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    Une enquête du New York Times montre clairement que Tsahal n’hésite pas à utiliser des bombes d’une tonne sur les zones vers lesquelles il a précisément et expressément demandé aux civils de se déplacer :

     

    A Times investigation used aerial imagery and artificial intelligence to detect bomb craters that showed that one of Israel’s biggest bombs was used routinely in south Gaza.CreditCredit...

    CreditCredit...The New York Times, Source: Planet Labs

     

    https://www.nytimes.com/2023/12/21/world/middleeast/israel-gaza-bomb-investigation.html

     

    Published Dec. 21, 2023Updated Dec. 22, 2023, 6:42 a.m. ET

    During the first six weeks of the war in Gaza, Israel routinely used one of its biggest and most destructive bombs in areas it designated safe for civilians, according to an analysis of visual evidence by The New York Times.

    The video investigation focuses on the use of 2,000-pound bombs in an area of southern Gaza where Israel had ordered civilians to move for safety. While bombs of that size are used by several Western militaries, munitions experts say they are almost never dropped by U.S. forces in densely populated areas anymore.

    The Times programmed an artificial intelligence tool to scan satellite imagery of south Gaza for bomb craters. Times reporters manually reviewed the search results, looking for craters measuring roughly 40 feet across or larger. Munitions experts say typically only 2,000-pound bombs form craters of that size in Gaza’s light, sandy soil.

     

    Ultimately, the investigation identified 208 craters in satellite imagery and drone footage. Because of limited satellite imagery and variations in a bomb’s effects, there are likely to have been many cases that were not captured. But the findings reveal that 2,000-pound bombs posed a pervasive threat to civilians seeking safety across south Gaza.

    In response to questions about the bomb’s use in south Gaza, an Israeli military spokesman said in a statement to The Times that Israel’s priority was destroying Hamas and “questions of this kind will be looked into at a later stage.” The spokesman also said that the I.D.F. “takes feasible precautions to mitigate civilian harm.”

    But U.S. officials have said that Israel should do more to reduce civilian casualties while fighting Hamas. The Pentagon increased shipments to Israel of smaller bombs that it considers better suited to urban environments like Gaza. Still, since October, the United States has also sent more than 5,000 MK-84 munitions — a type of 2,000-pound bomb.

    Eric Schmitt, John Ismay, Neil Collier, Yousur Al-Hlou and Christoph Koettl contributed reporting.

     

    Robin Stein is a reporter on the Visual Investigations team at The Times, which combines traditional reporting with advanced digital forensics. More about Robin Stein

    Haley Willis is a journalist with the Visual Investigations team. She has shared in two Pulitzer Prizes for investigations into the U.S. military’s dismissal of civilian casualty claims and police killings during traffic stops. More about Haley Willis

    Natalie Reneau is a senior video editor for the Visual Investigations team. More about Natalie Reneau   

     

    Paroles... Paroles... Mais que fait Macron???

     

    Pétition:

     

    Gaza-Palestine-France: le réveil des consciences est-il encore possible? (Pétition)

     

      http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-palestine-france-le-reveil-des-consciences-est-il-encore-possible-a215163869  

     

    Lettre ouverte du monde de la culture

     

    à Emmanuel Macron, Président de la République, pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza.

     

     

     (+ MAJ à 19H30 - ONU: 570 000 Gazaouis sont confrontés à une famine catastrophique)

    (+ Nouvelle MAJ à 20H25 - Nouveau vote à l’ONU : un (petit) pas dans la bonne direction…)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Gaza-Palestine-France: 

     

    le réveil des consciences est-il encore possible? 

