique du monétarisme se produit, assez logiquement, avec la dislocation de son principe de fonctionnement lui-même : la corrélation assez stricte et quasi « mécanique » en apparence, entre inflation et croissance surnuméraire de la masse monétaire disparaît si la vitesse de circulation de la monnaie connaît des irrégularités qui la rendent plus ou moins imprévisible, ce qui se produit effectivement avec l’apparition d’une spéculation financière de plus en en plus effrénée, vers la fin du XXème siècle, et encore accentuée avec le siècle « nouveau » actuel.

    Il est important de noter ici que dans l’évolution historique du capitalisme l’accroissement exponentiel de sa financiarisation « spéculative » a été initié à la suite de son apogée des années 70 et donc logiquement avec le début de son déclin et précisément comme une forme de compensation pour ce déclin.

    Mais la spéculation n’enraye en rien le déclin du capitalisme, qui reste lié au déclin de sa propre productivité, en termes de rentabilité des capitaux productifs proprement dits.

    La première grande nation industrielle a avoir expérimenté ce cycle est le Japon. Suite à l’explosion d’une bulle financière précoce s’en est suivie une décennie de déflation qui a donc rendu nécessaire la première expérience de « Quantitative Easing » à grande échelle. Depuis cette « expérience » qui lui a permis de ne pas sombrer complètement dans la déflation, le Japon n’est plus jamais sorti du cycle de l’endettement et de la création monétaire banco-centralisée, avec actuellement un taux d’endettement de plus de 260% pour la seule dette publique…

    Si le monde occidental a renoué avec l’inflation grâce à l’enchaînement covid-guerre, il n’a pas pour autant renoué avec la croissance, et pour cause, et se trouve donc toujours soumis, par la forces des fondamentaux du déclin capitaliste, au poison systémique de la dette et du « Quoi qu’il en coûte ! », qu’il prenne ou non la forme du « Qantitative Easing ».

    L’élévation continue du niveau de la spéculation financière, dans ce contexte, n’est un paradoxe qu’en apparence, alors qu’il est en réalité une condition sine qua non de la survie d’une économie productive fondamentalement non rentable en tant que telle et donc maintenue en survie par ce biais, piloté, précisément, par les politiques monétaires des Banques Centrales, que ce soit en termes de fixation des taux ou de création monétaire, ralentie en fonction, tout étant relatif, par rapport aux « sommets » des  périodes précédentes de « Quantitative Easing », mais néanmoins à un niveau anormalement élevé pour une économie capitaliste proprement dite.

    En réalité, sans que cela ne soit officiellement acté, le banco-centralisme ne peut actuellement piloter la politique économique qu’en pilotant, en pratique, la spéculation financière. Et l’économie financière elle-même ne survit donc que dans la dépendance des politiques monétaires des Banques Centrales. Depuis 2008, donc, l’économie productive réelle n’a plus d’existence en Occident comme au Japon en dehors de l’interaction de ce tandem monstrueux : c’est pourquoi on peut acter la mort du capitalisme proprement dit, au sens « classique » du terme, à l’année 2008, même s’il continue de « survivre » sous de multiples formes « zombies », mais toutes inféodées, directement ou indirectement, à ce tandem.

    Cette situation est donc effectivement complètement différente du paradigme « monétariste » d’une adéquation entre l’expansion d’une économie capitaliste productive et la masse monétaire strictement nécessaire à son expansion.

    Confronté de façon extrême à la baisse de productivité de son économie, et donc confronté à une période durable de déflation, le Japon s’est résolu à une augmentation démesurée de sa masse monétaire, en vue de restaurer un début d’inflation, comme signe espéré de sa reprise économique. Or ce que cette expérience a démontré, c’est précisément la fin du lien « mécanique » entre masse monétaire et inflation. Malgré l’expansion colossale de la masse monétaire, il a donc fallu plus de deux décennies pour que l’inflation réapparaisse au Japon, et elle y reste encore comme un signe fragile à préserver, par la continuation de la politique de création monétaire banco-centraliste intense.

    En Occident, l’objectif de survie de l’économie, suite au choc de 2007-2008, était une inflation autour de 2%, en dessous de laquelle l’entrée en récession devenait inévitable. S’il est aujourd’hui atteint et même largement outrepassé, ce n’est pas, néanmoins, et comme chacun peut le constater, un fruit de la « reprise économique » mais simplement l’effet bien mécanique, lui, de la pénurie de production entraînée successivement par les restrictions de la période « covid » et suivies aussitôt par celles de la guerre en Ukraine. Et le comble de cette impasse, c’est que la menace d’entrée en récession non seulement existe toujours, mais elle s’est même concrétisée dans le cas de l’Allemagne, jusque là une des économies restée les plus productive de l’Occident.

    Mais, last but not least, et le pire lui-même n’étant jamais sûr, le Japon, malgré son économie « prototype » ultra-banco-centralisée, vient de rentrer à nouveau en récession !

    Contrairement à une opinion couramment répandue, il n’y a donc toujours pas d’effet « mécanique » retrouvé de façon systémique entre l’expansion de la masse monétaire et l’inflation. La seule survivance formelle du capitalisme mais qui soit considérable de façon systémique, c’est celle de la spéculation financière. Mais comme depuis 2008 elle repose sur la politique monétaire banco-centraliste, elle ne s’y trompe pas et continue plus que jamais vers les sommets [Voir les graphes ci-dessous], alors que l’économie réelle et la vie sociale sont bien soumises, elles, aux affres destructrices de l’inflation, de la stagnation, et même, de la récession.

    Le monétarisme, comme le keynésianisme, et tant d’autres « courants » de la pensée économique, sont des théories qui se voulaient, en leur temps, novatrices et enfin révélatrices des « véritables » fondamentaux des lois économiques…

    En réalité on voit bien qu’elles n’étaient que le produit de l’évolution circonstancielle, à un moment donné de son histoire, de l’expansion capitaliste.

    A partir de 2008 il n’y a plus de théorie économique qui prévale, et pour cause, mais simplement une suite de stratégies monétaires banco-centralisée dont le « Quantitative Easing » était le premier maillon « génétique » en quelque sorte et dont les suivantes ne sont que des clones plus ou moins déguisées sous les habits d’une introuvable « reprise » éternellement reportée au lendemain suivant…

    Le poison de la dette et de la création monétaire est définitivement devenu l’élixir de survie du système de domination de classe, qui ne maintient l’illusion du capitalisme « zombi » que pour assurer la transition vers un système économique entièrement piloté par les monnaies numériques et donc directement contrôlé par les Banques Centrales, dont même les monopoles mondialisés les plus puissants en apparence ne seront plus que des succursales.

