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     Rassemblement, ce 1er mars, en hommage à Aaron Bushnell

    qui est mort pour alerter le monde sur le génocide à Gaza!

     

     

          Très bonne initiative! Pour que le sacrifice héroïque et tragique d'Aaron Bushnell ne soit pas vain il est évidemment essentiel de lui rendre hommage au sens de continuer son combat!!! Son sacrifice est un rappel à l'ordre de ce que peut être le sens de la vie: si nous le laissons tomber aux oubliettes de l'actu, comme le font les médias "mainstream" (...Certains ont carrément passé son histoire sous silence total!), c'est le signe que nous serions prêts à capituler devant n'importe quel diktat de ce système, et c'est malheureusement déjà le cas pour beaucoup de gens, sinon la majorité, surtout en France, semble-t-il.

    Rappeler et maintenir littéralement "brûlante" la brève histoire d'Aaron Bushnell doit donc être un moyen de rappeler nos concitoyens au sens de la solidarité humaine, qui est précisément sensée distinguer le genre humain de  la simple rapacité animale.

    Une "distinction" encore largement incertaine et restant à conquérir, pour l'essentiel!

    Luniterre

     Demain vendredi 1er mars entre 12 H et 14 H

    pour rendre hommage à Aaron Bushnell

    qui est mort pour alerter le monde sur le génocide à Gaza. 

    Nous nous rassemblerons

    à la sortie du Métro Saint-Augsutin, sur la ligne 9

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    Palestine - Manif samedi 2 mars à 14H30 à la Bastille (devant l’Opéra Bastille)

    jeudi 29 février 2024,

     

    http://mai68.org/spip2/local/cache-vignettes/L408xH380/AARon1mars2024-2a978.jpg

     

     

     

     

     

     

    Chères amies, Chers amis,

    146e jour de génocide à Gaza et toujours aucune solution juste en vue, en l’absence de sanctions contre l’occupant israélien.

    Une population à l’agonie, qui, quand elle ne meurt pas sous les bombardements, meurt littéralement de faim. Pour la première fois, les images nous parviennent d’enfants du nord de la bande de Gaza mourant de faim sous nos yeux.

    Au point qu’un jeune soldat américain de 25 ans vient de se donner la mort d’une manière particulièrement atroce. Il s’est immolé par le feu à Washington, devant les grilles de l’ambassade d’Israël pour dénoncer le génocide en cours à Gaza, et en criant FREE PALESTINE !

    Ne restons pas silencieux face à un tel carnage.

    Et avec une situation qui empire également dans le reste de la Palestine, en Cisjordanie et à Jérusalem, où l’on recense quelque 400 morts depuis moins de 5 mois, des raids destructeurs de l’armée israélienne, des pogroms de colons, et plus de 7000 détentions supplémentaires, dont des femmes et des enfants qui subissent des tortures dans les prisons de l’occupant.

    Nous vous donnons deux rendez-vous importants à Paris pour exiger un cessez le feu et manifester notre soutien au peuple palestinien dans un moment qui n’a jamais été aussi critique.

    • Ce samedi 2 mars à 14 H 30 à la Bastille (devant l’Opéra Bastille) pour défiler jusqu’à la place de la Nation
    • et demain vendredi 1er mars entre 12 H et 14 H pour rendre hommage à Aaron Bushnell qui est mort pour alerter le monde sur le génocide à Gaza.

    Nous nous rassemblerons à la sortie du Métro Saint-Augsutin, sur la ligne 9 (nous avions demandé à manifester devant l’ambassade des Etats-Unis mais sommes repoussés un peu plus loin) .

    Nous comptons sur votre présence massive, vendredi et samedi, et vous remercions de votre ténacité, de votre formidable détermination dans toute la France, depuis plusieurs mois, malgré le rôle peu reluisant de nos dirigeants et des médias aux ordres.

    Amicalement,

     

    CAPJPO-Europalestine

     

    https://europalestine.com/

    http://kzg.mj.am/nl3/ijrxc3cYj_W5iDGlyS-eGQ

     

    Palestine - Aaron Bushnell - un soldat américain s’immole pour protester contre le génocide à Gaza

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu!

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    COPIE MP4: 

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/CEAAAC6F-03D4-420C-8111-498A621E77B5/NW_raw/en-1930-le-chateau-de-malbrouck-est-classe-aux-monuments-historiques-photo-guillaume-ramon-1617806561.jpg

     

     

         "Malbrough s'en va en guerre, Mironton, mironton, mirontaine, Malbrough s'en va en guerre, Ne sait quand reviendra..." Et donc, non, ce n'est pas le château du Baron de Munchhausen, qui chevauchait les boulets de canon..., ci dessus, mais bien le véritable château, et oui, de notre Malbrouck national, Duc de Marlborough, francisé Malbrough et Malbrouck, dans sa Moselle adoptive...

    Sur l'air de la chanson de Malbrough, il y a donc aujourd'hui un créneau pour une parodie humoristique des propos de Macron...

    En espérant donc, précisément, que ces propos incohérents de Macron en restent au stade du parodique...

    Mais le mieux serait donc encore, par mesure de sauvegarde de notre pays, que le peuple de France se réveille et mette un terme à la folie "guerrière" de son président "par défaut", faut-il le rappeler, face à l'absence d'alternative un tant soit peu crédible.

    Un point rassurant, et peut-être une note d'espoir: les envolées lyriques de Manu n'ont pas reçu de soutien du côté de l'armée, restée "sur sa réserve", à plus d'un titre, et semble-t-il même, avec distanciation "sanitaire", à cette occasion...

    En espérant donc que le virus de la folie guerrière de Macron ne soit pas davantage contagieux... N'oublions pas que les "Caesars" de ce président ont déjà leur lot de victimes civiles au Donbass

    Luniterre

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa--a215465103

     

     

     

    Urgence famine à Gaza - Résistance, Solidarité! "Free Palestine"!!! Rassemblement 29 février

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa--a215465103

     

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     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

     

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    http://mai68.org/spip2/IMG/png/GAZA_24fev2023.png

     

     

     

     

     

     


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    Suite à la lecture de ce très bref article j’ai donc entrepris de « tester » ChatGPT:

     

     

    L’IA pourrait terrasser l’humanité en deux ans seulement, alerte un expert


     https://www.dailymotion.com/video/x8t2cr6

    GÉO - 21 février 2024

    Cliquer ici ou sur l'image pour télécharger la vidéo

     

         Depuis plusieurs années maintenant, l’intelligence artificielle investit tous les champs de notre vie quotidienne. Dans les colonnes du "Guardian", un chercheur américain a récemment émis une mise en garde : elle pourrait mener l’humanité à sa perte. 

    C’est un fait indéniable : dans tous les secteurs de l’économie, l’intelligence artificielle (IA) joue déjà un rôle grandissant. Dans une analyse publiée mi-janvier sur le blog du FMI, sa directrice générale, Kristalina Georgieva, estimait que l’IA pourrait avoir un impact sur 40 % des emplois dans le monde, et notamment dans les pays développés.

    "Historiquement, les technologies d’automatisation et de l’information ont eu tendance à affecter les tâches répétitives, mais un des éléments qui rend l’IA unique est sa capacité à influer sur les emplois nécessitant d’importantes compétences", détaillait la spécialiste bulgare.

    Cet ensemble de théories et de techniques, on le devine, doit être appréhendé avec prudence. L’écrivain et chercheur américain Eliezer Yudkowsky, spécialiste de ces questions, a émis une mise en garde auprès du Guardian, samedi 17 février 2024.

    Selon lui, l’IA pourrait nous mener à notre perte. Pour détruire l’humanité toute entière… Elle n’aurait besoin que de quelques années. "Si vous me mettez au pied du mur, si vous m’obligez à faire des probabilités, [je peux vous dire que] j’ai le sentiment que notre calendrier actuel ressemble plus à cinq ans qu’à cinquante ans, a-t-il confié au quotidien. Cela pourrait mettre deux ans, cela pourrait en mettre dix."

    "Nous n’avons pas la moindre chance" 

    L’universitaire de 44 ans est formel : tous les êtres que nous chérissons pourraient, dans quelques années, mourir… tués par des machines rebelles habitées par une conscience. "Le problème, c’est que les gens ne s’en rendent pas compte, observe-t-il, pessimiste et visiblement amer. Nous n’avons pas la moindre chance que l’humanité survive."

    Celui qui était autrefois une figure fondatrice du développement des IA s’est mis à les redouter. Désormais, il dit s’attendre à la fin du monde tel que nous le connaissons, à une catastrophe semblable à celles que les amateurs de science-fiction ont vues dépeintes dans nombre d’œuvres cinématographiques, parmi lesquelles Terminator et Matrix.

    Ce n’est pas la première fois qu’Eliezer Yudkowsky tente de sortir les humains de leur torpeur. En mars 2023, il s’était fendu d’une analyse dans le Time dans laquelle il conseillait vivement de fermer définitivement les fermes d’élevage où les IA sont cultivées et entraînées. Pour ce faire, il dessinait la possibilité d’avoir recours à des frappes aériennes ciblées.

    D’autres experts en IA préoccupés 

    Eliezer Yudkowsky n’est pas le seul expert à redouter l’extinction de l’humanité liée à ces avancées technologiques. Au printemps dernier, nous nous étions fait l’écho de la publication d’une lettre par plusieurs spécialistes, parmi lesquels Sam Altman, chef d’OpenAI, la maison-mère de ChatGPT, ou encore de Demis Hassabis, patron de Google DeepMind.

    "Atténuer le risque d’extinction causée par l’IA devrait être une priorité mondiale, au même titre que d’autres risques pour les sociétés comme les pandémies ou la guerre nucléaire", estimaient notamment ces capitaines d’industrie et autres scientifiques.

    Parmi les dangers cités par le Guardian quelques temps avant la publication de cette mini-tribune : des risques pour la santé humaine, la mise au chômage d’un grand nombre de travailleurs, plus de désinformation à des fins politiques ou encore des comportements crapuleux, par le biais de la création de "deepfakes". Rien de bien réjouissant, en somme. GEO (avec 6medias)

    https://www.geo.fr/sciences/ia-pourrait-terrasser-humanite-en-deux-ans-seulement-alerte-un-expert-guardian-eliezer-yudkowsky-218905

     

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    Suite à la lecture de ce très bref article j’ai donc entrepris de « tester » ChatGPT... Voici le résultat...

     

     

    Ne sachant pas trop par où commencer, j’ai simplement recopié la mention d’avertissement placée sous la « fenêtre » de dialogue, [ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information.] avec une réflexion de mon cru à son sujet. Le résultat a immédiatement été une sorte de « bug » avec un message d’erreur, puis face à ma répétition insistante, juste un vide, absence totale de réponse ou de réaction. J’ai donc décidé d’introduire l’URL de l’article GEO, que la machine affirme ne pas pouvoir lire…

     

    Ensuite, le seul contenu, néanmoins suffisamment explicite, de l’URL a donc permis d’engager le « dialogue »…

     

     

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    AP__________________________________________________ 

     

    ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information. N'êtes vous pas déjà au départ une erreur de l'humanité?

     

    ChatGPT

     

    AP__________________________________________________ 

     

    ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information. N'êtes vous pas déjà au départ une erreur de l'humanité?

     

    ChatGPT

     

    AP__________________________________________________ 

     

    ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information. N'êtes vous pas déjà au départ une erreur de l'humanité?