     

     

     

    Depuis le 14 décembre, nous avions donc cessé de publier, sur Ciel de France et les différents blogs amis et associés. Le dernier article était la republication d'un appel syrien à la solidarité du monde arabe, qui a manifestement de sérieuses limites, malgré l'importance et la gravité extrême des enjeux du conflit actuel, notamment, et même, d'abord et avant tout, sur le plan humanitaire. Mais pas plus d'échos, en France, en termes de solidarité. A l'exception d'une poignée hebdomadaire de courageux manifestants, la fin de l'année arrive avec encore une situation empirant à Gaza, où la famine est imminente, et en Palestine en général, sans qu'aucune mobilisation à la hauteur de cette tragédie ne se mette en place nulle part. C'est donc dans ces conditions que nous renonçons à participer à un inutile bruit de fond de l'info-spectacle, qui ne sert, tout au plus, qu'à donner "bonne conscience" à une classe médiatique et politique qui a depuis longtemps cessé de remplir la moindre fonction d'expression démocratique, même si, aujourd'hui, elle ne peut plus dissimuler tout à fait la réalité, qui, par la force des choses, fussent-elles horribles, finit par ressurgir, y compris dans la presse anglo-saxonne, souvent même moins dévoyée que la presse française. Parmi ces "révélations", aujourd'hui, la constatation par le New York Times du largage de bombes d'une tonne sur des zones civiles: 

    https://www.nytimes.com/2023/12/21/world/middleeast/israel-gaza-bomb-investigation.html

    Pourtant pas du tout une "nouveauté", en réalité:

    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-palestine-gaza-guerre-mai-2021-bombes-vietnam-crimes-de-guerre

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_Mark_84

    Exemple déjà cité in: "Hôpital gazaoui: pour faire un maximum de victimes une bombe guidée peut exploser sans toucher le sol" 

    Le bilan du conflit, tel que validé officiellement par l'ONU et l'OMS, dépasse aujourd'hui les 20 000 morts, avec même cette "réserve" qu'il ne tient pas compte des victimes disparues sous les décombres, et qu'il est encore, et peut-être pour longtemps, impossible de comptabiliser. Probablement plusieurs milliers en plus, selon ces estimations. 

     

    Alors, au moment où la France en est essentiellement à l'heure du foie gras et du champagne, pourquoi tenter encore de remuer cette sinistre réalité? Depuis le début du conflit diverses pétitions se sont succédées sans avoir aucun effet l'une plus que l'autre, et il est peut-être chimérique d'espérer que la toute dernière porte davantage, néanmoins elle nous a interpellé par le simple fait de remettre les responsabilité des uns et des autres en face de leurs belles paroles, et donc notamment, en tout premier lieu, celles du Président de la République française, auquel elle s'adresse, sous la forme d'une "lettre ouverte". La voici donc à la suite, après les dernières lignes de notre article du 14 décembre:

     

    « Est-il venu le temps de se réveiller pour tous ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé ? » 

    « ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé » : Il s’agit du titre d’une fable attribuée par certains à l’écrivain grec Ésope ; par d’autres à Ali ibn Abi Taleb, cousin, disciple, gendre et quatrième calife de l’Islam.   

    C’est l’histoire de trois taureaux, un blanc, un noir et un roux, et d’un lion qui aimerait bien les manger s’ils n’étaient aussi forts quand ils sont unis.   

    Alors, le lion eut une idée.  

    Il partit voir les taureaux noir et roux et leur dit : « Vous ne trouvez pas que du fait de sa couleur, le taureau blanc se conduit en supérieur ? Si vous me laissez faire… ».
    Les deux taureaux le laissèrent manger le taureau blanc. 
      

    Quelques temps après, le lion partit voir le taureau roux et lui dit : « Tu ne trouves pas que depuis que le taureau blanc n’est plus, le taureau noir commence à se la jouer ? Toi et moi avons à peu près la même couleur, si tu me laisses faire… ».   

    Le lion partit aussitôt manger le taureau noir.   

    Le taureau roux comprit un peu tard qu’il allait se faire manger à son tour. Il dit : « J’ai été mangé le jour où  le taureau blanc fut mangé ».  

    *************************

    Résistance palestinienne, Résistance globale et multipolaire: une exigence de solidarité! 

    Luniterre

     

     

     

    Parmi les premiers signataires de cette "lettre ouverte":

     

    L'écrivain Jean Marie Gustave Le Clézio en mai 2021. (RAPHAEL LUCAS/SIPA / SIPA)

    JMG Le Clézio, Prix Nobel de Littérature

    https://fr.wikipedia.org/wiki/J._M._G._Le_Cl%C3%A9zio

     

    Virginie Efira, César de la meilleure actrice 2023

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_Efira

    La comédienne belge Virginie Efira (ici aux Césars 2023) fait partie des signataires d'une lettre réclamant l'arrêt des combats entre Israël et le Hamas. LP / Fred Dugit

     

     

     

     
     

    Lettre ouverte du monde de la culture

     

     

    à Emmanuel Macron, Président de la République, pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza.