    En pratique ils sont, d’ores et déjà, de plus en plus, par le biais de la spéculation financière, leurs obligés.

    Luniterre

     

    Ci-dessous les graphes sur les 6 derniers mois de trois indices boursiers: le CAC 40 (France), le Dow Jones (USA) et le Nikkei 225 (Japon).

    Dans le cas du Japon, il nous a semblé intéressant et utile de remonter davantage dans le temps, en raison de ses particularités, et y compris du nouveau début de récession.

    Comme on le voit, depuis 2008 il suit essentiellement la courbe de la spéculation mondiale banco-centralisée, et même le présent début de récession n'y affecte que marginalement la spéculation financière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Concernant la formation du banco-centralisme: 

     

    Cinq différences essentielles entre l'époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition)

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819

     

     

     

    Concernant l'expansion actuelle du banco-centralisme:

     

    Fini 2023, baptême de 2024: deux gouttes d'eau ou deux gouttes de sang?

    http://cieldefrance.eklablog.com/fini-2023-bapteme-de-2024-deux-gouttes-d-eau-ou-deux-gouttes-de-sang-a215224737 

     

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191

     

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    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

    lundi 11 mars 2024,

     


    Stop au génocide. Stop à la colonisation.

    La Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine appelle à une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine le mardi 12 mars 2024.

     

    La Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) est un réseau constitué de chercheur.es, enseignant.es chercheur.es, biatss ( Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels sociaux et de santé.) , docteur.es et doctorant.es, étudiant.es engagées dans l’enseignement supérieur et la recherche pour mettre fin à la guerre génocidaire et à la colonisation en Palestine. La CUCCP s’insère dans un mouvement transnational de chercheur.es contre la guerre en Palestine (SAWP). Son positionnement est défini dans l’Appel du monde académique français pour la Palestine : arrêt immédiat de la guerre génocidaire !

     

    Depuis le 7 octobre 2023, plus de 30 000 Palestinien.nes ont été tué.es par l’armée israélienne et plus de 80 % de la population de 2,2 millions de Gazaoui.es est assiégée dans 360 km2. L’armée israélienne a tué 94 professeurs d’université, 231 enseignants et plus de 4 300 étudiants et étudiantes, en plus de détruire l’ensemble des universités gazaouies et 346 écoles. La Cour internationale de justice (CIJ) a alerté contre le risque de génocide menaçant le peuple palestinien à Gaza. La Cisjordanie est soumise à un régime de blocage plus intense que jamais. Le silence n’est pas possible et il est inacceptable.

     

    Face à la complicité active du gouvernement français dans cette guerre génocidaire menée par Israël contre le peuple palestinien et la répression de la liberté d’expression autour de la Palestine, la CUCCP invite le monde académique français à rejoindre l’appel européen pour une journée de solidarité universitaire avec le peuple palestinien le 12 mars 2024. Elle exige :

     

    • Un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent,
    • La levée permanente du blocus de Gaza,
    • La défense du droit palestinien à l’éducation.

     

    Pour cela, nous proposons les moyens d’actions suivant :

     

    • Pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien,
    • Établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens,
    • Soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestinien.nes,
    • Défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine, ici et hors de France.

     

    Il est possible d’agir quel que soit notre nombre, tant les moyens d’actions sont multiples : rassemblements, occupation de l’espace universitaire par un « die-in », projection de films, lecture de poésie palestinienne, port d’un keffieh, lister les universités détruites, les noms des collègues et étudiants tués, parler de la Palestine dans vos cours, etc. Nous comptons sur votre créativité !

     

    Nous vous invitons à donner de la force à notre mobilisation en partageant massivement sur les réseaux sociaux, en taguant (@cuccp sur Instagram, Facebook, Twitter/X) et en utilisant :

     

    #EndIsraelsGenocide
    #FreePalestine
    #EndIsraelScholasticide
    #March12forPalestine
    #FrenchscholarsforPalestine
    #EuropeansholarsStandwithPalestine
    #Scholarsgainstwar

     

    Faites-nous part des actions réalisées en écrivant à :

    palestinecoordination@gmail.com .

     

     

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    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/mardi-12-mars-2024-journe-e-de-mobilisation-universitaire-europe-enne--a215528593

     

    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

     

     

     

     Samedi 9 Mars, des Juifs orthodoxes à la manif de Paris:

     

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    https://static.vecteezy.com/system/resources/previews/032/943/023/large_2x/marching-army-of-men-in-uniform-and-boots-free-photo.jpg

     

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Fuelmich_8mars2024_Virginie.mp4

     

     

     

      Dans cette passionnante vidéo Me Virginie de Araujo-Recchia nous rappelle à quel point, même si on n’est pas « croyant », comme c’est mon cas, Saint Thomas d’Aquin ne disait néanmoins pas que des conneries : ses « quatre niveaux de l’âme humaine », dans leurs interférences réciproques, conservent, voire même retrouvent plus que jamais, une certaine pertinence.

     

    • _L’âme "végétative", encore « animale » au premier degré, question survie.
    • _L’âme "émotionnelle", déjà accessible à des sentiments affectifs et donc de compassion, de solidarité, même si essentiellement encore de survie sociale.
    • _L’âme "intellective", qui commence à se poser des questions conceptuelles et existentielles et serait donc accessible à la notion de libre arbitre, qui a notamment son importance dans la religion catholique.
    • _L’âme "pure", véritablement détachée des contingences matérielles, et qui reste une idéalisation religieuse, même si à tendance gnostique.

     

    En vérité ce sont bien différents stades qui ont forgé ce qu’est devenu l’esprit humain, mais l’« âme intellective »(*) elle-même continue clairement de mettre ses capacités de « libre arbitre » au service de la satisfaction de ses instincts primaires sous-jacents, même si sous des formes « civilisées » à travers les luttes économiques, sociales et politiques, dans la plupart des cas, et finalement, militaires, comme on le voit à nouveau de plus en plus, aujourd’hui.

    De sorte qu’une accession au réel libre-arbitre, qui permettrait à l’être humain de régler ses conflits au mieux de l’intérêt collectif général, et ce qui, en fin de compte, reposerait essentiellement sur la logique et la raison, cela reste manifestement encore à conquérir.