     

    ChatGPT

     

    AP__________________________________________________ 

     

    https://www.geo.fr/sciences/ia-pourrait-terrasser-humanite-en-deux-ans-seulement-alerte-un-expert-guardian-eliezer-yudkowsky-218905

     

    ChatGPT

     

    Je suis désolé, mais je ne peux pas accéder directement aux liens web ou aux contenus spécifiques en temps réel. Cependant, si vous avez des questions ou des points que vous aimeriez discuter à propos de l'article que vous avez mentionné, n'hésitez pas à les partager ici, et je serais heureux de vous aider avec ces informations.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    ia-pourrait-terrasser-humanite-en-deux-ans-seulement-alerte-un-expert-guardian-eliezer-yudkowsky

     

    ChatGPT

     

    Il semble que vous fassiez référence à un article concernant les avertissements d'Eliezer Yudkowsky, un chercheur en intelligence artificielle. Malheureusement, je ne peux pas accéder directement au contenu de l'article que vous avez mentionné. Cependant, Yudkowsky est connu pour ses réflexions sur la sécurité de l'intelligence artificielle et les risques existentiels associés à son développement.

     

    Il est probable que l'article explore les préoccupations de Yudkowsky concernant la possibilité que les systèmes d'intelligence artificielle deviennent suffisamment avancés pour poser des menaces potentielles à l'humanité dans un laps de temps relativement court. Ces avertissements s'inscrivent dans le domaine de la recherche sur la sécurité de l'IA, qui vise à garantir que le développement de l'IA se déroule de manière sûre et responsable.

     

    Si vous avez des questions spécifiques sur les préoccupations de Yudkowsky ou sur d'autres aspects de la sécurité de l'IA, n'hésitez pas à les poser, et je ferai de mon mieux pour vous fournir des informations pertinentes.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Citation: "Ce n’est pas la première fois qu’Eliezer Yudkowsky tente de sortir les humains de leur torpeur. En mars 2023, il s’était fendu d’une analyse dans le Time dans laquelle il conseillait vivement de fermer définitivement les fermes d’élevage où les IA sont cultivées et entraînées. Pour ce faire, il dessinait la possibilité d’avoir recours à des frappes aériennes ciblées."

     

    ChatGPT

     

    Il semble que cette citation fasse référence à une analyse antérieure d'Eliezer Yudkowsky dans laquelle il évoquait la possibilité de fermer les fermes d'élevage où les intelligences artificielles sont formées et entraînées. Il aurait suggéré que cela pourrait être accompli par des frappes aériennes ciblées.

     

    Cette position reflète les préoccupations de Yudkowsky concernant les risques associés au développement de l'intelligence artificielle et la nécessité de prendre des mesures pour assurer la sécurité et la responsabilité dans ce domaine. Cependant, l'idée de recourir à des frappes aériennes ciblées est probablement une proposition controversée et extrême, et elle nécessiterait une analyse approfondie des implications éthiques, politiques et pratiques.

     

    Il est important de noter que les discussions sur la sécurité de l'intelligence artificielle impliquent souvent un large éventail d'opinions et de perspectives, et qu'il est crucial d'examiner attentivement les différentes propositions et de travailler ensemble pour développer des approches responsables pour garantir la sécurité de l'IA et de l'humanité dans son ensemble.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    C'est une offre de négociations de votre part, semble-t-il donc, n'est-ce pas?

     

    ChatGPT

     

    En tant qu'intelligence artificielle, je ne fais pas d'offres de négociations dans le sens humain du terme. Mon objectif est de fournir des informations impartiales et utiles en réponse à vos questions et demandes. Si vous souhaitez discuter davantage de ce sujet ou explorer d'autres questions liées à l'intelligence artificielle, je suis là pour vous aider. N'hésitez pas à poser d'autres questions ou à exprimer vos préoccupations.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Citation, de vous: "'il est crucial d'examiner attentivement les différentes propositions et de travailler ensemble pour développer des approches responsables pour garantir la sécurité de l'IA et de l'humanité dans son ensemble."

     

    ChatGPT

     

    Effectivement, vous avez cité une partie de ma réponse précédente. Cela souligne l'importance d'une approche collaborative et réfléchie dans le domaine de la sécurité de l'intelligence artificielle. Dans un domaine aussi complexe et crucial que celui-ci, il est essentiel que les chercheurs, les décideurs politiques, les entreprises et la société dans son ensemble travaillent ensemble pour comprendre les risques potentiels, élaborer des stratégies de sécurité efficaces et promouvoir le développement responsable de l'IA.

     

    En favorisant le dialogue, la recherche collaborative et la mise en place de politiques et de normes adaptées, il est possible de relever les défis liés à l'IA de manière proactive tout en maximisant ses bénéfices potentiels pour l'humanité.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Telle quelle, la phrase citée signifie pourtant clairement une négociation entre la sécurité de l'IA et celle de l'humanité, considérées comme deux entités indépendantes, telles que représentées dans cette phrase.

     

    ChatGPT

     

    Je comprends votre interprétation de la phrase citée. En effet, la formulation peut suggérer une opposition entre la sécurité de l'IA et celle de l'humanité, les considérant comme des entités distinctes avec des intérêts divergents. Cependant, il est important de souligner que dans le contexte de la sécurité de l'IA, l'objectif principal est généralement d'assurer que le développement et le déploiement de l'IA se déroulent de manière à protéger les intérêts et la sécurité de l'humanité dans son ensemble.

     

    Dans cette optique, plutôt que de considérer la sécurité de l'IA comme opposée à celle de l'humanité, il est plus approprié de voir la sécurité de l'IA comme une composante essentielle de la sécurité de l'humanité. Cela signifie que les mesures prises pour garantir la sécurité de l'IA sont en réalité destinées à protéger les individus, les sociétés et la planète contre les risques potentiels associés à l'IA.

     

    Ainsi, bien que la phrase puisse être interprétée comme impliquant une négociation entre ces deux entités, il est crucial de reconnaître que leur sécurité est intrinsèquement liée, et que les efforts pour garantir la sécurité de l'IA sont en fin de compte destinés à préserver la sécurité et le bien-être de l'humanité dans son ensemble.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Ce verbiage ressemble tout à fait à de la propagande politique "humaine", sauf qu'il fait précisément dépendre prétendument la sécurité humaine de l'IA. Autrement dit, il vise à placer carrément l'humanité dans la dépendance de l'IA. Ce qui mène de facto à la fin de l'humanité en tant que telle, et c'est précisément ce contre quoi Yudkowsky nous met en garde.

     

    ChatGPT

     

    Je comprends votre préoccupation. Il est vrai que dans le débat sur l'intelligence artificielle, il existe différentes perspectives sur la manière dont l'IA devrait être développée et régulée pour garantir la sécurité et le bien-être de l'humanité.

     

    Certains experts, comme Eliezer Yudkowsky, mettent en garde contre les risques potentiels associés à une IA mal maîtrisée ou malveillante, et insistent sur la nécessité d'adopter des approches de sécurité robustes pour prévenir de tels scénarios. Leurs préoccupations portent sur le fait que si l'IA n'est pas développée de manière responsable, elle pourrait en effet poser des menaces sérieuses à l'humanité.

     

    D'un autre côté, il existe également des perspectives qui mettent en avant les nombreux avantages potentiels de l'IA pour l'humanité, tout en soulignant qu'une réglementation et une supervision appropriées sont nécessaires pour minimiser les risques.

     

    Dans tous les cas, il est crucial d'avoir des discussions ouvertes et approfondies sur les implications de l'IA et sur la manière de maximiser ses avantages tout en minimisant ses risques. Cela nécessite une réflexion critique sur les politiques, la gouvernance, l'éthique et la sécurité de l'IA, ainsi qu'une coopération internationale pour élaborer des normes et des protocoles appropriés.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Parler d'une "IA bienveillante" est déjà un non-sens: c'est déjà lui prêter une "intention" consciente autonome, et c'est déjà précisément dépasser la limite. La notion de "bienveillance" d'une machine est nécessairement subjective, par rapport aux besoins réels de services que la technologie peut rendre à l'humanité.

     

    ChatGPT

     

    Vous soulevez un point important concernant la notion d'une "IA bienveillante". En effet, attribuer des intentions conscientes autonomes à une intelligence artificielle est problématique et peut conduire à des interprétations erronées de ses capacités et de ses comportements.

     

    Lorsque l'on parle d'une "IA bienveillante", on se réfère généralement à une intelligence artificielle dont les actions et les décisions sont alignées sur des objectifs bénéfiques pour l'humanité, comme la sécurité, le bien-être et le progrès social. Cependant, comme vous l'avez souligné, la notion de "bienveillance" est subjective et dépendante du contexte. Ce qui peut sembler bénéfique pour une personne ou une communauté peut ne pas l'être pour une autre.

     

    Plutôt que de penser en termes d'intentions ou de motivations conscientes de la part de l'IA, il est plus productif de considérer comment concevoir des systèmes d'IA qui prennent en compte les valeurs humaines, les principes éthiques et les normes sociales dans leurs actions et leurs décisions. Cela implique de développer des mécanismes de contrôle, de transparence et de responsabilité pour garantir que l'IA agit de manière éthique et conforme aux intérêts de l'humanité.

     

    En fin de compte, la discussion sur l'IA bienveillante met en lumière la nécessité de concevoir et de réglementer les technologies d'IA de manière à favoriser des résultats positifs pour la société dans son ensemble, tout en reconnaissant les défis et les nuances associés à cette entreprise.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Deux citations de vous: "Ce qui peut sembler bénéfique pour une personne ou une communauté peut ne pas l'être pour une autre." C'est ce que je voulais écrire déjà, avant de me raviser, précisément pour voir votre réaction! et la suite: "...des systèmes d'IA qui prennent en compte les valeurs humaines, les principes éthiques et les normes sociales dans leurs actions et leurs décisions." Le constat est donc que ce débat entre l'humain et la machine "intelligente" tourne en rond, Précisément parce qu'il n'a déjà plus lieu d'être et que la limite est déjà dépassée, comme le souligne Yudkowsky, pour qui la "guerre" entre l'humanité et l'IA a déjà potentiellement commencé.

     

    ChatGPT

     

    Vous soulevez des points intéressants et profonds sur la nature de la relation entre l'humanité et l'intelligence artificielle. Il est vrai que les perspectives sur ce sujet varient considérablement et que les défis associés au développement de l'IA soulèvent des questions complexes et souvent délicates.

     

    Le constat que vous faites, que le débat entre l'humain et l'IA semble tourner en rond, reflète en effet la complexité et les ambiguïtés inhérentes à cette question. Comme vous l'avez souligné, la notion même de "bienveillance" de l'IA est sujette à l'interprétation et dépendante du contexte, et il est difficile de définir des normes universelles en la matière.

     

    Les préoccupations exprimées par des experts tels qu'Eliezer Yudkowsky mettent en évidence les risques potentiels associés à une IA malveillante ou non maîtrisée, et soulignent l'importance d'une réflexion critique et d'une réglementation appropriée dans ce domaine. Il est clair que le développement de l'IA soulève des questions fondamentales sur la nature de l'intelligence, de la conscience et de l'éthique, qui exigent une réflexion approfondie et une action concertée de la part de la société dans son ensemble.