    Monsieur le Président, 

     

    Notre humanité, et le sens que nous lui donnons, se défait chaque jour un peu plus. 

    C’est avec un effroi et une douleur immense que nous voyons se dérouler une catastrophe insoutenable à Gaza. Ce monde dont on nous tend aujourd’hui le miroir, nous n’y croyons pas plus que nous ne le voulons.  

     

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du monde de la culture, appelons à la reconnaissance des droits de tout être humain. Nous rappelons qu’ils sont universels et inconditionnels. Nous disons l’impossible justification morale des immenses désastres, humains, matériels, et éthiques, qui gisent à Gaza, désormais décrite par un représentant de l’ONU comme « l’enfer sur terre *1».  Exiger la fin d’un massacre et le respect des droits fondamentaux des êtres humains ne peut pas prêter à controverse quand l’Histoire nous a appris le prix du silence.

     

    Nous, de toutes les origines et de toutes les confessions, unis par la condamnation de cette catastrophe, vous adressons cette lettre et vous demandons de tout mettre en œuvre pour que ce massacre cesse. Nous vous demandons, Monsieur le Président, d’agir, de vous faire la voix de notre désaccord, de notre révulsion, et de notre espoir. Cette lettre vous appelle à votre devoir. Nous nous lèverons, nous manifesterons, nous écrirons, nous interpellerons, nous nous réunirons, jusqu’à ce qu’il y ait les signes d’un nouveau jour.

     

    Nous saluons les récents votes de la France au Conseil de Sécurité et à l’assemblée générale des Nations Unies, qui, de toute évidence, ne sont pas suffisants. Nous vous exhortons à poursuivre cet élan et à vous faire le représentant de celles et ceux qui, toujours plus nombreux, aux côtés d’innombrables organisations dont l’ONU, Amnesty International, Human Rights Watch, Unicef, Médecins Sans Frontières ou la Croix-Rouge, exigent un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza.

     

    Il en va de la dignité humaine. Nous sommes horrifiés par la mort de plus de 19 000 Palestiniens dont plus de 7 000 enfants*2 et par l’inacceptable politique d’apartheid mise en place par le gouvernement israélien en Palestine, qu’Amnesty International — dans le sillage de nombreuses organisations des droits humains palestiniennes, israéliennes, et internationales*345 — qualifie de « système cruel de domination et de crime contre l’humanité*6. » Nous sommes horrifiés par la mort de plus de 1200 Israéliens le 7 octobre et la prise d'otages, pour lesquels nous appelons au retour immédiat. Nous partageons l’immense douleur de toutes celles et ceux confrontés à des pertes injustes. 

     

    Nous exigeons l’égalité des droits pour les Israéliens et les Palestiniens. Nous condamnons unanimement les personnes, les organisations et les États responsables ou complices des massacres de civils innocents. Nous condamnons unanimement la haine, où qu’elle soit, et qui qu’elle touche. Nous rejetons sans réserve l’islamophobie et l’antisémitisme, qui nourrissent l’un et l’autre les mêmes abysses. 

     

    Nous dénoncerons aussi désormais tous les actes d’intimidation, de censure, et de mise au pas. Nous dénoncerons toute tentative d’entrave à la liberté d’expression de celles et ceux qui défendent l’égalité des êtres. Nous ne céderons pas aux attaques de celles et ceux qui veulent le crime, la rage, la guerre et l’aveuglement, et qui tentent d’imposer le silence à celles et ceux qui élèvent leurs voix contre l’intolérable.

     

    Nous sommes guidés par les valeurs qui constituent la raison d’être de la culture et de l'humanité, et par ce regard que l’on se doit de garder toujours rivé sur le sort que l’on y fait à l’autre. Nous rejoignons aujourd’hui les millions de personnes qui demandent partout la fin de ce désastre. 