    Ce n’est sans doute pas l’ « âme pure » de Saint Thomas d’Aquin, mais le simple bon sens qui devrait être celui de l’âme véritablement humaine et distincte de l’instinct animal, même si sous les habits de la « civilisation », telle qu’elle se révèle actuellement, avec le retour de la barbarie primitive à l’échelle industrielle.

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-xxieme-siecle-en-marche-mais-vers-quoi-a215520167

    (* Le concept d’âme intellective, que l’on pourrait penser être un néologisme propre à Me de Araujo Recchia, n’en est pas un, en réalité, mais bien un concept de la philo classique qu’elle emprunte donc à Aristote, lui-même définissant ces quatre niveaux d’« évolution », serait-on tenté d’écrire, de la vie sur Terre. En tout cas c’est donc une sorte de concept « pré-évolutionniste » qu’il est intéressant de comprendre. Bien souvent le langage des philosophes, à l‘instar de celui de informaticiens, est tout à fait inaccessible au commun des mortels, mais ce concept d’âme intellective étant particulièrement parlant, je tenais donc à le conserver, néologisme ou pas.)

     

     

     

     

     

     https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/cad87580-72a1-4600-acbc-6fecf695e8c0/NW_raw/photo-afp-1625249324.jpg

     

     

     VOIR AUSSI >>>

     

     Emergence entropique de la gravité: une des bases essentielles de l'évolution universelle

     http://cieldefrance.eklablog.com/emergence-entropique-de-la-gravite-une-des-bases-essentielles-de-l-evo-a215278521

     

     

     

    Big Bang ! Et ensuite ? …Bip ! Bip ! …Clic ! Clic ! …Boum ! Boum ! …Couic !!! …Nous étions donc de passage, frères humains, mais peut-être pas tout à fait par hasard…

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/big-bang-et-ensuite-bip-bip-clic-clic-boum-boum-couic-nous-etions-donc-a215284747

     

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     Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre: une suite "écologique" au débat!

     

     

     Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre: une suite "écologique" au débat!

     

     

     

     

     

     

     


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    MACRON_CANONS_UKR+legendes 

     

     

          Les obus des canons Caesar et les missiles Scalp français ne font pas que siffler aux oreilles des habitants du Donbass: ils éclatent les têtes, les corps et les bâtiments où se réfugient les populations.

    Mais confronté à l'échec de la prétendue "contre-offensive", en réalité gabegie meurtrière et suicidaire du régime ukronazi, Macron ne peut que "rêver" d'un "sursaut stratégique", un sursaut qui "ne se fixe pas de limites" et implique donc "l'envoi de troupes au sol" dans cette "guerre contre la Russie" qui est selon lui "notre guerre"... Ce sont ses mots, qui ne sont évidemment pas sans un certain "écho", mais pas forcément celui qu'il espérait...

    De quoi avoir, à son tour, les oreilles qui sifflent...

    Même s'il se pose en "défenseur de l'Occident" face à la "méchante Russie", Dominique de Villepin se pose, façon "guerre froide", en "homme d’État responsable" et n'hésite pas à mettre à nu, jusqu'à un point encore jamais  "dévoilé" par lui, les incohérences et absurdités de la politique étrangère macroniste dans ce conflit qui décrédibilisent encore un peu plus, si c'était possible, la position de la France sur la scène internationale.

     

    Le Général Coustou, quant à lui, met carrément les pieds dans le plat, et situe où se trouve réellement l'ennemi de la France: à l'Elysée!

    Un constat que l'on ne peut, malheureusement, que partager... 

     

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-acouphenes-du-president-macron-a215520283

     

     

     

     

     

     

    "No limits!"

    Le véritable "sursaut stratégique" 

    de Macron,

    façon "Munchausen":

    Les acouphènes du Président Macron

     

    "Des canons pour l'Ukraine!" Macron chef de chœur de la classe politique française collaboratrice de l'OTAN 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-canons-pour-l-ukraine-macron-chef-de-choeur-de-la-classe-politique-a215511619 

     

     

     

    La guerre actuelle de l'Occident contre la Russie: encore une guerre de classes? Mais de quelles classes???

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-guerre-actuelle-de-l-occident-contre-la-russie-encore-une-guerre-de-a215484205 

     

     

     

    Besoin d'"exister historiquement"? Après le Covid, l'Ukraine: "Manu" veut "sa" guerre! 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa—a215465103 

     

     

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/

     

     

     

     

     

     

     


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    Expert de l'Onu -

    Israël détruit le système alimentaire de la bande de Gaza - 

     

    information fournie par Reuters07/03/2024 à 19:49
     
     
    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures
     
    (Image d'illustration non fournie par Reuters)
     
     
     
     
     

    par Emma Farge

    Un expert des Nations unies a déclaré jeudi qu'Israël détruisait le système alimentaire de la bande de Gaza dans le cadre d'une "campagne de privation" menée avec son offensive contre le Hamas dans l'enclave palestinienne et a reproché aux organes onusiens de ne pas en faire davantage.

    S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme, le rapporteur spécial de l'Onu pour le droit alimentaire a déclaré que "les images de famine à Gaza sont insupportables, et vous ne faites rien".

    Michael Fakhri a déclaré qu'Israël "détruisait le système alimentaire" de l'enclave palestinienne, assiégée par l'armée israélienne depuis cinq mois.

    Des organisations humanitaires préviennent que la famine guette les 2,3 millions de Gazaouis, dont la plupart ont été déplacés par les combats, alors que les bombardements israéliens ont ravagé l'enclave et ses infrastructures.

    Au nord de la bande de Gaza, isolé après que Tsahal a focalisé dans un premier temps son assaut sur cette zone, les hôpitaux ont fait part de premiers décès d'enfants liés à la malnutrition.

    "Israël a monté une campagne de privation contre le peuple palestinien de Gaza", a dit Michael Fakhri, professeur libano-canadien de droit qui fait partie des dizaines d'experts indépendants mandatés par l'Onu pour rendre compte et conseiller sur des thèmes et crises précis.

    Plusieurs pays, dont l'Egypte, frontalière de la bande de Gaza, et l'Irak ont critiqué Israël pour la situation humanitaire catastrophique dans l'enclave.

    Une conseillère juridique de la mission israélienne auprès de l'Onu a dénoncé ces accusations comme un "mensonge flagrant".

    "Israël rejette totalement les accusations selon lesquelles il se sert de la famine comme d'un outil de guerre", a déclaré Yeela Cytrin devant le Conseil des droits de l'homme, avant de quitter l'enceinte en guise de protestation.