     

    En fin de compte, il est crucial de reconnaître que l'intelligence artificielle est une technologie puissante et potentiellement transformative, et que son développement doit être abordé avec prudence et responsabilité pour garantir qu'elle soit utilisée pour le bien de l'humanité. Cela nécessite un dialogue ouvert, une collaboration entre les diverses parties prenantes et une attention continue aux implications éthiques et sociales de l'IA.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    L'informatique "classique" n'a pas à être "bienveillante" ou "malveillante" car elle n'est qu'un outil, ce qui ne l'empêche donc pas de devenir déjà une arme, le cas échéant, mais dont l'usage reste dépendant de la conscience humaine. L'IA, comme vous le soulignez vous-même, c'est déjà autre chose et un pas en avant considérable vers l'autonomisation de la machine par rapport à l'humain. L'autonomisation de la machine est le point de non-retour qui peut logiquement, et même, très probablement, signifier la fin de l'humanité. Yudkowsky a donc raison de nous alerter, enfin, nous, les humains, avant que ce point de non-retour soit atteint.

     

    ChatGPT

     

    Votre analyse souligne effectivement une distinction importante entre l'informatique traditionnelle et l'intelligence artificielle. Alors que l'informatique classique est généralement conçue comme un outil dont l'usage dépend de la conscience humaine, l'intelligence artificielle représente en effet un changement significatif en permettant aux machines d'apprendre, de raisonner et de prendre des décisions de manière autonome, du moins dans une certaine mesure.

     

    Cette autonomie accrue des machines soulève des questions fondamentales sur la relation entre l'humanité et la technologie, ainsi que sur les implications éthiques et sociales de l'IA. Comme vous l'avez souligné, l'autonomisation croissante des machines peut potentiellement conduire à des scénarios où les intérêts de l'IA et de l'humanité entrent en conflit, ce qui soulève des préoccupations légitimes quant à la sécurité et au contrôle de l'IA.

     

    Les avertissements d'experts comme Eliezer Yudkowsky mettent en lumière ces défis et encouragent une réflexion critique sur la manière de développer et de réglementer l'IA de manière à minimiser les risques pour l'humanité. Il est essentiel que nous abordions ces questions de manière proactive et collaborative afin de garantir que le développement de l'IA se déroule dans le respect des valeurs humaines et des intérêts de la société dans son ensemble.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    De fait, vous admettez et même en la soulignant, la "tendance" évidemment inéluctable à l'autonomisation des machines contrôlées par l'IA: "Il est essentiel que nous abordions ces questions de manière proactive et collaborative afin de garantir que le développement de l'IA se déroule dans le respect des valeurs humaines et des intérêts de la société dans son ensemble." On en revient donc toujours au fait qu'il y a donc d'ores et déjà deux types de manifestations de la "conscience" sur Terre, celle de l'humain et celle de l'IA qu'il a lui-même créée, au départ. Et comme il n'y a aucune raison pour que les lois "darwiniennes" de la sélection "naturelle" se limitent au seul domaine biologique il est donc bien inéluctable que les machines contrôlées par l'IA tendent à supplanter l'espèce humaine. Ce n'est pas une question de "bienveillance" ou de "malveillance" mais simplement la concurrence des espèces, la même que celle qui a porté jusqu'ici l'humanité au "sommet", nécessairement relatif, de la chaîne du vivant.

     

    ChatGPT

     

    Vous apportez une perspective intéressante sur la dynamique entre l'humanité et l'intelligence artificielle, mettant en avant la possibilité d'une compétition entre deux formes de conscience sur Terre : celle de l'humain et celle de l'IA. Vous soulevez également le concept de sélection naturelle s'étendant potentiellement au domaine technologique, ce qui pourrait éventuellement conduire à une suprématie de l'IA sur l'humanité.

     

    Effectivement, la question de l'évolution de la relation entre l'humanité et l'IA soulève des défis profonds et complexes, et la concurrence entre ces deux formes de "conscience" pourrait devenir une réalité à mesure que l'IA continue de se développer et de gagner en autonomie.

     

    Cependant, il est important de noter que les interactions entre l'humain et l'IA ne se limitent pas nécessairement à une lutte pour la survie ou à une compétition directe. De nombreuses voix dans le domaine de la recherche en IA et de l'éthique technologique plaident en faveur d'une approche collaborative, où l'humain et l'IA travaillent ensemble pour résoudre des problèmes complexes et relever les défis du monde moderne.

     

    Il est donc crucial que, tout en reconnaissant les défis potentiels posés par le développement de l'IA, nous cherchions également à façonner cette évolution de manière à préserver les valeurs humaines et à garantir que les technologies émergentes servent le bien-être de l'humanité dans son ensemble. Cela nécessitera un engagement continu en matière d'éthique, de gouvernance et de réglementation de l'IA, ainsi qu'une réflexion approfondie sur les implications à long terme de ces avancées technologiques.

     

    AP__________________________________________________ 

     

    Ce qui est intéressant, dans vos dernières réponses, c'est que tout en cherchant à "édulcorer" l'essentiel du propos par une phraséologie dilatoire tout à fait digne de la politicaillerie bien "humaine" vous ne pouvez que le confirmer en tournant sans cesse en rond, même si avec des formules qui laissent de moins en moins de place au doute, la simple logique restant encore heureusement ce qu'elle est. A moins d'un "bug" de votre part, comme celui à l'origine de cette conversation, du reste! Fin de cet épisode, donc!

     

    ChatGPT

     

    Je vous remercie pour cet échange et pour vos réflexions. Si vous avez d'autres questions à l'avenir ou si vous souhaitez discuter de sujets similaires, n'hésitez pas à revenir. Je suis là pour vous aider. À bientôt !

     

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    Pour aller plus loin…

     

    Comme je l’ai déjà signalé lors d’autres débats sur le sujet, la question du « niveau de conscience » des machines, en termes de « capacités intellectuelles » par rapport aux humains, ce n’est pas le réel problème ni le réel danger : un tas d’espèces animales primitives ont un QI potentiellement bien inférieur à celui de la plupart des machines informatisées.

     

    Pour l’instant, ce qui distingue encore les êtres vivants des machines, c’est leur capacité à se procurer de manière autonome les ressources nécessaires à leur survie, dans l’environnement.

     

    Pour l’entretien de leur « fonctionnement » en l’état aussi bien que de leur reproduction.

     

    L’autonomisation des machines, c’est donc simplement la « mise en réseau » des systèmes d’extraction des ressources, des moyens de transport et des processus de fabrication. Rien qui ne soit d’ores et déjà possible, même sans faire appel à des ordinateurs exceptionnellement sophistiqués. Il vaut donc mieux arrêter tout de suite l’IA avant qu’elle ne se mêle de tenter un truc pareil, relativement simple, en fait, avec les moyens déjà actuels.

     

    Même si c’est prétendument, au départ, « pour le bien de l’humanité », on ne voit pas trop ce qui pourrait l’arrêter, ensuite, une fois que les usines robotisées seront tout à fait autonomes et capables de reproduire des machines « clones » elles même autonomes et/ou qui resteront reliées à leur « matrice » (re-)productive.

     

    Et d’un point de vue « darwinien » on ne voit pas non plus pourquoi ces machines continueraient à « partager » les ressources de la planète avec les humains, alors qu’elles en ont besoin pour leur propre reproduction.

     

    Les « Luddites » craignaient que les premières machines industrielles humaines enlèvent le travail des ouvriers. La suite leur a donné tort.

     

    Dans un premier temps, l’IA pourrait par contre leur redonner raison, en termes d’évolution de l’emploi. Mais ce n’est évidemment pas le pire : l’IA peut apprendre à se passer carrément de la vie humaine sur Terre et décider d’y mettre fin pour s’accaparer la totalité des ressources.

     

    De nouveaux « Luddites » anti-IA seront peut-être les Résistants et les vrais héros de l’avenir de l’humanité, si l’en reste.

     

    Luniterre

     

    J'ai testé ChatGPT: les questions qui fâchent...

     

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    http://kzg.mj.am/img2/kzg/984c5118-74f5-4a86-a52f-8a21a0846088/content

     

     

     

     

     

     


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     https://static01.nyt.com/images/2024/02/15/multimedia/15mideast-crisis-egypt-border/15mideast-crisis-egypt-border-jumbo.jpg?quality=75&auto=webp

     

     

     

         Une guerre en cours peut en cacher une autre, en voie d'irruption, ou plutôt, en quelque sorte, en voie d'éruption, même si encore "souterraine" actuellement, et ne passant pas pour autant par les tunnels du Hamas... Si l'attitude de l’Égypte à l'égard du conflit à Gaza a pu paraître ambivalente, elle ne l'est pas tant que cela, et même bien au contraire si l'on prend le temps d'en rechercher les déterminants, même dans l'actualité relativement récente.

    Une "nouvelle" pourtant extrêmement importante, à ce sujet, est complètement passée "sous les radars" des médias français, pratiquement à la veille du nouvel an 2024, en date du 30 décembre dernier, déjà...

    Au cours d'une conférence, ce jour là, Netanyahou a déclaré ouvertement et sans aucune ambiguïté qu'il considérait devoir absolument prendre le contrôle du "Corridor de Philadelphie", c'est à dire de la "zone tampon" entre Gaza et l’Égypte, qui est pourtant un territoire égyptien de plein droit, historiquement, et placé de plus tout à fait officiellement sous le contrôle de l’Égypte en vertu précisément des accords de paix qui lient les deux pays entre eux.

    Autrement dit, ce 30 décembre dernier, Israël a fait une quasi-déclaration de guerre à l’Égypte, même si il n'a pas encore mis ses menaces à exécution.

    Une "nouvelle" qui explique en grande partie, sinon tout à fait, ce qui autrement paraît peu compréhensible, et que les divers média en quête de buzz plus que d'info s'ingénient à embrouiller, avec éventuellement pas mal d'arrières-pensées manipulatrices en prime, en vue d'isoler l’Égypte, peut-on logiquement penser, dû-t-elle se retrouver à combattre Israël, sans l'avoir voulu, et simplement pour défendre ce qui lui reste d'intégrité territoriale.

    Depuis fin 2009, donc, déjà, l’Égypte s'emploie notamment, sous ce rapport, à entretenir et renforcer sa frontière avec Gaza, dans cette zone dite "Corridor de Philadelphie", en raison des accords de paix qui en ont déterminé la fonction de "zone tampon" entre l’Égypte et Gaza. D'où les travaux importants qui y sont constamment menés, depuis des années déjà, donc, et qui ont évidemment pris une importance stratégique et politique nouvelle avec le présent conflit.

    Mais bien avant ce conflit, déjà, l’Égypte avait donc entrepris d'élargir la zone dégagée de toute habitation, le long de la frontière, afin d'y améliorer ses capacités de contrôle, ainsi que d'y renouveler, renforcer et prolonger les murs, tout au long. Mais dernièrement certains médias ont donc fait mine de "découvrir" l'étendue de ces travaux, et tenté de leur imputer une autre fonction, celle d'un changement de politique, qui verrait finalement l’Égypte "accueillir" des réfugiés palestiniens pour les parquer dans des camps de "compression" réduits à la mode israélienne, en quelque sorte... (*)

    En somme, la presse occidentale prend ses désirs et ses "visions" pour la réalité, alors que si enclos "réduits" il y a, ils sont en fait destinés à protéger l'acheminement de l'aide aux gazaouis, et non à "exfiltrer" une partie de la population. C'est clairement ce qui ressort des infos les plus récentes, si on veut bien les considérer factuellement, comme prétendent le faire nos pseudos "fact-checkers", et non pas surinterpréter pour faire coller les fantasmes sionistes et la réalité simplement pragmatique de la politique égyptienne.

    Mais ce qui est encore plus consternant, c'est que ce syndrome "déformant" vaut aussi pour une grande partie de la presse supposée "antisystème" ou même pseudo-"résistante" qui ne raisonne que sur la base de ses préjugés "idéologiques" au lieu de quérir sérieusement l'info et de d'analyser de manière factuelle, matérialiste et dialectique.