     

    Nous sommes et resterons bouleversés par l’injustice, mus par la solidarité, et unis pour la reconnaissance des droits de tous les êtres humains. 

     

    Monsieur le Président, Il est encore temps de sauver les cœurs vivants et battants de Gaza, et avec eux, notre humanité à toutes et tous.

     

     

    ________________________

    1. Courrier International, 13/12/2023, « Verbatim. À Gaza, c’est “l’enfer sur Terre”, alerte ce représentant de l’ONU », https://www.courrierinternational.com/article/verbatim-a-gaza-c-est-l-enfer-sur-terre-alerte-ce-representant-de-l-onu, consulté le 14/12/2023.

    2. Al Jazeera, 19/12/2023,https://www.aljazeera.com/news/longform/2023/10/9/israel-hamas-war-in-maps-and-charts-live-tracker  consulté le 19/12/2023

    3. Human Rights Watch, “A threshold crossed; Israeli authorities and the crimes of apartheid and persecution”, 27/04/2021 https://www.hrw.org/report/2021/04/27/threshold-crossed/israeli-authorities-and-crimes-apartheid-and-persecution, consulté le 14/12/2023. 

    4. B’tselem, “New B’tselem report: State Business: Israel’s misappropriation of land in the West Bank through settler violence”, 01/11/2021

    https://www.btselem.org/publications/202111_state_business, consulté le 14/12/2023

    5. Al-Haq, “Institutionalized impunity: Israel’s failure to combat settler violence in the occupied palestinian territory”, 26/11/2013.

    https://www.alhaq.org/publications/8072.html, consulté le 14/12/2023

    6. Amnesty International, “L’apartheid d’Israël contre la population palestinienne : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité”, 01/02/2022 

    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/02/israels-apartheid-against-palestinians-a-cruel-system-of-domination-and-a-crime-against-humanity/ consulté le 14/12/2023. 

     

    Noée Abita

    Antoine d’Agata

    Kamir Aïnouz

    Sofia Alaoui

    Léane Alestra

    Aïtor Alfonso

    Oulaya Amamra

    Méryll Ampe

    Silvia Ammon

    Gil Anselmi

    Danielle Arbid 

    Swann Arlaud

    Lotte Arndt 

    Cynthia Arra

    Ariane Ascaride

    François Aubart 

    Guillaume Aubry 

    Gaspard Augé

    Cédric Aurelle 

    Joan Ayrton 

    Philippe Azoury

    Rosa Attab

    Agnès B.