    Au cours de son discours devant les 47 membres du Conseil basé à Genève, Michael Fakhri a accusé Israël de cibler les pêcheurs gazaouis en leur empêchant d'accéder à la mer et en détruisant leurs embarcations.

    Environ 80% de l'industrie locale de la pêche a été détruite depuis qu'Israël a lancé son offensive en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre, a-t-il dit, ajoutant que tous les bateaux de la ville de Gaza, principal port de pêche de l'enclave, ont été détruits par l'armée israélienne.

    Des images datant du 8 octobre dernier montrent de la fumée qui se répand d'un bateau de la ville de Gaza après des frappes israéliennes,selon Reuters, qui ne peut pas vérifier l'info.

    En épilogue de son discours, Michael Fakhri a appelé les membres du Conseil à envisager aussi des sanctions, à rompre les liens diplomatiques et à imposer à Israël des embargos sur les armes.

    "Cela se passe sous vos yeux. Veuillez ajouter des actes à vos paroles", a-t-il dit.

     

    (Reportage d'Emma Farge, avec Nidal Al Mughrabi au Caire; version française Jean Terzian, édité par Zhifan Liu)

     

     

    SUR LE MÊME SUJET VOIR AUSSI  >>>

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-stop-genocide-rassemblement-9-mars-paris-republique-14-heures-a215509787

     

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       Macron chef de chœur de la classe politique française reçue à l’Élysée pour exprimer son soutien à sa politique de guerre antirusse: une belle harmonie dans la Kollaboration otanesque! Très peu de fausses notes, tout au plus quelques "bémols", mais qui restent dans le ton général de cette nouvelle marche militaire présidentielle.

     

    Reçus à l'Elysée, les partis d'accord pour soutenir l'Ukraine

    information fournie par Reuters07/03/2024 à 19:08

     
     
     

    Le Président Emmanuel Macron accueille les partis politiques à l'Elysée

    (Image d'illustration non fournie par Reuters...)

     

     

    Les partis politiques reçus jeudi à l'Elysée par Emmanuel Macron ont apporté un "soutien indéfectible" à l'Ukraine, selon des participants à la réunion où une partie de l'opposition a dénoncé la posture jugée néanmoins un peu trop belliqueuse de l'exécutif français.

    A l'approche du débat de la semaine prochaine à l'Assemblée nationale et au Sénat - qui fera l'objet d'un vote sur l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine en février -, le chef de l'Etat s'est entretenu avec les partis représentés au Parlement.

    "Les différents partis de la majorité, mais aussi les partis d'opposition, ont tous dit qu'il fallait apporter un soutien indéfectible à l'Ukraine", a rapporté un membre du camp présidentiel présent à la réunion.

    "Si le soutien doit être indéfectible, alors cela veut bien dire qu'il ne faut pas faire défaut à l'Ukraine et faire tout notre possible pour que la Russie ne gagne pas. Et donc ne rien exclure", a ajouté ce membre de l'entourage du président.

    Selon cette source, Emmanuel Macron a déclaré : "Face à un ennemi qui ne se met aucune limite, nous ne pouvons nous permettre d'en formuler."

    Les chefs de partis avaient tous répondu favorablement à l'invitation d'Emmanuel Macron, à la différence du dernier rendez-vous dans ce format qui avait été boudé en novembre par plusieurs leaders de l'opposition, dont Les Républicains.

    "RÉPONSE PROPORTIONNÉE"

    L'entretien de jeudi a aussi été l'occasion de revenir sur les propos du chef de l'Etat sur l'hypothèse de l'envoi de soldats en Ukraine - des troupes non belligérantes a précisé par la suite le ministère des Armées - qui a suscité le scepticisme des alliés de la France.

    "La position du président, c'est celle d'une réponse proportionnée au regard du durcissement russe, sans aucune escalade", a souligné l'entourage d'Emmanuel Macron.

    L'opposition a pour sa part fustigé le positionnement du chef de l'Etat face à l'évolution de ce conflit qui dure depuis plus de deux ans.

    "Par sa proposition d'envoi de troupes en Ukraine, Emmanuel Macron a suscité l'inquiétude dans le pays, il a isolé la France sur la scène internationale et il a fait le jeu de Vladimir Poutine en exposant au monde les divisions du camp occidental", a ainsi déploré le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

    Pour le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, "le président de la République ne semble pas vraiment prendre la mesure du risque que pourrait faire courir pour la France et le monde en général un entêtement dans cette voie militaire".

    Sur X, le secrétaire général du Parti communiste français, Fabien Roussel, a dénoncé une stratégie avec "la guerre comme seul horizon." "La France doit prendre la tête d'une coalition pour une solution diplomatique", a-t-il écrit.

    (Reportage Elizabeth Pineau)

     

     

    Macron sur les traces d'Aaron Bushnell,

    mais d'une autre façon...

     

    « EN MÊME TEMPS ! » : Macron entre dans l’Histoire

    et sauve enfin la France !!!

     

     

    MACRON_CANONS_UKR+legendes

     

     

     

    Et pour ceux qui ne connaissent pas Aaron Bushnell,

    ou qui l’ont déjà « oublié », c’est ici :

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu! 

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-stop-genocide-rassemblement-9-mars-paris-republique-14-heures-a215509787

     

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    Source compilation:

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-canons-pour-l-ukraine-macron-chef-de-choeur-de-la-classe-politique-a215511619

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!!

     

    Rassemblement 9 Mars

     

    Paris - République - 14 heures

     

     

     

     

    Sixième mois de guerre à Gaza,

     

    les espoirs de trêve s'éloignent

     

     

    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

     

     

    Sixième mois de guerre à Gaza,

    les espoirs de trêve s'éloignent

     

    information fournie par AFP07/03/2024 à 13:36

    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    Les espoirs de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza se sont à nouveau éloignés jeudi alors que la guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts est entrée dans son sixième mois dans le territoire palestinien, assiégé et frappé par la famine. Face au désastre humanitaire et au lourd bilan parmi la population civile, les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte espéraient arracher un accord sur une pause dans les combats avant le ramadan, le mois sacré du jeûne pour les musulmans, qui commence en début de semaine prochaine. Mais la délégation du Hamas qui participait à ces discussions au Caire a quitté la capitale égyptienne pour des "consultations", a annoncé à l'AFP un haut responsable du mouvement islamiste.
     