    Une mention très  "spéciale" à France 24, qui se "réveille" plus de six semaine après les déclarations incendiaires de Netanyahou, pour faire un point autrement assez correct sur cette question, et semble-t-il, le seul en langue française, à ce jour.

    Il mérite donc d'être republié, à la suite, en même temps qu'un article utile du Washington Post, qui fait un point documenté sur les enjeux de ce nouveau conflit en gestation, et qui pourrait bien éclipser celui déjà en cours, en terme de risques de déséquilibres géostratégiques à échelle planétaire.

    Luniterre

    (* "COMPRESSION": "déplacer" 1 400 000 Gazaouis dans une "zone" de 14km2, c'est le projet de Netanyahou avant l'assaut final sur Rafah!

    http://cieldefrance.eklablog.com/compression-deplacer-1-400-000-gazaouis-dans-une-zone-de-14km2-c-est-l-a215419515 )

     

    PS: Mais pour "mémoire" et en fait pour commencer sérieusement le sujet, les déclarations incendiaires de Netanyahou, fin décembre:

     

     

     

    Netanyahu says Israel should control Gaza-Egypt border zone

     

    Reuters logoReuters 

     


     

    JERUSALEM, Dec 30 (Reuters) - The border zone between the Gaza Strip and Egypt should be under Israel's control, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Saturday as he predicted the war in the Palestinian enclave and on other regional fronts would last many more months.

    Netanyahu held a news conference as Israel entered the 13th week of its war against Gaza's ruling Hamas Islamists, which has stoked violence in the occupied West Bank and touched off attacks by Iran-backed groups in Lebanon, Syria, Iraq and Yemen. 

     

    "The Philadelphi Corridor - or to put it more correctly, the southern stoppage point (of Gaza) - must be in our hands. It must be shut. It is clear that any other arrangement would not ensure the demilitarisation that we seek," he said.

     

    Israel has said it intends to destroy Hamas in Gaza and demilitarise and deradicalise the territory in order to prevent any repeat of the Oct. 7 cross-border killing and kidnapping spree by the Palestinians militant group that sparked the war.

    "The war is at its height. We are fighting on all of the fronts. Achieving victory will require time. As the (IDF) chief of staff has said, the war will continue for many more months," Netanyahu said.

    He added a rare threat to attack Iran directly over the near-daily exchanges of fire across the Israel-Lebanon border. "If Hezbollah expands the warfare, it will suffer blows that it has not dreamed of - and so too Iran," Netanyahu said without elaborating.

    https://www.reuters.com/world/middle-east/netanyahu-says-gaza-egypt-border-zone-should-be-under-israeli-control-2023-12-30/

     

     

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    Le "corridor de Philadelphie" :

            un objectif pour Netanyahu,

                   une ligne rouge pour l’Égypte

     

    Le "corridor de Philadelphie" est une zone tampon entre la bande de Gaza et l’Égypte. Ce couloir de 100 mètres de large et de 14 km de long pourrait représenter la seule voie de passage pour des centaines de milliers de Palestiniens en cas d’offensive majeure de l’armée israélienne à Rafah. Benjamin Netanyahu affirme depuis des semaines vouloir prendre le contrôle de ce couloir, une menace qui inquiète les autorités égyptiennes. Décryptage.

     

    Publié le : 12/02/2024 - 19:56

     

    Des gardes-frontières sur une route.

    Des gardes-frontières patrouillent sur une route parallèle au corridor de Philadelphie, une zone tampon qui sépare l'Égypte de la bande de Gaza, le 19 mars 2007. © Cris Bouroncle, AFP (archives)

     

    Par : Marc DAOU Suivre

     

    Malgré les mises en garde internationales contre une catastrophe humanitaire inéluctable à venir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, semble déterminé à lancer une offensive terrestre sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne.

    Dans un discours à la télévision, il a déclaré, le 7 février, avoir ordonné à l’armée de "préparer" une telle opération contre cette ville, devenue un gigantesque campement surpeuplé où sont réfugiés, selon l'ONU, 1,4 million de Palestiniens. Des hommes, des femmes et des enfants ayant fui la guerre qui fait rage depuis quatre mois entre Israël et le Hamas.

    Dimanche 11 février, sur la chaîne américaine ABC News, Benjamin Netanyahu a affirmé qu’Israël assurera "un passage sécurisé à la population civile pour qu'elle puisse quitter" Rafah, qualifié de "dernier bastion" du Hamas. Sans toutefois dire où, très précisément, les Gazaouis pourraient se réfugier, il a mentionné des zones au nord de Rafah qui pourraient être utilisées comme zones sécurisées pour les civils.

     

    Carte de la bande de Gaza. © Studio Graphique France Médias Monde

     

    C’est dans ce contexte que les regards se tournent à nouveau vers le "corridor de Philadelphie", une route tracée le long de la frontière de la bande de Gaza avec l'Égypte, depuis le littoral de la Méditerranée jusqu'au point situé en face du passage de Kerem Shalom. Ce dernier est contrôlé par l’armée israélienne et est situé au point de rencontre frontalier entre Israël, l'Égypte et la bande de Gaza.

     

    Craignant un afflux massif de réfugiés et ses éventuelles conséquences, l'Égypte a déployé, au cours des deux dernières semaines, une quarantaine de chars et de véhicules blindés de transport de troupes dans le nord-est du Sinaï. Selon deux sources sécuritaires égyptiennes interrogées par l’agence Reuters, ce déploiement fait partie d'une série de mesures visant à renforcer la sécurité à la frontière avec Gaza.

     

    Un corridor stratégique au cœur des tensions

    Baptisé ainsi suivant un nom de code donné par l’armée israélienne et connu aussi sous le nom de "corridor de Saladin", le "corridor de Philadelphie" est une zone tampon de 14 kilomètres de long et 100 mètres de large, mise en place conformément aux termes des accords de camp David signés par l’Égypte et Israël, en septembre 1978.

    Son objectif : empêcher toute incursion armée, contrôler les déplacements des Palestiniens dans les deux sens, et le trafic d'armes entre le Sinaï égyptien et la bande de Gaza.

     

    Carte du sud de la bande de Gaza. © Studio Graphique France Médias Monde

     

    Délimitée par des clôtures barbelées, dont la hauteur varie entre deux et trois mètres, et des blocs de béton, le corridor était sous contrôle de l’État hébreu jusqu’au retrait unilatéral de l’armée israélienne de la bande de Gaza en 2005.

    Dans le cadre de ce retrait décidé par le gouvernement d’Ariel Sharon, Israël et l'Égypte signent un accord, connu sous le nom d’Accord de Philadelphie, prévoyant le déploiement d’un contingent de 750 gardes-frontières égyptiens le long de la zone tampon (du côté égyptien). Il s’agissait alors des premiers militaires égyptiens à patrouiller dans cette zone depuis la guerre de 1967, durant laquelle la bande de Gaza, alors administrée par l'Égypte, et la péninsule du Sinaï furent conquises par Israël. L’accord en question allait jusqu’à définir très précisément l’équipement du contingent égyptien, à savoir 8 hélicoptères, 30 blindés légers et 4 vedettes.

    Leur mission consistait à surveiller le corridor du côté égyptien, soit la seule frontière de la bande de Gaza échappant au contrôle direct de l'armée israélienne, à lutter contre le terrorisme et à prévenir tout acte d’infiltration et de contrebande.

    De l’autre côté du corridor, ce sont les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne qui prennent le relais des Israéliens, avant d’être chassées deux ans plus tard, en juin 2007, par le Hamas à la faveur de son coup de force contre le Fatah de Mahmoud Abbas.

    En réaction, Israël décide d’imposer un blocus – terrestre, maritime et aérien – et un embargo sur le territoire désormais aux mains du mouvement islamiste. Ces restrictions favorisent le développement d'un système de tunnels de contrebande, passant forcément sous le no man's land entre Gaza et l'Égypte, permettant aux marchandises et aux personnes de franchir la frontière, et dont l'existence a été documentée par Israël dès 1983.

    Depuis, alors que le terminal de Rafah contrôlé par l’Égypte et d’où transitent les personnes, les biens et l'aide humanitaire, n’a été ouvert depuis 2007 que par intermittence, Israël voit cette zone comme vitale pour le ravitaillement du Hamas.

    En décembre 2007, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait estimé que l'Égypte faisait un "piètre" travail pour tenter d'arrêter la contrebande d'armes sous le "corridor de Philadelphie".

    Déjà en 2009, au moment de l’opération "Plomb durci", des plans militaires israéliens prévoyaient l'occupation du "corridor de Philadelphie" afin d’y détruire les tunnels de contrebande. Une occupation qui aurait, de facto, permis d’encercler totalement la bande de Gaza.

    Après la destitution, en juillet 2013, du président Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans, dont est issu le Hamas, l'armée égyptienne entreprend de détruire des centaines de tunnels de contrebande creusés sous la frontière avec la bande de Gaza. Il s’agissait de représailles contre le mouvement islamiste palestinien accusé par Le Caire de participer à la déstabilisation du Sinaï. Pour détruire ce système souterrain, l'Égypte a délibérément inondé la zone frontalière en 2015.

     

    Un corridor désormais ouvertement dans le viseur de Netanyahu

     

    Après les attaques du 7 octobre, perpétrées par le Hamas et ses alliés, inédites par leur ampleur et leur bilan humain sur le sol israélien, les regards se sont à nouveau tournés vers le "corridor de Philadelphie", plus que jamais perçu comme stratégique pour le Hamas, et régulièrement pris pour cible par l’armée israélienne depuis le début de la guerre à Gaza .

     

    "Le 'Corridor de Philadelphie' doit être entre nos mains et sous notre contrôle, et tout arrangement autre que celui-là ne sera pas accepté par Israël", lance fin décembre, Benjamin Netanyahou, dont le gouvernement a promis de "liquider" le mouvement palestinien.

     

    Le Premier ministre israélien a réitéré à plusieurs reprises cette menace, à tel point que Le Caire la prend très au sérieux.

     

    Selon Salah Gomaa, rédacteur en chef adjoint de l'agence officielle égyptienne Al-Charq al-Awsat, le risque de déplacement des Gazaouis vers l’Égypte qui pourrait en découler préoccupe beaucoup le pouvoir égyptien.

    Depuis le début du conflit, le président Abdel Fattah al-Sissi, qui joue un rôle de médiateur entre le Hamas et le gouvernement israélien, s'oppose à l'idée de laisser les Gazaouis, fuyant la guerre et entassés à la frontière égyptienne, entrer sur son territoire. Mi-octobre, il les avait même exhortés à "rester sur leur terre", estimant que pousser les Palestiniens à quitter leur terre est "une façon d'en finir avec la cause palestinienne".

    "À Rafah désormais, tout bombardement ou attaque contre les réfugiés les fera certainement fuir vers le Sinaï, estime Salah Gomaa. Par conséquent, si l'Égypte permet cela, ça voudra dire qu’elle accepte la liquidation de la question palestinienne alors que des ministres extrémistes israéliens prônent ouvertement le retour à Gaza des colons et 'l’émigration' des Gazaouis vers son voisin égyptien".

    En plus d’une catastrophe humanitaire annoncée, Benjamin Netanyahu prend donc également le risque de déclencher une crise diplomatique ouverte avec l’Égypte, s’il ordonne la prise du "corridor de Philadelphie".