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    Ismail Bahri

    Bonnie Banane

    Eva Barois de Caevel 

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    Éric Baudelaire 

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    Melha Bedia

    Leila Bekhti 

    Aurélien Bellanger 

    Neil Beloufa

    Yasmine Benkirane 

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    Meriem Bennani

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    Farid Bentoumi

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    Lafawndah

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    Emilie Lauriola

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    J. M. G. Le Clézio

    Erwan Le Duc

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    Noëlig Le Roux

    Thomas Lélu

    Alice de Lencquesaing

    Thomas Lévy-Lasne

    Julien Lilti

    Philippe Lioret 

    Florence Loiret Caille

    Paul Loiseau

    Elena Lopez Riera

    Judith Lou Levy 

    ​​Édouard Louis

    Marie-Ange Luciani

    Ingrid Luquet-Gad

    Alex Lutz

    Saif Mahdhi

    Paul Maheke 

    Maïwenn

    Enora Malagré

    Guslagie Malanda

    Philippe Mangeot

    Felix Maritaud

    Laila Marrakchi

    Valerie Massadian

    Lola Maupas

    Chloé Mazlo 

    Mohamed Mbougar Sarr

    Elli Medeiros 

    Salma Mochtari

    Léna Monnier 

    Christophe Montenez

    Pedro Morais 

    Lucas Morin 

    Anna Mouglalis

    Léa Mysius 

    Estelle Nabeyrat 

    Stanislas Nordey

    Émilie Notéris 

    Pascale Obolo 

    Lewis OfMan

    Felipe Oliveira Baptista

    Sophie Orlando 

    Owlle

    Philippe Parreno

    Caroline Pascal 

    Daphné Patakia

    Laëtitia Paviani 

    Antonin Peretjatko

    Nahuel Perez Biscayart 

    Amélie Pichard

    François Piron

    Louis Pisano

    Bettina Pittaluga

    Caroline Poggi

    Thomas Poitevin

    Clara Ponsot

    Paul B. Preciado 

    Joana Preiss

    Lou Proust 

    Philippe Quesne

    Tahar Rahim

    Bénédicte Ramade 

    Natacha Ramsay-Levi

    Jules Reinartz

    Jérémie Renier

    Julien Ribeiro 

    Camille Richert  

    Vincent Romagny 

    Olivia Ross 

    Élodie Royer 

    Olga Rozenblum

    Badroudine Said Abdallah

    Ludivine Sagnier

    Céline Salette 

    Thomas Salvador

    Maud Santini

    Meriem Sebti

    Joseph Schiano di Lombo

    Niels Schneider

    Pierre Schoeller 

    Liv Schulman 

    Patrick Sobelman 

    Apolonia Sokol 

    Artus Solaro

    Zinedine Soualem

    Mohamed Sqalli

    Eleonora Strano

    Bouloumsouk Svadphaiphane 

    Mara Taquin

    Sandra Terdjman

    Florence Tetier

    Vanessa Theodoropoulou

    Patrick Thevenin

    Jenna Thiam 

    David Thion

    Antoine Thirion

    Ramdane Touhami

    Claire Touzart

    Justine Triet

    Nadia Turincev 

    Arnaud Valois

    Marine Vazzoler 

    Gisèle Vienne

    Karin Viard 

    Jonathan Vinel

    Hugo Vitrani 

    Camille Vivier

    Marie Voignier 

    Eduardo Williams

    Arieh Worthalter 

    Maud Wyler

    Mawena Yehouessi 

    Jean Pascal Zadi 

    Sofiane Zermani 

    Lamia Ziade

    Rebecca Zlotowski

    Khadija Zeggaï

    Dali Zourabichvili 

     

    Pétition ouverte à toustes

     

     

     

     Source pétition: https://laculturepouruncessezlefeu.org/

    Source article: http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-palestine-france-le-reveil-des-consciences-est-il-encore-possible-a215163869

     

     

     

     Bombes d’une tonne sur le terrain,

    l’enquête filmée du New York Times :

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    EN BLEU, CI-DESSUS, ET EN VERT, DANS LA LISTE CI-DESSOUS, LES PAYS QUI ONT VOTE EN FAVEUR DU CESSEZ-LE-FEU A GAZA - EN ROUGE, CEUX QUI ONT VOTE CONTRE!

     

     


    L'Occident impérialiste et banco-centraliste constitue désormais une force nettement minoritaire sur la planète, mais sa force réside encore dans sa capacité à fédérer ses membres autour de leurs intérêts, non pas en tant que pays indépendants, mais en tant qu'alliés serviles du pôle impérialiste et banco-centraliste principal: les USA.
     

    A l'opposé, la multipolarité, à laquelle aspirent un nombre de plus en plus grands de pays, et on le voit bien avec la tragédie actuelle en Palestine, est donc une exigence du respect de la spécificité culturelle de chaque peuple et de chaque nation, mais pour triompher elle a absolument besoin d'une autre exigence: celle de la solidarité. 

    L'oppression colonialiste sioniste, héritage des heures les plus sombres des conflits du siècle passé, ne serait rien sans le front de soutien uni de l'Occident impérialiste et banco-centraliste, dont la hantise est précisément l'émergence s'un monde qui soit à la fois multipolaire et solidaire face aux vestiges des empires coloniaux malheureusement efficacement recyclés par le banco-centralisme. 

    Aujourd'hui même Israël fait savoir qu'il veut continuer la guerre pendant plusieurs mois encore: c'est déjà un aveu d'échec de son plan initial consistant à chasser la totalité du peuple gazaoui vers Rafah, en indiquant on ne peut plus concrètement, à coups d'obus et de bombes, la "sortie" vers l'Egypte. Tant que le refus de céder, de la part de l'Egypte, continue, la situation reste essentiellement une impasse pour le colonialisme sioniste et occidental, mais l'Egypte ne doit évidemment pas supporter à elle toute seule les conséquences de sa "résistance passive" que les USA et l'Occident ne tarderont pas à lui faire payer. 