    "Les réponses initiales" fournies par Israël "ne répondent pas aux exigences minimales" formulées par le Hamas, a déclaré ce responsable. Les bombardements israéliens qui se poursuivent pendant ce temps sans répit ont fait 83 morts dans la bande de Gaza en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    - Mort silencieuse -

    Dans le petit territoire soumis par Israël à un siège total, 2,2 millions de personnes, selon l'ONU, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine.
     
    Bousculade devant une boutique d'alimentation à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / MOHAMMED ABED )
    Bousculade devant une boutique d'alimentation à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / MOHAMMED ABED )
     
    "Nous pouvons survivre sans nourriture pendant plusieurs heures, mais pas nos enfants", a confié à l'AFP un bénévole, Bassam Al-hou, lors d'une distribution de repas aux déplacés à Jabaliya, dans le nord de Gaza. "Ils meurent et s'évanouissent dans les rues à cause de la faim. Que pouvons-nous faire?", a-t-il ajouté. L'aide humanitaire, soumise au feu vert d'Israël, n'entre qu'au compte-gouttes dans la bande de Gaza, principalement depuis l'Egypte, alors que les besoins sont immenses. La situation est particulièrement grave dans le nord, où les pillages, les combats et les destructions rendent presque impossible l'acheminement de l'aide pour environ 300.000 habitants. "Cette horreur doit cesser maintenant. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut pas attendre", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mercredi sur le réseau social X. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 20 civils, des enfants pour la plupart, sont morts de malnutrition et de déshydratation. "Nous pensons que des dizaines de personnes meurent silencieusement de faim sans avoir atteint les hôpitaux", a déclaré le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra. La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque d'une ampleur sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël, qui a coûté la vie à au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
     
     
    En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une campagne de bombardements doublée d'une offensive terrestre qui a fait jusqu'ici 30.800 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont redoublé de pressions ces derniers jours sur les deux camps tandis que la Chine a appelé jeudi à un "cessez-le-feu immédiat", qualifiant la guerre à Gaza de "honte pour la civilisation".

    - Immenses destructions -

    Destructions à Khan Younès après des bombardements israéliens, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Destructions à Khan Younès après des bombardements israéliens, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    Les discussions commencées dimanche au Caire, sans représentant israélien, portaient sur une possible trêve de six semaines associée à une libération d'otages retenus à Gaza en échange de Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu'à l'entrée d'une aide accrue dans le territoire palestinien. Selon Israël, 130 otages se trouvent encore à Gaza, dont 31 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre. Mais le Hamas réclame, avant tout accord sur une libération des otages, un cessez-le-feu définitif, un retrait des troupes israéliennes de Gaza, la reconstruction du territoire et le retour dans leur foyer des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre. Israël rejette ces conditions et assure que son offensive se poursuivra jusqu'à l'élimination du Hamas. Pour parvenir à la "victoire totale", Israël a annoncé préparer une offensive terrestre sur Rafah, une ville située à l'extrême sud de la bande de Gaza, contre la frontière fermée avec l'Egypte, où sont massés, selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens. 
     
    Des Palestiniens au milieu de décombres de bâtiments détruits par des bombardements israéliens, le 6 mars 2024 à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza ( AFP / - )
    Des Palestiniens au milieu de décombres de bâtiments détruits par des bombardements israéliens, le 6 mars 2024 à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza ( AFP / - )
     
    Les chars israéliens ont quitté cette semaine le centre de Khan Younès, une ville située à quelques kilomètres au nord de Rafah, laissant derrière eux d'immenses destructions après des semaines de combats. Des images de l'AFP ont montré des habitants marchant dans un paysage dévasté, entre les décombres des immeubles rasés. Plus de 1.500 maisons et immeubles ainsi que des centaines de boutiques ont été "détruits ou très endommagés", a déclaré la Défense civile du Hamas, ajoutant que les soldats avaient aussi détruit "tous les réseaux d'eau, d'égouts, d'électricité, de communication et routiers". Selon des témoins, les combats se poursuivaient jeudi dans le nord, à Zeitoun, un secteur de la ville de Gaza, et dans le sud à Al-Shouka, un village proche de Rafah, ainsi que dans la partie ouest de Khan Younès. Plus de 30 frappes israéliennes ont visé jeudi Rafah et le quartier de Hamad à Khan Younès, ainsi que le centre et le nord du territoire, selon le service de presse du gouvernement du Hamas. Face aux difficultés des approvisionnements terrestres, plusieurs pays parmi lesquels les Etats-Unis, la Jordanie et la France ont parachuté de l'aide sur le nord de Gaza, une solution jugée insuffisante et dangereuse par les organisations humanitaires.
     
     
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires sur une jeep dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires sur une jeep dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    La piste d'approvisionnements maritimes est également explorée. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit visiter vendredi le port de Larnaca à Chypre, pays de l'UE géographiquement le plus proche de Gaza. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit une nouvelle fois se réunir jeudi à huis clos pour discuter de la situation.

     

     Sur les traces d'Aaron Bushnell, mais d'une autre façon...

     

    « EN MÊME TEMPS ! » : Macron entre dans l’Histoire

    et sauve enfin la France !!!

     

     

    MACRON_CANONS_UKR+legendes

     

     

     

    Et pour ceux qui ne connaissent pas Aaron Bushnell,

    ou qui l’ont déjà « oublié », c’est ici :

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu! 

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    Source compilation:

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-stop-genocide-rassemblement-9-mars-paris-republique-14-heures-a215509787

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    De ma "rencontre" (sur le web...) avec "Lucifer" et de quelques conclusions à en tirer...

     

     

     

     

     

        En même temps que son récent article sur le sujet de l’évolution du capitalisme au banco-centralisme, le camarade Do a donc republié l’un de ses plus anciens, en manière de présentation du sujet, et donc avec les posts en commentaires déjà existants, mais un nouveau, très bref, sinon carrément lapidaire, voire même, se voulant délibérément tel, est venu s’ajouter  à ce qui, de toute façon, avait déjà du mal à ressembler à un débat réellement constructif.

    Un débat qui reste, avec cet article comme avec les autres, pour le moins laborieux, sinon, tout au plus, un « dialogue de sourds », ou plutôt même surtout, ce qui n’est pas incompatible, un dialogue d’aveugles, mais du genre peu désireux d’ouvrir les yeux sur la réalité du monde au XXIème siècle, qui va pourtant vers son premier « quart », et avec déjà son lot de bouleversements historiques, économiques et politiques.