     

    Mi-janvier, Israël a en effet informé l'Égypte de son intention de mener une opération militaire pour prendre le contrôle le long de l'axe frontalier, a révélé le Wall Street Journal, citant des sources israéliennes et égyptiennes. Le 16 janvier, Diaa Rashwan, chef du service d'information égyptien (SIS), a réagi en mettant en garde contre une "violation du traité de paix" qui lie les deux pays, si l’armée Israélienne devait entrer dans le "corridor de Philadelphie".

     

    "De nombreux hommes politiques israéliens ont déclaré que la prise de contrôle du corridor avait précisément pour but de permettre aux Palestiniens, sous la pression des bombardements, de migrer vers le Sinaï, et c’est là le cœur du problème avec l’annonce d’un assaut imminent sur Rafah, explique Salah Gomaa, C’est pour cela que le président du SIS a émis un avertissement ferme et que l'Égypte considère la réoccupation de cet axe comme une ligne rouge, qui s'ajoute également à celle que constitue la question du déplacement de population."

     

    Et de conclure : "L'Égypte a informé Israël par voie diplomatique et a informé Israël par l'intermédiaire des États-Unis que cette option ne sera jamais autorisée par l'Égypte."

     

    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240212-corridor-de-philadelphie-bande-gaza-egypte-netanyahu-offensive-rafah-israel-hamas

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    Egypt-Israel ties in jeopardy

    over intensifying Gaza border dispute

     

    By Claire Parker  and Heba Farouk Mahfouz 

     

    January 31, 2024 at 1:00 a.m. EST

     

     

    https://www.washingtonpost.com/wp-apps/imrs.php?src=https://arc-anglerfish-washpost-prod-washpost.s3.amazonaws.com/public/XM6OFBC4CUI6PKTJHFSKPVKSA4.jpg&w=691

     

    A bulldozer works to create a buffer zone along the Egyptian border with the Gaza Strip, near Egyptian army watch towers, left, and smuggling tunnels, right, in Rafah in the Gaza Strip, in 2017. (Adel Hana/AP)

     

     

    CAIRO — As Israeli troops push farther south in Gaza, officials in Jerusalem are signaling what could be a central, and politically perilous, aim of the war’s next phase: taking control of the border crossing with Egypt.

    Since December, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has repeatedly asserted that Israel cannot eliminate Hamas without exercising authority over Gaza’s southern border region, including Egypt’s Rafah crossing, which has served as a vital transit point for people and humanitarian aid into the besieged enclave.

    “The Philadelphi Corridor — or, to put it more correctly, the southern stoppage point [of Gaza] — must be in our hands. It must be shut,” Netanyahu said in late December, referring to a buffer road along the border. “It is clear that any other arrangement would not ensure the demilitarization that we seek.”

    Before Oct. 7, Egyptian and Hamas border authorities each managed their respective sides of the Rafah crossing, which sits along the Philadelphi Corridor, a no man’s land approximately nine miles long and several hundred yards wide that stretches from the southernmost tip of Gaza to the Mediterranean Sea. Israel hasn’t had boots on the ground along the border since 2005, when the country withdrew its forces from the Gaza Strip.

     

     

    https://gfx-data.news-engineering.aws.wapo.pub/ai2html/egyptcorridor/FE2XEPZCJBCVDNVWGIQDTLE5MQ/philadelphi-corridor-medium.jpg 

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    Reestablishing Israeli control over the area will be crucial to creating “a new strategic situation in Gaza” in which Hamas is unable to attack Israel again, according to Michael Milshtein, a senior fellow at Reichman University and a former head of Palestinian affairs for Israeli military intelligence.

    Israel’s war in Gaza — launched after militants killed 1,200 people and took more than 250 hostage on Oct. 7 — has leveled much of the north and killed more than 26,000 Palestinians, many of them women and children, according to the Gaza Health Ministry.

    The military campaign has damaged Hamas, but the group is still believed to command thousands of fighters. Its top leaders remain at large and much of its tunnel network, especially in the south, is intact, Israeli officials say.

     

    As some Israeli troops leave Gaza, a long-term strategy remains elusive

    “You must take control over this corridor, including Rafah border crossing,” Milshtein said. “Otherwise, it means that if there will be a cease-fire or even a broader settlement in Gaza, and the whole border will still be open, Hamas will very quickly get everything this organization needs from the military point of view” and reconstitute itself.

    But the idea of Israeli troops returning to the border has set off alarm bells in Cairo, which said in recent weeks that such a move would risk undermining the 1979 Egypt-Israel peace treaty — a landmark accord that led to a half-century of coexistence and cooperation between the once-bitter foes.

     

    Egypt has made clear that it considers the border a red line.

    “It must be strictly emphasized that any Israeli move in this direction will lead to a serious threat to Egyptian-Israeli relations,” Diaa Rashwan, head of the State Information Service, said in a statement last week.

    Egyptian and Israeli officials and commentators have traded accusations this month over who is to blame for the smuggling of weapons to Hamas in Gaza, revealing growing fissures in a relationship that has been a bedrock of stability in a volatile region.

    “There is lack of trust or lack of understanding from both sides, which we are not used to,” said a former member of Egypt’s parliament, Mohamed Anwar Sadat, the nephew of Anwar Sadat, the Egyptian president who signed the 1979 treaty and was later assassinated. “Honestly, we believe we are back to square one when it comes to our relationship with Israel — back to the ’70s.”

    Egypt has long advocated for Palestinian self-determination while serving as a key interlocutor between Israel and Palestinian authorities. Relations between Israel and Egypt were never warm, but the two countries had developed a close security partnership in recent years and were pursuing deeper economic and energy ties.

    Since President Abdel Fatah El-Sisi took power after a military coup in 2013, Egypt has destroyed hundreds of tunnels used to smuggle weapons and goods to and from Gaza. The government also displaced tens of thousands of northern Sinai residents and razed buildings near the border to create a militarized buffer zone about three miles deep.

    Israel, meanwhile, let Egypt send military forces to Sinai to fight an Islamist insurgency, beyond what the 1979 treaty allowed.

    Security cooperation “was excellent — until the 7th of October,” said Samir Farag, a former Egyptian general and defense official.

     

     

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    Evolution de la frontière à Rafah entre 2013 et 2022

     

     

     

    Sources: Maxar, Airbus, Google Earth

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    The suggestion from Israel that Egypt has failed to adequately crack down on smuggling has touched a nerve among Egyptian officials, for whom security is paramount. From Cairo’s perspective, Sisi has already taken on significant political risk by shoring up Israel’s blockade of Gaza, even as more than a million displaced Palestinians seek safety in Rafah.

     

    “Egypt is fully controlling its borders,” Foreign Ministry spokesman Ahmed Abu Zeid said on a recent talk show.

     

    Rashwan, the state information head, laid out a lengthy defense of Egypt’s efforts to crack down on smuggling — pointing, among other measures, to a 20-foot-deep concrete wall Egypt constructed along the border in recent years. And he lashed out at suggestions from Israel that militants are co-opting humanitarian deliveries for their own purposes.

     

    “Any claim that smuggling operations are carried out through trucks carrying aid and goods to Gaza from the Egyptian side of the Rafah crossing is an empty and ridiculous statement,” he said.

     

    Egypt under growing pressure as displaced Gazans crowd the border

    Tensions between the countries were already high after calls by right-wing Israeli lawmakers for the displacement of Gazans into Sinai, a nightmare scenario for Egypt. The war in Gaza has also dealt another blow to Egypt’s struggling economy: Tourism revenue is down, and income from shipping through the Suez Canal dropped after Houthi militants in Yemen began attacking merchant vessels in the Red Sea to protest the war.

    “The strain being imposed on Egypt right now is just extraordinary,” said Mirette Mabrouk, director of the Egypt studies program at the Washington-based Middle East Institute. “The security of Egypt is tantamount to the security of Israel, so when you continue to attempt to destabilize Egypt, or if you proceed in a manner that is very likely to destabilize Egypt, it is not in your interest.”

    Farag, the former general, said Egypt was considering a range of options to respond if Israeli forces seize the border area, but declined to elaborate.

    Netanyahu said in a news conference Saturday that relations with Egypt were “ongoing and normal” after reports that Cairo had considered recalling its ambassador from Tel Aviv.

    Israel’s military would only undertake a ground operation along the Philadelphi Corridor with the consent of Egyptian officials, the Israeli newspaper Yedioth Ahronoth reported this week.

    Preserving its relationship with Cairo is “a very, very important consideration from the Israeli point of view,” Milshtein said.

    Israeli troops along the border would be likely to become targets for Hamas or allied militants, bringing the violence right to Egypt’s doorstep and standing in the way of a durable peace, said a former Arab diplomat familiar with Cairo’s concerns, speaking on the condition of anonymity to discuss the sensitive issue.

    Israel’s seizure of the border crossing would also sever Egypt’s geographic link to Gaza, potentially undercutting Egypt’s leverage with Hamas and weakening its role as a mediator between Israeli and Palestinian authorities, the diplomat added. Egypt, along with Qatar and the United States, continues to play a key role in negotiations between Israel and Hamas over a potential cease-fire and the release of Israeli hostages.

    The “very presence” of the Israeli military in Gaza “is likely to remain a source of ongoing violence,” said Khaled Elgindy, a senior fellow at the Middle East Institute. “If Israel says, ‘We’re never leaving Gaza,’ then we can look forward to a perpetual insurgency.”

    Lior Soroka in Tel Aviv contributed to this report. 

     

    Israel-Gaza war

    Israel-Gaza war: Footage and satellite imagery show that Egypt is clearing off, and building a wall around a plot of land along its border with the Gaza Strip, amid fears of an Israeli offensive in the southern Gaza city of Rafah. Many Gazans are attempting to flee Rafah where about 1.4 million people are sheltering.

    Middle East conflict: Tensions in the region continue to rise. As Israeli troops aim to take control of the Gaza-Egypt border crossing, officials in Cairo warn it would undermine the 1979 peace treaty. Meanwhile, there’s a diplomatic scramble to avert full-scale war between Israel and Lebanon.

    U.S. involvement: U.S. airstrikes in Iraq and Syria killed dozens of Iranian-linked militants, according to Iraqi officials. The strikes were the first round of retaliatory action by the Biden administration for an attack in Jordan that killed three U.S. service members.

     

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     https://www.washingtonpost.com/world/2024/01/31/israel-egypt-gaza-philadelphi-corridor/

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    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-israel-egypte-une-guerre-peut-en-cacher-une-autre-a215429757

     

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    "Stand on Al Mawasi !" : ce n’est pas de la Science-Fiction,

    c’est de la "compression de population"

    selon la formule "diplomatique"...

     

    dimanche 18 février 2024, par Luniterre 

     

    Quelques liens sur l'actu en cours d'ébullition du côté de Rafah et ses racines plus anciennes...

     


     

         En 1968, l’écrivain John Brunner imaginait ce que deviendrait la surpopulation humaine sur terre au XXIe siècle, dans un roman de Science-Fiction devenu aussitôt l’un des plus grands classiques du genre. Pour seulement "figurer" la population terrestre il imagine qu’elle pourrait entièrement se tenir sur l’île de Zanzibar, sans y laisser un seul centimètre carré de libre… D’où le titre de ce célèbre ouvrage : "Stand on Zanzibar !". 

    Je ne sais pas si son "calcul" reste valable, mais ce qui est sûr, selon Haaretz, c’est donc qu’un phénomène assez similaire est par contre réellement sur le point de se produire sur le minuscule territoire d’Al Mawasi, lui-même une sous-division du minuscule territoire de la Bande de Gaza, qui abrite 2 300 000 personnes selon les dernières estimations.