    Il y a donc bien une exigence de solidarité, et elle vaut évidemment pour tous les pays encore plus directement menacés, militairement, par les forces impérialistes déjà présentes dans la région, et qui continuent de s'y accumuler, à la "faveur" de cette nouvelle extension du conflit, qui résulte donc bien d'une nouvelle stratégie globale particulièrement agressive de la part de l'Occident, malgré ses échecs répétés, ces derniers temps. 

    Le cas de la Syrie est évidemment une illustration typique de cette "évolution" géopolitique au Moyen-Orient et le remarquable texte du Dr. Bouthaïna Chaabane sur le sujet actuel du conflit à Gaza et de ses conséquences pour le monde arabe se termine par une allusion symbolique, expliquée en note, mais qui constitue on ne peut meilleur résumé de la situation aujourd'hui:

    « Est-il venu le temps de se réveiller pour tous ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé ? »

    « ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé » : Il s’agit du titre d’une fable attribuée par certains à l’écrivain grec Ésope ; par d’autres à Ali ibn Abi Taleb, cousin, disciple, gendre et quatrième calife de l’Islam.  

    C’est l’histoire de trois taureaux, un blanc, un noir et un roux, et d’un lion qui aimerait bien les manger s’ils n’étaient aussi forts quand ils sont unis.  

    Alors, le lion eut une idée. 

    Il partit voir les taureaux noir et roux et leur dit : « Vous ne trouvez pas que du fait de sa couleur, le taureau blanc se conduit en supérieur ? Si vous me laissez faire… ».
    Les deux taureaux le laissèrent manger le taureau blanc. 
     

    Quelques temps après, le lion partit voir le taureau roux et lui dit : « Tu ne trouves pas que depuis que le taureau blanc n’est plus, le taureau noir commence à se la jouer ? Toi et moi avons à peu près la même couleur, si tu me laisses faire… ».  

    Le lion partit aussitôt manger le taureau noir.  

    Le taureau roux comprit un peu tard qu’il allait se faire manger à son tour. Il dit : « J’ai été mangé le jour où  le taureau blanc fut mangé ». 

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    Luniterre

     

     

     

     

     

     

              La Palestine 

    et les indicateurs du jour d’après… 

     

     

     

     

     

    La douleur envahit le cœur de tous ceux qui ont conservé un tant soit peu d’humanité devant les crimes exterminatoires commis par un régime raciste et brutal contre les enfants, les femmes et les civils palestiniens. Des crimes d’une monstruosité sans précédent dans notre histoire moderne qui font que les personnes émues par cette tragédie se demandent à quoi d’autre s’attendre encore. 

     Quoi d’autre après cet holocauste sioniste ciblant les enfants et les femmes sans défense dont des dizaines de milliers ont été déchiquetés sous les décombres ? Quoi d’autre après le ciblage de l’UNRWA, la seule institution encore soucieuse de leur fournir de l’aide, tuant ses cadres et détruisant ses locaux ? Quoi d’autre après la destruction de tous les hôpitaux et centres médicaux, en plus des privations de médicaments, d’eau, de nourriture et de carburant ? Quoi d’autre après la propagation des épidémies, la victoire de la mort sur la vie dans chaque lieu, chaque place et chaque quartier ? Quoi d’autre après la destruction de la plupart des maisons ayant transformé leurs habitants en personnes déplacées, ou redéplacées depuis la « catastrophe  de 1948 » ? 

    D’où la question : « quel est le plan ayant nécessité la mise en œuvre de ce terrifiant nettoyage ethnique et l’appel de toutes les puissances occidentales à rester unies et solidaires avec ses auteurs ? ». 

    Il ne fait aucun doute que les plans du jour d’après sont conservés dans les tiroirs de la cellule opératoire des criminels de guerre qui mènent ce génocide monstrueux contre un peuple sans défense. Des plans dont certains indicateurs sont apparus dès le premier jour de l’agression, bien que leurs lectures aient pu paraître contradictoires par moments. 