    Caractéristique de cet aveuglement, ce post « nouveau » nous a donc interpellé, en ce sens, et au-delà de la brève réponse qui semblait naturellement s’imposer, cela a donc été l’occasion d’aller plus loin, et à la fois autant sur l’analyse des comportements internautiques que sur le parallèle possible entre l’évolution du net et celle de la société en voie de banco-centralisation avancée, même si encore inachevée.

    Luniterre

     

     


     

    Le banco-centralisme 

    samedi 2 mars 2024, par do

    (Date de rédaction antérieure : 24 août 2021) 

     

     

     

    Le banco-centralisme est une théorie développée par Luniterre. 

    Voici le banco-centralisme tel que je le comprends. Voici comment on peut le vulgariser. 

    Le banco-centralisme succède au capitalisme. 

    Je pense que la théorie de Luniterre est bien plus facile à accepter et à comprendre en commençant par faire remarquer que les prix sont complètement déconnectés de la réalité (la société de l’arnaque) : 

    http://mai68.org/spip/spip.php?article11966 

    Ensuite, il faut expliquer la théorie de la plus-value à ceux qui ne la connaissent pas. Ce qui n’est pas compliqué : le prix d’une marchandise est égal au temps de travail humain nécessaire à sa production. La plus-value est la différence entre ce prix, et le prix qu’est payé le travail humain par le capitaliste. Je crois que tout le monde peut comprendre ça. 

    Et, tout de suite après, commencer directement par la fin du raisonnement de Luniterre : Comme bientôt toutes lignes de production existeront sans aucun travailleur (humain), la plus-value disparaitra complètement. Donc, l’argent devrait disparaître avec elle. Donc, seuls les grands-maîtres de la monnaie (les banco-centralistes, ceux à qui appartiennent les banques centrales) peuvent conserver le pouvoir à condition de rendre artificiellement indispensable l’utilisation de l’argent. 

    Après, ceux qui veulent plus de précisions liront les articles de Luniterre sur ce site. Je lui laisse le soin de mettre en commentaire les liens qu’il juge indispensables. 

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org 

    Note du 28 avril 2022 : 

    Dans sa réponse :http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503 

    Luniterre estime que j’aurais dû expliquer "le point de passage dialectique d’une situation à l’autre". Il exprime lui-même d’une façon claire et concise le passage du capitalisme au banco-centralisme comme ceci : 

    >>> LE MONDE CAPITALISTE, C’EST UN MONDE OU LE CAPITAL CROIT EN MÊME TEMPS QUE LES FORCES PRODUCTIVES, ET OU IL CROIT PLUS VITE QUE LA DETTE QUI L’A GÉNÉRÉ. 

    LE MONDE DU CAPITALISME EST UN MONDE OU LE CAPITAL S’ACCUMULE DAVANTAGE ET PLUS VITE QUE LA DETTE. 

    ***************** 

    >>> LE MONDE BANCO-CENTRALISTE, C’EST UN MONDE OU LES FORCES PRODUCTIVES ET LE CAPITAL CONTINUENT DE CROITRE ET DE S’ACCUMULER, MAIS MOINS VITE QUE LA DETTE QUI LES A GÉNÉRÉ. 

    LE MONDE DU BANCO-CENTRALISME EST UN MONDE OU LA DETTE S’ACCUMULE DAVANTAGE ET PLUS VITE QUE LE CAPITAL. 

    Référence : http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724 

    Autrement dit : 

    Le capitaliste emprunte pour investir. Il a donc une dette. Mais, cet investissement va lui rapporter du fric. Son capital augmente. Si la quantité de fric qu’il gagne est plus grande que ce qu’il doit, il va pouvoir rembourser sa dette. Il conserve le pouvoir. 

    Mais, s’il ne gagne pas assez de fric pour pouvoir rembourser, il perd le pouvoir au profit des propriétaires des banques centrales (à qui il doit son fric en dernier recours), selon le principe de l’esclavage par la dette. La banque centrale fait de lui ce qu’elle veut. Avec sa planche à billet, elle peut continuer à lui prêter du fric ou cesser. Il obéit. 

    L’argent devient totalement artificiel à partir du moment où toutes les lignes de production sont sans travailleurs. Donc, la banque centrale peut émettre autant d’argent qu’elle le veut et le distribuer à qui elle veut. 

    Dès lors tout le pouvoir appartiendra d’une façon absolue à une partie infime de la population, énormément plus petite que le nombre actuel des capitalistes.

    *****************************************************************************

     

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    le monétarisme   4 mars 07:02, par Damien Costy

    en réalité, il ne s’agit pas de banco-centralisme ms de monétarisme.

    et le remplacement du capitalisme par le monétarisme (1 capitalisme atténué) c effectué entre le 15 septembre 2008 (crise économique mondiale markant le début de la f1 du capitalisme) et le 20 janvier 2017 (investiture de donald trump à la présidence des états-unis).

    et le monétarisme prendra f1 lorsque les élites mondiales supprimeront la monnaie dans 1 vaine tentative de mettre en place les monnaies numériques étatisées (dites monnaies de banques centrales) en remplacement des monnaies classiques (probablement en 2024).

    Répondre à ce message

    ·         le monétarisme   4 mars 17:46, par Luniterre

    Telle que vous la résumez à l’extrême, votre définition du "monétarisme" est exactement celle du banco-centralisme, si vous avez réellement lu les articles à ce sujet.

    Encore que l’on ne voit pas vraiment ce que peut être un "capitalisme atténué" : un concept que vous devriez développer, pour que l’on comprenne où vous voulez vraiment en venir en termes d’analyse économique.

    Par ailleurs, la définition usuelle du "monétarisme" ne correspond pas, même approximativement, à votre propos.

    S’il y a vraiment un rapprochement à faire, selon vous, merci de préciser votre pensée, là encore !

    En espérant donc, de votre part, une contribution utile au débat.