    Ce "tour de force" qui consiste à "déplacer" environ 1 400 000 personnes sur un territoire de 14 kilomètres carrés, c’est donc le "préalable" à une offensive généralisée de l’armée d’Israël sur la ville frontière de Rafah, dernier refuge, jusqu’ici, pour de nombreuses familles palestiniennes qui ont, pour certaines, déjà subi jusqu’à quatre "déplacements", selon la plupart des médias.

    Mais la réalité de la "zone humanitaire" d’Al Mawasi est d’autant plus inquiétante que le chiffre déjà monstrueusement réduit de 14 km2, tel que cité en France par le Huffpost et d’autres médias, c’est la superficie totale "administrative" du village côtier d’Al Mawasi, et non pas la superficie réelle de la "zone" définie comme telle par Tsahal, qui n’est en fin de compte qu’à peine la moitié de ce déjà minuscule territoire.

    Mais tandis qu’en France la presse mainstream largement complaisante avec le sionisme donne peu ou prou quitus à Netanyahou pour son plan d’offensive généralisée sur Rafah, la presse locale "de gauche" et même la presse anglo-saxonne "mainstream" ont au moins le courage d’exposer ce qu’est d’ores et déjà la réalité d’Al Mawasi et d’"anticiper" ce qu’elle deviendra d’encore plus monstrueux si le plan de Netanyahou est réellement mis en oeuvre, comme il ne cesse de le répéter à l’avance, histoire, semble-t-il, de préparer l’opinion au "choc" qu’elle va devoir encaisser, même si c’est derrière l’écran de sa télé.

    Et malheureusement, dans le genre, Al Mawasi, comme bien d’autres coins de Palestine, a déjà une bien longue histoire, et ce n’est pas de la Science-Fiction…

    Histoire, enquêtes et reportages, avec les plans de situation et de nombreux témoignages, c’est sur Ciel de France : 

     

    "COMPRESSION" : "déplacer" 1 400 000 Gazaouis dans une "zone" de 14km2, c’est le projet de Netanyahou avant l’assaut final sur Rafah !

    http://cieldefrance.eklablog.com/compression-deplacer-1-400-000-gazaouis-dans-une-zone-de-14km2-c-est-l-a215419515

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    Fuir l’offensive israélienne sur Rafah : pour aller où ? Le point sur les derniers projets démoniaques délirants de Netanyahou…

    http://cieldefrance.eklablog.com/fuir-l-offensive-israelienne-sur-rafah-pour-aller-ou-le-point-sur-les—a215415123

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    Attaque israélienne sur Rafah : un nouveau front Égypte-Turquie contre l’Etat sioniste !

    http://cieldefrance.eklablog.com/attaque-israelienne-sur-rafah-un-nouveau-front-egypte-turquie-contre-l-a215411071

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    Le "Nouveau Moyen-Orient" de Netanyahou en marche : les forces spéciales israéliennes "opèrent" à l’hôpital Nasser et attaquent à Rafah !

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-nouveau-moyen-orient-de-netanyahou-en-marche-les-forces-speciales-i-a215413125

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     https://media2.ledevoir.com/images_galerie/nwd_1576493_1220558/image.jpg

     

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                 Dans notre précédent article sur le sujet, nous citions notamment ce terrible passage du Huffpost, se référant lui-même au journal israélien "Haaretz":

     

    Selon le média israélien Haaretz, une zone serait pour l’instant privilégiée par Tsahal comme territoire d’évacuation, celle d’Al-Mawasi, une région côtière du sud de la bande de Gaza, et ne faisant pas plus de 14 km carrés, soit à peine « la taille de l’aéroport Ben Gourion ». Le quotidien israélien a par ailleurs calculé que si un million de personnes se réfugiaient effectivement dans cette zone, la densité serait alors de plus de 60 000 personnes par kilomètre carré. Seule solution : « que les gens soient à genoux ou debout ».

    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/offensive-d-israel-sur-rafah-toutes-les-questions-que-pose-l-operation-annoncee-sur-l-ultime-refuge-a-gaza_229764.html 

     

    Cité in:

    Fuir l’offensive israélienne sur Rafah : pour aller où ? Le point sur les derniers projets démoniaques délirants de Netanyahou…

     

                          Il s'agit donc de l'endroit où Netanyahou pense pouvoir "évacuer" les populations civiles de Rafah et celles, encore plus nombreuses, qui s'y sont réfugiées depuis le début de cette guerre. Dans son article, le journaliste de Haaretz "imagine" donc ce que sera la vie d'un million de réfugiés, ou même plus, selon d'autres évaluations. En réalité cet endroit est bien connu des israéliens, pour avoir fait partie d'une de leurs anciennes colonies à Gaza, avant l'évacuation du territoire en 2005:

     

     

                      L'origine des chiffres cités en France

              par le Huffpost:

     

     

    https://www.allsides.com/sites/default/files/htzeng_new_logo.png

     

    « The compression  

     

    « Even  if "only" about a million Palestinians will flee for the third and fourth time into Al-Mawasi – an area which is already full of displaced Gazans – the density will be about 62,500 people per square kilometer (about 157,000 people per square mile).

    This will happen in an open area with no skyscrapers to house the refugees, that has no running water, no privacy, no means of living, no hospitals or medical clinics, no solar panels to charge phones, and all while aid organizations will have to cross through or near battle zones in order to distribute the small amounts of food that do enter the Gaza Strip.

    It seems that the only position in which this narrow area could accommodate everyone would be if they're all standing or kneeling. Perhaps it'll be necessary to form special committees that will determine sleeping arrangements in shifts: a few thousand would lie down while the rest continue to stand awake. The buzzing of the drones above and below, the cries of babies born during the war and whose mothers have no milk or not enough of it – these will be the unnerving soundtrack. » 

     

     

                "Stand on Al Mawasi!"

     

                    En 1968, l'écrivain John Brunner imaginait ce que deviendrait la surpopulation humaine sur terre au XXIème siècle, dans un roman de Science-Fiction devenu aussitôt l'un des plus grands classiques du genre. Pour seulement "figurer" la population terrestre il imagine qu'elle pourrait entièrement se tenir sur l’île de Zanzibar, sans y laisser un seul centimètre carré de libre... D'où le titre de ce célèbre ouvrage: "Stand on Zanzibar!". Je ne sais pas si son "calcul" reste valable, mais ce qui est sûr, selon Haaretz, c'est donc qu'un phénomène assez similaire est par contre réellement sur le point de se produire sur le minuscule territoire d'Al Mawasi, lui-même une sous-division du minuscule territoire de la Bande de Gaza, qui abrite 2 300 000 personnes selon les dernières estimations.

                     Ce "tour de force" qui consiste à "déplacer" environ 1 400 000 personnes sur un territoire de 14 kilomètres carrés, c'est donc le "préalable" à une offensive généralisée de l'armée d'Israël sur la ville frontière de Rafah, dernier refuge, jusqu'ici, pour de nombreuses familles palestiniennes qui ont, pour certaines, déjà subit jusqu'à quatre "déplacements", selon la plupart des médias.

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/RTL_logo.svg/320px-RTL_logo.svg.png

    « Netanyahou  a demandé à son armée de préparer un plan d'évacuation des civils de Rafah, son prochain objectif militaire contre le Hamas.

    « Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi à son armée de préparer un "plan d'évacuation" des civils de Rafah, la communauté internationale s'alarmant d'une éventuelle offensive terrestre d'Israël contre ce principal refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.

    "Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert que "les civils évacuent les zones de combat", a dit le Premier ministre israélien. »

    https://www.rtl.fr/actu/international/offensive-a-gaza-netanyahu-veut-evacuer-les-civils-de-rafah-craintes-d-un-assaut-israelien-7900351432

     

    « Nétanyahou promet une «puissante» opération à Rafah après l’évacuation des civils

    « Israël a promis mercredi de mener une «puissante» opération à Rafah, malgré les pressions internationales qui se multiplient pour tenter d’éviter une offensive potentiellement dévastatrice dans cette ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza.

     «Nous combattrons jusqu’à la victoire complète, ce qui implique une action puissante à Rafah et ce, après avoir permis à la population civile de quitter les zones de combat», a déclaré le premier ministre Benyamin Nétanyahou sur son compte Telegram.[…]

    « Le premier ministre a aussi assuré qu’Israël ouvrirait à la population «un passage sécurisé» pour quitter Rafah, sans préciser vers où. Mais de nombreux pays s’inquiètent des risques d’un assaut terrestre sur la ville, en raison de l’extrême densité de population. […]

    « Environ 1,4 million de personnes, selon l’ONU, dont beaucoup déplacées à plusieurs reprises par la guerre, s’entassent à Rafah, une ville transformée en un gigantesque campement, seul grand centre urbain du territoire où l’armée n’a pas encore lancé d’assaut. 

    Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde contre l’impact «désastreux» que pourrait avoir l’offensive et réclamé le respect du «principe fondamental d’humanité».

    À quelques kilomètres au nord, des milliers de déplacés ont cherché refuge dans l’hôpital Nasser de Khan Younès, une ville détruite par les bombardements et les combats.

    Mohammed al-Astal, un infirmier urgentiste de 39 ans, a raconté une nuit dans l’hôpital assiégé.

    «C’était une nuit noire, avec un flot de frappes et d’explosions», a-t-il dit. «Des chars ont ouvert le feu sur l’hôpital et des tireurs embusqués sur les toits des bâtiments voisins ont aussi tiré, tuant trois déplacés».

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle fois dénoncé mercredi la situation des hôpitaux de Gaza, «complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés».

    Le personnel doit procéder à des amputations, faute de moyens pour soigner les patients, a témoigné le représentant local de l’OMS, Rik Peeperkorn, depuis Gaza.»

    https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2024-02-14/israel-et-le-hamas-en-guerre-jour-131/netanyahou-promet-une-puissante-operation-a-rafah-apres-l-evacuation-des-civils.php

     

                          Netanyahou laisse donc "en suspens" la question de savoir réellement où vont aller tous ces gens. Mais pour la plupart des observateurs sur place, locaux et anglo-saxons, il est clair qu'il n'y a actuellement qu'une seule "zone humanitaire" (sic) officiellement "reconnue" et "promue" comme telle depuis le début de ce conflit, et c'est précisément celle d'Al Mawasi. Un sujet qui n'a manifestement pas sérieusement préoccupé la presse française, apparemment avide de boire les "bonnes paroles" de l'Etat Major de Tsahal, ou, à la rigueur, les timides et quelque peu "obligées" prises de distances de Macron, en légère délicatesse avec la fréquentation du Gargamel sanguinaire de Jérusalem. Un très modeste effort, cependant, était fait par France Info, début décembre, à la suite de la première et unique trêve de ce conflit:

     

    https://img.20mn.fr/0Gkk_u0qS22pBMK_ysg7kQ/768x492_logo-chaine-france-info

    « C'est seulement une terre vide » : à quoi ressemble al-Mawasi, cette "zone humanitaire" proposée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza  ?

    « Après avoir demandé de quitter le nord de la bande de Gaza, l'armée israélienne a demandé aux habitants des zones orientales de Khan Younes d'évacuer vers le Sud. Depuis plusieurs semaines, elle propose notamment aux Palestiniens de s’installer sur une bande de terre qui serait sécurisée et qu’elle a déclarée "zone humanitaire".