    Ainsi, lorsque les États-Unis ont décidé d’établir un pont aérien, pour transférer les armes meurtrières les plus récentes à l’armée sioniste, et d’envoyer dès le premier jour de l’agression deux porte-avions suivis par un sous-marin nucléaire, beaucoup ont été surpris et certains ont exprimé leur désapprobation ; notamment, parce que l’entité sioniste se vante d’avoir l’armée la plus puissante du Moyen-Orient et le plus grand nombre d’avions de combat.

    Et lorsque les dirigeants occidentaux, dont le président Biden, son secrétaire d’État et la plupart des responsables européens se sont précipités pour rendre visite à l’entité sioniste afin de lui affirmer qu’ils sont de son côté et d’approuver ses odieux crimes de nettoyage ethnique et de génocide, beaucoup ont trouvé que ces réactions dépassaient ce qui était attendu ou requis ; d’autres ayant conclu qu’Israël était ébranlé et avait donc besoin de soutien et d’assistance. 

    Il y a peut-être une part de vérité dans cette conclusion, mais elle n’inclut pas la vérité la plus importante que j’aborderai après avoir rappelé les rapports du Bureau de la sécurité nationale d’Israël des années 2017 à 2020. 

    Ces rapports discutaient avec le plus grand sérieux du danger de l’implication du Hezbollah dans le combat de la Syrie contre le terrorisme, ainsi que du danger du soutien iranien à ce combat. La conclusion qui s’en dégageait était que toute guerre qui éclaterait dans le futur mettrait Israël face à l’Alliance des résistances allant de l’Iran jusqu’au Liban ; l’ensemble des études ayant considéré qu’il s’agissait là de l’un des plus grands dangers résultant de la guerre contre la Syrie et que la première tâche qu’Israël devra entreprendre est d’empêcher cette alliance de s’enraciner et de construire des mécanismes de coopération entre ses membres. 

    D’ailleurs, c’est précisément à partir de ce point de vue que les forces militaires américaines, en collaboration avec les groupes armés terroristes, ont occupé la zone d’Al-Tanf (au niveau du triangle frontalier Syrie-Jordanie-Irak) afin d’empêcher toute communication entre l’Iran, l’Irak et la Syrie. Une occupation qui continue, car la ligne Iran-Irak-Syrie qui rejoint obligatoirement le Liban est toujours considérée comme la plus grande menace existentielle pour l’entité sioniste. 

     

     

    BR SYRIE 2

     

     

    Par conséquent, lorsque le président sioniste Biden a envoyé l’armada américaine en Méditerranée orientale, que son secrétaire d’État Antony Blinken a fait la navette entre les capitales arabes et a rejoint la salle des opérations génocidaires commises par les avions de guerre sionistes, et que les Européens se sont succédé en Israël pour lui confirmer qu’ils étaient de son côté, il ne s’agissait pas de garantir la victoire d’Israël sur une résistance palestinienne assiégée depuis 15 ans, sans forces aériennes, ni véhicules blindés, ni routes de ravitaillement, ni surface géographique, ni millions de combattants ; il s’agissait plutôt de dissuader n’importe quel mouvement de la région de se joindre à cette résistance contre l’agression israélienne ou de la soutenir. 

    Dans cet objectif, ils ont fait de leur mieux pour pousser à condamner le Hamas ou du moins à ne pas le soutenir. Et parce que leur objectif premier est d’empêcher l’union des résistances régionales contre l’entité sioniste, ils ont terrorisé n’importe qui oserait œuvrer dans ce sens par la menace se résumant à dire que son pays subirait le même sort que celui subi par les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. 

    Aujourd’hui, après que le sionisme mondial et ses partenaires occidentaux aient commis les crimes les plus horribles de l’ère moderne, et après l’échec du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la soi-disant « Communauté internationale » à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette agression infâme contre les Palestiniens, les éléments du plan sous-jacent commencent à être révélés. 