    Luniterre

    Répondre à ce message

     

     

    14 Messages de forum sur VLR, sur cet article; à noter qu'au même moment que cette récente republication est sorti sur VLR un autre article sur le sujet, avec actuellement 9 Messages de forum: Non à la guerre ! Non à l’économie de guerre ! (dimanche 3 mars 2024, par do (Date de rédaction antérieure : 2 mars 2024)  

     

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    Si l’on fait une recherche « Damien Costy » sur le net on reconnaît la trace particulière de cet internaute à son style particulièrement « f1 » (*) et au fait qu’il semble suivre par exemple deux sujets typiques et typiquement « mystiques »:

    _la « f1 du monde », avec les habituelles « prophéties » à la clef, sur le sujet, et leurs plantages comiques récurrents, dont ceux de « Damien Costy » sont une illustration parmi d’autres…

    _l’autre sujet récurrent de « Damien Costy » est sa revendication d’être « luciférien », sinon d’être « lucifer » lui-même, comme cela lui arrive de « contresigner », en quelque sorte, ses posts…

    Avec néanmoins un relatif « second degré », semble-t-il, du moins, on l’espère pour lui… A toute « f1 » utile, serait-on tenter de préciser…

    Avec son style « f1 du monde » caractéristique « Damien Costy » est ainsi en quelque sorte le « Max Verstappen » des forums, mais sans les « arrêts au stand » qui lui éviteraient de finir très rapidement sur les jantes à chaque sortie…

    Il n’y a donc guère d’autre « développement de sa pensée économique » à en attendre qu’un énième micro-manifeste « néo-luciférien » dans son inénarrable style télégraphique…

    Au-delà de l’aspect plus ou moins délibérément caricatural, tant du « personnage internautique » que de son intervention, son type de post est en réalité tout à fait emblématique de la culture « internautique » de notre époque.

    Une culture « connectée » mais qui n’avait jusqu’ici jamais atteint un tel degré de « déconnexion », précisément, d’avec la réalité !

    Que chacun vienne sur le net avec son propre univers mental et l’y « importe » plus ou moins tel quel, au départ, c’est évidemment une loi assez inévitable du genre, mais le principe même du débat est de savoir si la confrontation des divers univers mentaux contribue à l’évolution des uns et des autres, et ainsi à l’évolution générale de la culture internautique, voire, tant qu’à faire, à l’émergence de quelque chose de réellement novateur, et pourquoi-pas, d’enfin réellement positif et efficace.

    La seule émergence sociale un tant doit peu significative, en France, que l’on puisse essentiellement attribuer au net, ce fut le mouvement des « Gilets Jaunes ». Si d’autres mouvements sociaux ont utilisé le net pour tenter de gagner en expansion, on ne peut pas dire qu’ils y aient réellement pris naissance. Le cas « intermédiaire » est peut-être celui des « Nuits Debout », mais qui se sont « greffées », en quelque sorte, sur le mouvement social syndical contre la « Loi Travail » et l’ont en pratique « achevé » plutôt que de constituer une réelle émergence.

    Le terme d’émergence a ici une importance fondamentale, puisque l’émergence est le principe même de l’évolution, et donc, du changement réel et significatif.

    Dans le cours de l’évolution l’émergence est significative par le fait qu’une espèce « émergente » présente des caractéristiques particulières qui deviennent celles précisément « particulières » de cette espèce et s’établissent, pour la durée de vie de cette espèce nouvelle, sans retour possible aux caractéristiques devenues « archaïques » des espèces plus anciennes.

    Il en va de même des phénomènes économiques et sociaux. A ce titre on ne peut que constater l’échec, en termes d’évolution, de mouvements tels que les « Gilets Jaunes » ou les « Nuits Debout » : ils n’ont engendré aucun changement irréversible.

    On ne peut évidemment pas présumer du fait que la chose n’aura jamais lieu, à l’avenir, mais le fait est donc qu’au-delà de sa propre émergence et de l’emprise durable, sinon irréversible, qu’il a acquis sur la société, internet n’a engendré aucun mouvement social ou politique qui soit significativement différent de ce qui lui préexistait.

    Le net « interactif » a pourtant déjà une trentaine d’années sous la forme des blogs et donc accessible à tout un chacun. C’est donc en soi un phénomène émergent et durable, y compris et surtout à l’échelle des changements politiques et sociaux intervenus à l’échelle mondiale, durant la même période. Par contraste, donc, si le net a joué évidemment un rôle fondamental en termes d’évolution des infrastructures économiques et sociales, on ne peut que constater qu’il n’a pas vraiment joué le même rôle en termes de superstructures des mouvements politiques et sociaux, contrairement à ce qui est souvent revendiqué dans telle ou telle « étude » sur le sujet.

    S’il a joué un rôle, c’est donc un rôle nettement conservateur, à plus d’un titre, des superstructures sociales et politiques préexistantes.

    Un rôle réactionnaire, en fait, même, par rapport aux changements possibles, et même nécessaires, et dont certains pourtant rendus potentiellement possibles par son principe même d’interactivité.

    Réactionnaire au sens premier du terme, selon lequel il a donc fait obstacle à l’expression concrète de ces changements, c'est-à-dire à leur concrétisation dans la pratique.

    Pourtant, ici, deux réflexions s’imposent :

    _Jusqu’à un passé relativement récent, on ne peut pas dire que la « liberté d’expression » ait été en cause dans cet état de fait, ni même, tout étant relatif, qu’elle le soit  radicalement davantage aujourd’hui, malgré l’efficacité des algorithmes de censure : ils sont un frein considérable et efficace mais pas encore une « gomme » radicale, en terme d’interactivité potentielle.

    _Jusqu’à présent, également, on ne peut pas non plus parler d’internet comme une « entité » en soi, même si cela peut changer rapidement, avec l’extension de l’IA. (**)

    La configuration générale actuelle de l’internet est donc établie non pas par les internautes, mais bien par les autorités « médiatiques » des classes dominantes. Le « dosage » des différents types d’expression que l’internaute y rencontre est  donc nettement étudié et contrôlé pour y faire « apparaître », selon les demandes des internautes, une « vision » du monde qui leur donne l’illusion d’une « liberté d’expression », d’un « pluralisme », etc…, mais sans que ce qui pourrait déboucher sur des changements sociaux réels ne puisse y apparaître comme une perspective réellement séduisante et suscitant le passage à l’action concrète pour sa réalisation.

    Mais plus habilement encore, le contrôle « algorithmique » du net fait qu’avec quelques termes « personnalisés »,  l’internaute se trouve assez rapidement face à quelques prolongements de l’univers mental qu’il y a déjà apporté lui-même, de sorte que le net devient pour lui, sans même qu’il en soit conscient, la plupart du temps, bien davantage un « miroir » reflétant son propre univers mental qu’une « fenêtre » ouverte sur le monde et sur d’autres « perspectives », à tous points de vue.

    L’internaute éprouve ainsi rapidement un sentiment d’ « expansion » de son propre univers mental, et la tendance instinctive est donc aussitôt de chercher davantage d’ « expansion » de son univers mental, plutôt que la confrontation avec des éléments de réalité qui puissent remettre en cause ce sentiment de « confort » intellectuel expansif et extensible.