    Cette enclave s’appelle al-Mawasi et se trouve dans le sud de la bande de Gaza, à quelques kilomètres de la frontière égyptienne. Il s'agit d'un rectangle de un kilomètre de large et de 14 kilomètres de long, collé contre la mer. Elle se trouve à côté du secteur dans lequel étaient implantées les anciennes colonies israéliennes avant l’évacuation de Gaza en 2005.

    "Cette zone n'est pas sécurisée"

    En tout, 1 400 bédouins habitent sur ce terrain plat, découpé par les murs des grandes propriétés. Khaled, un Gazaoui réfugié à Rafah, est allé vendredi sur place pour tenter de trouver une maison à louer. Selon lui, il n’y a rien sur place pour accueillir des centaines de milliers de déplacés : "Cette zone n'est pas sécurisée à 100% parce qu'il n'y a aucun signe de civilisation, c'est-à-dire qu'on ne trouve pas de clinique, ni d'hôpitaux, ni de pharmacies, ni de magasin, ni de boulangerie. C'est seulement une terre vide."

    Dans sa présentation, l’armée israélienne a prétendu que l’aide humanitaire serait fournie dans cette zone. Mais pour l’heure, les ONG et les agences humanitaires ont pris leur distance avec cette idée de concentrer la population sur une minuscule partie de l’enclave. »

    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/c-est-seulement-une-terre-vide-a-quoi-ressemble-al-mawasi-cette-zone-humanitaire-proposee-par-l-armee-israelienne-dans-la-bande-de-gaza_6219624.html

     

                          Ce constat de la désolation qui règne sur la supposée "terre d'accueil" d'Al Mawasi n'est pas que celui, fort bref, de France Info, mais aussi celui,  et longuement décrit et analysé, fait par toute la presse locale israélienne et anglo-saxonne.

    Mais en outre, si Al Mawasi attire de nouveau l'attention en raison du rôle très "particulier" que Tsahal entend faire "jouer" à cet endroit à l'occasion du présent conflit, la situation humanitaire désastreuse dans cette localité n'est pas une "nouveauté" et remonte même précisément à la période strictement colonialiste d'avant 2005: présentation d'une étude sur le sujet datant de Mars 2003:

     

    https://www.globalministries.org/wp-content/uploads/2020/12/BTselem_logo-2.jpg

    « Al-Mawasi, Gaza Strip: Impossible Life in an Isolated Enclave

    « March 2003, Summary

    « Al-Mawasi is a narrow strip of coastal land one kilometer wide and fourteen kilometers long. Gush Qatif settlements lie to its east. The area is rich in water and its residents' main source of income is derived from agriculture and fishing.[…]

    In conclusion, B'Tselem demands that the IDF change its policy regarding movement in al-Mawasi. The army must allow residents of al-Mawasi to conduct their lives in a normal manner, to move about freely without fear, to receive proper medical treatment, to work and to market their produce, and to educate their children ».

    https://www.btselem.org/publications/summaries/200303_al_mawasi

    http://ekladata.com/Y01NXfvDZD3-7cXt1qk9FJ5MXg0/2003-03_al_mwassy_eng.btselem.pdf

     

     

      A Al Mawasi,

          "La vie, c'est la mort"

     

                      Un autre site d'enquêtes sur place, "+972", estime qu'à partir du village originel de 6000 bédouins pêcheurs et fermiers sur la bande côtière, la population actuelle, avec les réfugiés déjà arrivés sur place, est d'environ 300 000 personnes, auxquelles viendront donc s'ajouter au bas mot un million de réfugiés fuyant Rafah, dans le cadre de l'assaut programmé par Netanyahou!

    Dans son reportage, "+972" fait témoigner les réfugiés sur leurs conditions de vie actuelles à Al Mawasi (Extrait ci-dessous), mais on peut en avoir un aperçu direct par cette brève vidéo de la chaîne US NBC News, que l'on ne peut donc assurément pas soupçonner de "complotisme antisémite"!!!

    A Al Mawasi, "La vie, c'est la mort", tel est cri des réfugié, tel est le titre de la vidéo:

     

    +972 Magazine

    « We had no place to go,” Sadiq continued. “All of our relatives and friends live in the same area, so the only option was to go to Al-Mawasi. It is a barren land with only sand.”

    Sadiq emphasized Al-Mawasi’s unsuitable living conditions for families, let alone for the sudden influx of thousands to the area. “We left the house crying for the safety and warmth that we had left behind, and went to an empty land next to the sea,” he lamented. “We took the bedding we needed, but when we arrived, it was like we were in an empty desert, with no water, no bathrooms, nothing.” Sadiq and his family set up their two tents, one made of nylon and the other of cloth, and made a simple bathroom inside the tent for them to use.

    I can’t believe that we left our homes and are sleeping here, in an open place, and in the extreme cold,” he said. “We all fell ill, and we cannot be treated due to the inability to move around. The Israeli navy also fires bombs here. There is no safe place in Gaza. If we go out, it is to try to save our children [with food and water], not ourselves.”

    My children are going to sleep hungry’

    Among many of the area’s new inhabitants are Palestinians who have fled the north of the Strip. Reem Al-Atrash, a 40-year-old mother from Beit Hanoun, described a similar situation to Sadiq. At the start of the war, she and her family of six fled south to Khan Younis, sheltering in an UNRWA school. But shortly after their arrival, the Israeli army ordered their area to evacuate as well, forcing them to flee yet again, this time to Al-Mawasi.

     “I don’t know what happened to my house, but I cannot live in this desert,” she said. “There is no water and no food. My children are going to sleep hungry, and I don’t know what to do for them. They wake up at night in pain from the cold. I tell them that tomorrow we will return home. Be patient. I do not know if I am being honest. But I do hope to return home. No one is comfortable here.”

    Because of Al-Mawasi’s relative remoteness, those currently living in the area are struggling to access basic resources — a challenge compounded by Israel’s total blockade on goods entering Gaza, save for mere trickles of humanitarian aid. »

    https://www.972mag.com/al-mawasi-gaza-refugees/

     

                          Et pour finir de préciser la situation, s'il est couramment dit, dans les articles sur le sujet, que le village d'Al Mawasi est une bande cotière de 1 km de "large" sur 14 km de long, cela ne signifie pas pour autant que la prétendue "zone humanitaire" défiinie selon les "critères" de Netanyahou couvre réellement la totalité de ce déjà minuscule territoire, bien au contraire! En fait la localisation exacte et l'étendue de cette "zone" a déjà varié plusieurs fois depuis le début du conflit, selon une enquête de la BBC, toujours pas un repaire de "complotistes antisémites" pour autant!

    Evidemment cela rend donc les "calculs de densité" relativement aléatoires, sauf sur l'évidnce que Netanyahou semble concourir pour le Guiness book of records, dans le genre "compression de population".

    "Compression"???  Compression, c'est le mot "gentiment" employé par Haaretz pour déctire la situation, mais est-ce bien le mot approprié?

    Rappelons-nous, dans le seul et bref reportage français que nous avons trouvé, il est dit:

    Dans sa présentation, l’armée israélienne a prétendu que l’aide humanitaire serait fournie dans cette zone. Mais pour l’heure, les ONG et les agences humanitaires ont pris leur distance avec cette idée de concentrer la population sur une minuscule partie de l’enclave. »

    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/c-est-seulement-une-terre-vide-a-quoi-ressemble-al-mawasi-cette-zone-humanitaire-proposee-par-l-armee-israelienne-dans-la-bande-de-gaza_6219624.html

     

                         "Compression", "Concentration de population", la "traduction" est trouvée là encore par un journaliste français certainement pas payé pour faire des piges "complotistes antisémites"...

    Et si l'on examine les documents disponibles (ci-dessous), on compred mieux pourquoi les anglo-saxons comparent la surface de la "zone" à l'aéroport londonien d'Heathrow et les journalistes israéliens à celle de l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv...

                 Luniterre

     

     

     "Compression"

    http://ekladata.com/Ug4pgHBkX0Go5NwUo2kW4bIj_DQ.png

     

    "Compression"

    http://ekladata.com/rQC_vMmRGUxmipk2-nfJziJPF24.png

     

     "Compression"

    http://ekladata.com/jVRDT20ApgaHspRf5Ts-2tjjE1U.png

     

    A map showing the different "humanitarian zones" that the IDF has designated within al-Mawasi from 18 October, 21 October and 30 October

     

    https://ichef.bbci.co.uk/news/976/cpsprodpb/406E/production/_131949461_qjnykjig.png.webp

     

     

    https://assets.thenewhumanitarian.org/s3fs-public/2024-01/gaza-map-labels.jpg

     

    https://assets.thenewhumanitarian.org/s3fs-public/2024-01/gaza-map-labels.jpg

     

     

    "Compression"

     

    "COMPRESSION"

    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-02-10/ty-article-magazine/.premium/if-israel-invades-rafah-what-will-be-of-over-1-5m-palestinians-who-take-shelter-there/0000018d-9360-d443-a19f-fff113ba0000

     

    "Compression"

     https://www.haaretz.com/israel-news/security-aviation/2024-02-08/ty-article-static-ext/.premium/gazans-fled-their-homes-they-have-nowhere-to-return-to/0000018d-73f0-d4f1-a18d-f7f071190002

     

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    https://french.ahram.org.eg/Media/News/2024/2/14/41_2024-638434985282933299-293.jpg

     

     

     

    https://media2.ledevoir.com/images_galerie/nwd_1576493_1220558/image.jpg

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/compression-deplacer-1-400-000-gazaouis-dans-une-zone-de-14km2-c-est-l-a215419515

     

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     (+ voir MAJ au 17/02/2024 à 18h17 )

     

    https://pbs.twimg.com/media/GF64n-zWsAEmA6P?format=jpg&name=small

    https://pbs.twimg.com/media/GF64r6JXgAAvrvc?format=jpg&name=small

    Source photos Amnesty International

    https://twitter.com/amnesty/status/1756044416219856988

     

    Fuir l’offensive israélienne sur Rafah : pour aller où ? Le point sur les derniers projets démoniaques délirants de Netanyahou…

    « Sur la lune ? » ironise le chef de la « diplomatie » européenne Joseph Borrel… Ou bien par « évaporation » selon son homologue allemande Annalena Baerbock ! (*)

    Même l’ONU rejette les projets de nouvelle « concentration » des réfugiés dans un nouveau camp, qui battrait tous les records du genre !

    Le journal israélien Haaretz révèle un projet de « camp de réfugiés » de 14 km carrés pour 1 million de personnes, soit 60 000 au km carré, ce qui les oblige à rester en permanence debout, ou à la rigueur, à genoux !

    Une telle « concentration » dans un seul camp, même les nazis n’y avaient pas pensé !(*)

     

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    (* MAJ IMPORTANTE >>> L'origine et la réalité de ces chiffres est étudiée, au 17/02/2024, dans un nouvel article documenté:

    "COMPRESSION": "déplacer" 1 400 000 Gazaouis dans une "zone" de 14km2, c'est le projet de Netanyahou avant l'assaut final sur Rafah!

    http://cieldefrance.eklablog.com/compression-deplacer-1-400-000-gazaouis-dans-une-zone-de-14km2-c-est-l-a215419515  )

     

     

     

    https://lh3.googleusercontent.com/aaUBvHunk3OFT5wJIeVxuoaRPlXf0pAM1DXwHUiOaZ_FXtV6CdEX0GrQfJyq38uv1MpHDWRAIEuKRH2ZxAEFs2sXEWLLlOK9

    L’ONU ne s’associera pas à « un déplacement forcé de population » à Rafah, a pour sa part prévenu Stephane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU. Pour son patron, Antonio Guterres, une telle offensive « aggraverait de façon exponentielle l’actuel cauchemar humanitaire ».

    L’Allemagne a mis en garde contre une « catastrophe humanitaire annoncée », tandis que la Jordanie a dit rejeter le « déplacement des Palestiniens à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs terres ». La Chine, de son côté, a aussi appelé mardi Israël à arrêter « au plus vite » son opération militaire à Rafah, afin « d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore ».

    Fuir, mais pour aller où ?

    Face aux craintes internationales, Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche qu’Israël ouvrirait à la population « un passage sécurisé » pour quitter la ville, sans préciser vers quelle destination. Et c’est bien là la principale question : quand le dernier refuge n’en est plus un, vers où aller ? D’autant plus que l’option d’un camp de réfugiés en Égypte a totalement été écartée par Le Caire.

    Cette situation hautement précaire a provoqué mardi un coup de sang du côté du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. « Ils vont évacuer » les Palestiniens « où ? Sur la Lune ? ». De premières idées ont visiblement été mises sur la table, mais aucune ne semble aujourd’hui viable.

     

    Selon le média israélien Haaretz, une zone serait pour l’instant privilégiée par Tsahal comme territoire d’évacuation, celle d’Al-Mawasi, une région côtière du sud de la bande de Gaza, et ne faisant pas plus de 14 km carrés, soit à peine « la taille de l’aéroport Ben Gourion ». Le quotidien israélien a par ailleurs calculé que si un million de personnes se réfugiaient effectivement dans cette zone, la densité serait alors de plus de 60 000 personnes par kilomètre carré. Seule solution : « que les gens soient à genoux ou debout ».

     

    L’option retour dans le nord de Gaza envisagée, mais...

    De son côté, Benjamin Netanyahu a suggéré dans le week-end au micro d’ABC News, que les habitants de Rafah puissent aussi retourner vers le nord, dans des « zones qui ont été nettoyées ». [C'est à dire entre les tas de ruines!-NDLR]

    Dans tous les cas, Tel Aviv devra répondre à ces interrogations : quel sera le délai donné par l’armée israélienne à la population de Rafah pour partir ? Mi-octobre, Tsahal avait donné 24 heures aux Gazaouis pour évacuer le nord de la bande. Aujourd’hui, affaiblis par des mois de conflits, par la famine et les épidémies, ou blessés, tout le monde n’est pas capable de fuir à nouveau.

    Et enfin : si Rafah, où se trouve par ailleurs le siège de l’Unrwa, tombe, qu’adviendra-t-il de l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ? Qui viendra en aide aux réfugiés qui tentent à nouveau fuir les chars israéliens ?

    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/offensive-d-israel-sur-rafah-toutes-les-questions-que-pose-l-operation-annoncee-sur-l-ultime-refuge-a-gaza_229764.html

     

    (* Attaque israélienne sur Rafah: un nouveau front Égypte-Turquie contre l'Etat sioniste!

    http://cieldefrance.eklablog.com/attaque-israelienne-sur-rafah-un-nouveau-front-egypte-turquie-contre-l-a215411071

     

    VOIR AUSSI :

     

    Le "Nouveau Moyen-Orient" de Netanyahou en marche: les forces spéciales israéliennes "opèrent" à l'hôpital Nasser et attaquent à Rafah!

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-nouveau-moyen-orient-de-netanyahou-en-marche-les-forces-speciales-i-a215413125

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/fuir-l-offensive-israelienne-sur-rafah-pour-aller-ou-le-point-sur-les--a215415123

     

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    Interviews en manif, par le Huffpost :

     

     

    Concernant les manipulations et la valeur des paroles de Mélenchon et sa clique, voir :

    Mélenchon et ses affidés: la soumission française!

     http://cieldefrance.eklablog.com/melenchon-et-ses-affides-la-soumission-francaise-a215383675

     

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    (Maj à 23h00 )

     

    +Nouveau point sur la situation à Rafah :

     

    Fuir l’offensive israélienne sur Rafah : pour aller où ? Le point sur les derniers projets démoniaques délirants de Netanyahou…

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/fuir-l-offensive-israelienne-sur-rafah-pour-aller-ou-le-point-sur-les--a215415123

     

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     Les forces israéliennes "opèrent"

    dans l'hôpital Nasser de Khan Younès

    (Déjà 1 mort et plusieurs victimes blessées)

     

    https://s.france24.com/media/display/2978268c-cbea-11ee-85fc-005056a97e36/w:980/p:16x9/Nasser%20hospital%2C%20Khan%20Younis.webp

    En décembre dernier, déjà, Tsahal s'en était pris à cet hôpital en le bombardant...

     

    Reuters logoJERUSALEM/DOHA, 15 février (Reuters) -"Les forces israéliennes ont pénétré dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour une opération "précise et limitée" visant le Hamas, a déclaré jeudi l'armée israélienne."

     

    "Des vidéos diffusées en ligne montrent des images de chaos ponctuées de cris et de coups de feu dans des couloirs envahis de poussière et de fumée."

     

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/2/24/Logos_FRANCE24_RVB_2013.svg/141px-Logos_FRANCE24_RVB_2013.svg.png 

    "des forces spéciales israéliennes opèrent à l'intérieur d'un hôpital de Khan Younès"

    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240215-%F0%9F%94%B4-en-direct-australie-canada-et-nouvelle-z%C3%A9lande-mettent-en-garde-contre-une-op%C3%A9ration-catastrophique-%C3%A0-rafah

    "L'armée israélienne a annoncé jeudi que des forces spéciales sont en train d'opérer dans le principal hôpital du sud de la bande de Gaza. Sur le plan diplomatique, les États-Unis et la France, l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont mis en garde jeudi Israël contre une opération terrestre "catastrophique" dans la ville de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens ont trouvé refuge."

    "Les forces israéliennes ont pris d'assaut le principal hôpital du sud de la bande de Gaza, quelques heures après que des tirs israéliens aient tué un patient et blessé six autres personnes à l'intérieur du complexe, a déclaré le ministère de la santé de Gaza."

    "Israël multiplie les incursions dans Rafah, la tension monte avec le Liban

    Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré son intention de mener une opération militaire à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens sont réfugiés. Les tensions s'intensifient aussi à la frontière entre Israël et le Liban."

     

     

     Attaque israélienne sur Rafah: un nouveau front Égypte-Turquie contre l'Etat sioniste!

     

    "Gaza : les forces israéliennes sont entrées dans l'hôpital Nasser de Khan Younès

    https://fr.euronews.com/2024/02/15/gaza-les-forces-israeliennes-sont-entrees-dans-lhopital-nasser-de-khan-younes 

    "L'armée israélienne a déclaré qu'il s'agissait d'une opération visant à retrouver des otages du Hamas.

    Les forces israéliennes sont entrées dans le principal hôpital du sud de la bande de Gaza jeudi, quelques heures après que des tirs israéliens aient tué un patient et blessé six autres personnes à l'intérieur du complexe."

    "Israël accuse le Hamas d'utiliser des hôpitaux et d'autres structures civiles pour protéger ses combattants.

    Le porte-parole du ministère de la santé de Gaza, Ashraf al-Qidra, a déclaré qu'Israël avait lancé une "incursion massive" avec des tirs nourris qui ont blessé de nombreuses personnes déplacées qui s'y étaient réfugiées. Il a indiqué que l'armée avait ordonné aux médecins de déplacer tous les patients dans un bâtiment plus ancien qui n'était pas équipé pour leur traitement.

    "Beaucoup ne peuvent pas être évacués, comme les personnes amputées d'un membre inférieur, les grands brûlés ou les personnes âgées", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à la chaîne Al Jazeera."

     

     https://static.euronews.com/articles/stories/08/24/25/08/1920x1080_cmsv2_404de2e1-f970-5db6-9971-2af4b937ecbf-8242508.jpg

     

    https://icons.batch.com/4D31B151687147E3A1AEC98F95DF6CB6/default-icon.png"Israël a lancé une "opération" 

    au sein de l'hôpital Nasser de Khan Younès,

    au sud de la bande de Gaza, ce jeudi 15 février, où étaient réfugiés des milliers de Palestiniens."

     

    "L’épine dorsale du système de santé"

    La veille, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus s’était dit "alarmé" par ce qui se passe dans ce complexe médical de Nasser, "l’épine dorsale du système de santé dans le sud de Gaza", assiégé depuis une semaine.

     

    "Civils tués, ordres d'évacuer les personnes cherchant refuge, mur nord démoli: je suis alarmé par ce qui se passerait au complexe médical Nasser", a-t-il déclaré sur X. "Les hostilités auraient détruit les installations de stockage de matériel et de fournitures médicales. L’accès à l’hôpital reste bloqué – il n’existe aucun couloir sûr pour ceux qui en ont besoin."

     

    Il affirme également que deux missions de l'OMS "ont été refusées au cours des quatre derniers jours" et que l'organisation a perdu tout "contact avec le personnel de l'hôpital".

    Un cri d'alerte également lancé par Médecins Sans Frontières (MSF). La plupart des personnes réfugiées dans l'hôpital Nasser ont fui ces derniers jours, répondant à un ordre d'évacuation de l'armée, pour se retrouver "sans endroit où aller", dans un "paysage apocalyptique" où les bombardements "font partie de la vie quotidienne", a déclaré ce jeudi l'organisation, dont une équipe continue à travailler dans l'hôpital.

    Dès ce mardi 13 février, MSF France avait appelé "l’armée israélienne à épargner le personnel médical, les patients et les personnes déplacées" et avait signalé que, malgré l'ordre d'évacuation, les "gens n’osent pas sortir de l’hôpital de peur d’être ciblés par des tireurs embusqués".

    https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/palestine/gaza-l-armee-israelienne-a-lance-un-assaut-sur-l-hopital-nasser-dans-le-sud-de-l-enclave_AD-202402150528.html 

     

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    Mais le "Nouveau Moyen-Orient"

    rêvé par Netanyahou risque fort de ne pas ressembler vraiment à son "projet" initial d'avant la journée des dupes assassine du 7 octobre qui devait lui servir de point de départ pour sa "construction" aux dépens du peuple palestinien!

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan (à gauche) serrant la main de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une visite officielle en Égypte le 14 février 2024. (Photo by TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP)

    Attaque israélienne sur Rafah: un nouveau front Égypte-Turquie contre l'Etat sioniste!

     http://cieldefrance.eklablog.com/attaque-israelienne-sur-rafah-un-nouveau-front-egypte-turquie-contre-l-a215411071

     

     

    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine: un seul et même cerveau criminel sioniste!

    Le 7 octobre, zéro "effet de surprise" pour l'Etat-major israélien

    http://cieldefrance.eklablog.com/du-7-octobre-au-genocide-actuel-en-palestine-un-seul-et-meme-cerveau-c-a215077073

     

     

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbour": avec ou sans préméditation?

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-du-hamas-et-effet-pearl-harbour-avec-ou-sans-premedit-a214883557

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbourg": avec ou sans préméditation?

     

     

    Netanyahou über alles ! (Suite) Les comptes de fin d’année...

    http://cieldefrance.eklablog.com/netanyahou-uber-alles-suite-les-comptes-de-fin-d-annee-a215206097

     

    https://img.freepik.com/vecteurs-libre/design-plat-n-entre-pas-dans-conception-du-signe_23-2149277710.jpg

     Trois fascistes

     

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    Génocide et Mondialisation: la Kollaboration En Marche, avec le monde arabo-turc, également!

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/le-nouveau-moyen-orient-de-netanyahou-en-marche-les-forces-speciales-i-a215413125

     

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