    Et paradoxalement, à priori, même au fil des « débats », chacun fait de son post une nouvelle « extension » de son propre univers mental, plutôt qu’une « passerelle » vers les univers mentaux d’autres intervenants. Le fait est donc ainsi simplement que trente ans d’« interactivité » des blogueurs sur le net sont essentiellement trente ans de « dialogues de sourds », à quelques exceptions près, sans doute, mais trop minoritaires pour avoir un impact quelconque sur la réalité sociale de notre monde.

    Et le banco-centralisme, dans tout ça ?

    L’affirmation ou la négation, pour lui, de l’émergence et de l’existence du phénomène banco-centraliste est le point simple et unique du bref post de « lucifer-Damien Costy » sur VLR.

    On ne reviendra pas, ici, sur le fait que les rares déterminants cités par lui sont précisément des éléments de la définition même du banco-centralisme.

    C’est déjà, à ce titre, plutôt un élément en faveur d’une évaluation positive, tout étant relatif, de sa perception de la réalité du phénomène lui-même.

    La réaction majoritaire des lecteurs du sujet étant plutôt précisément une « non-réaction », un déni par le silence, en quelque sorte, ou bien une négation de fait par le simple « échappatoire » de parler d’autre chose, en regard du sujet éventuellement « commenté » : le « non-commentaire » néanmoins expressément formulé, même si « indirectement » !

    Face à un élément qui ne rentre pas dans le schéma des « univers mentaux » douillettement installés sur le net, « échappatoire » et silence sont deux formes de contorsions intellectuelles pour éviter la confrontation avec le réel.

    « Lucifer » a quant à lui trouvé un autre truc : donner au nouveau phénomène le nom d’un autre, préexistant, pour le faire rentrer sans heurt dans son petit « enfer » personnel.

    Mais ce qui « préexiste » au nouveau est aussi parfois ce qui disparaît avec son émergence, ou peu après.

    « Peu après », ce qui peut donc impliquer une période transitoire de coexistence des deux phénomènes.

    « Peu après », ce qui, en termes de période historique, peut être relativement long, en regard d’une durée de vie humaine. Ce qui peut rendre le nouveau, pour la période « transitoire », difficile à distinguer de l’ancien.

    La base de l’expansion du capitalisme, pour Marx, c’est son élargissement par le travail productif humain, et, pour l’essentiel, par celui du prolétariat industriel. Pour Marx, différentes formes du capital ont précédé l’émergence du capital industriel, mais il est clair que le capitalisme tel qu’il le définit, aussi bien dans les Grundrisse que dans Le Capital, c’est le capitalisme industriel.

    L’expansion du capitalisme, selon Marx, se fait donc suivant la loi de la valeur, telle que précisément liée au travail productif du prolétariat industriel. Dès son époque déjà, avec la baisse tendancielle du taux de profit, elle dépend donc de l’expansion du prolétariat industriel.

    Contrairement à une lecture biaisée par le contexte idéologique, et surtout, ultérieur, la fin du capitalisme est d’abord et avant tout liée à celle du prolétariat industriel, à sa fin totale, évidemment, mais déjà à sa réduction, en proportion de l’investissement en capital fixe, c'est-à-dire en machinerie, essentiellement, et en machinerie de plus en plus automatisée, donc, telle que déjà émergente du vivant de Marx, à l’époque de la machinerie à vapeur.

    Évidemment, la période d’expansion du capitalisme et du prolétariat industriel, qui s’est achevée, en France, au milieu des années 70 du siècle dernier, n’est pas allée sans crises qui auraient pu entraîner sa fin « révolutionnaire », en quelque sorte « prématurée » par rapport à son cycle « naturel » complet, et c’est bien ce que Marx espérait et exprimait déjà, à l’occasion, dans ses écrits, et d’autres auteurs marxistes à la suite, mais cela ne signifie pas pour autant que la fin du capitalisme soit nécessairement le fruit des luttes sociales : au contraire, dans sa période de rétractation, et plus elle avance, et plus il se rapproche de sa fin « naturelle », faute d’une quantité suffisante de plus-value, même « relative » à extraire du prolétariat industriel, pour son élargissement, et même, son simple renouvellement, en proportion des investissements nécessaires en capital fixe, stériles en termes de plus-value, mais incontournables, en termes de concurrence « mondialisée ».

    Le capital fixe, c’est toujours du capital, évidemment, mais dans la mesure où il n’est plus suffisamment « irrigué » par le travail productif humain, son cycle de renouvellement, en termes d’investissements, repose donc essentiellement sur le cycle de la dette, qu’elle soit publique ou privée, et le « profit capitaliste » « comptabilisé » aussi bien sur le bilan de l’entreprise que sur le compte en banque du « capitaliste » n’est plus qu’une fraction ainsi formellement « capitalisée » de la dette globale du système, « irriguée », elle, par les « liquidités » déversées par les banques centrales : de l’argent créé ex-nihilo et non pas de la « valeur », au sens réellement capitaliste du terme, extraite du travail productif humain.

    La « valeur » de la production n’est plus, pour l’essentiel, que la « valeur » d’amortissement et de renouvellement du capital fixe, déjà essentiellement de la dette, et le « bénéfice » de ce « capitaliste » une fraction de l’élargissement de la dette banco-centralisée : c’est pourquoi on ne parle plus de « capitalisme », mais bien de banco-centralisme.

    Évidemment, dans la période de « transition », il y a toute une gamme de situations possibles entre l’« ancien » capitalisme, réellement digne de ce nom et le nouveau banco-centralisme, émergent.

    Mais ce que nous enseigne l’histoire économique du monde, depuis la crise de 2007-2008, c’est bien que le mouvement vers le « nouveau » système de domination de classe, banco-centraliste, est irréversible, tout comme l’était le mouvement vers le capitalisme industriel, au début du XIXème siècle.

    La lutte contre les vestiges du capitalisme n’est évidemment pas forcément dénuée de sens, mais une réelle alternative sociale ne pourra se construire que dans la lutte contre le banco-centralisme.

    Luniterre

     

     

    (* http://ekladata.com/HMGz1l6MJ8fwxciCSBJjH_RIMaA/Quelques-perles-luciferiennes-de-Damien-Costy-.pdf )

     

    (**  J'ai testé ChatGPT: les questions qui fâchent...

    http://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145 )

     

    J'ai testé ChatGPT: les questions qui fâchent...

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-ma-rencontre-sur-le-web-avec-lucifer-et-de-quelques-conclusions-a-e-a215500265

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