    Le premier élément est l’exigence du dégagement du Hezbollah libanais jusqu’au fleuve Litani, soit à 40 kms de la frontière libanaise, pour soi-disant favoriser le retour dans leurs foyers des colons Israéliens ayant fui la Haute Galilée depuis le 7 octobre 2023 [1]. D’où les pressions des partenaires de l’entité sioniste, accompagnées des menaces de ce qui pourrait arriver à ceux qui se dresseraient contre cette exigence. 

     

     

     

    Le deuxième élément est le remplacement du déplacement forcé des Palestiniens par une prétendue émigration volontaire, laquelle pourrait se transformer en « départ volontaire » moyennant un accord avec de nombreux pays des quatre coins de la planète qui se répartiraient les Palestiniens, débarrassant ainsi les coalisés de leur attachement à leur terre. 

    Comment un départ peut-il être volontaire alors que la plupart des habitants de Gaza et de nombreux habitants de Cisjordanie sont sans abri, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans nourriture ? La vraie réponse ne peut être que la suivante : soit la mort par les bombardements et la famine, soit l’émigration, il n’y a pas de troisième option ; notamment, depuis la destruction de tous les hôpitaux de Gaza. 

    Telle est l’opération de dissuasion pratiquée par l’Occident en partenariat avec les sionistes. Une opération qui aurait atteint indirectement un autre objectif : celui de signifier au mouvement mondial visant à se débarrasser de l’hégémonie unipolaire que son opposition lui coutera très cher, que tous les pays occidentaux s’unissent comme un seul pour soutenir ceux qui restent dans leur camp et frappent sans merci ceux qui osent leur tenir tête, que le facteur temps est très important et mis à profit par les forces génocidaires sionistes pour s’en prendre aux mouvements résistants, l’un après l’autre. Il est donc indubitable que s’opposer à de tels plans nécessite une lecture et une réaction rapides avant que les planificateurs n’aient eu le temps de les mettre en œuvre. 

    Or, à ce stade, les indicateurs du jour d’après montrent qu’Israël va poursuivre la liquidation de la cause palestinienne et l’exode des Palestiniens. Ils montrent aussi que son plan d’aujourd’hui a dépassé celui bien connu de son « expansion du Nil à l’Euphrate », puisqu’il cherche à contrôler le pétrole, le gaz et les richesses de toute la région par divers moyens en collaboration avec diverses parties. Le résultat en est qu’il travaille à la réalisation du rêve annoncé par Shimon Peres : « Les États-Unis du Moyen-Orient dirigés par Israël ».

    Est-il venu le temps de se réveiller pour tous ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé ? [2]. 

    Dr. Bouthaïna Chaabane

    Conseillère politique du Président syrien Bachar al-Assad

    11/12/2023

    Source : Al-watan (Syrie)

    https://alwatan.sy/archives/371440

    Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

    Notes :

    [1] France-Gaza : Un plan «abracadabrantesque» français pour la cessation des hostilités à Gaza 

    https://www.madaniya.info/2023/12/12/france-gaza-un-plan-abracadabrantesque-francais-pour-la-cessation-des-hostilites-a-gaza/

    [2] Signification de « ceux qui risquent d’être mangés le jour où le taureau blanc fut mangé » : Il s’agit du titre d’une fable attribuée par certains à l’écrivain grec Ésope ; par d’autres à Ali ibn Abi Taleb, cousin, disciple, gendre et quatrième calife de l’Islam. 

    C’est l’histoire de trois taureaux, un blanc, un noir et un roux, et d’un lion qui aimerait bien les manger s’ils n’étaient aussi forts quand ils sont unis. 

    Alors, le lion eut une idée.

    Il partit voir les taureaux noir et roux et leur dit : « Vous ne trouvez pas que du fait de sa couleur, le taureau blanc se conduit en supérieur ? Si vous me laissez faire… ».
    Les deux taureaux le laissèrent manger le taureau blanc. 

    Quelques temps après, le lion partit voir le taureau roux et lui dit : « Tu ne trouves pas que depuis que le taureau blanc n’est plus, le taureau noir commence à se la jouer ? Toi et moi avons à peu près la même couleur, si tu me laisses faire… ». 

    Le lion partit aussitôt manger le taureau noir. 

    Le taureau roux comprit un peu tard qu’il allait se faire manger à son tour. Il dit : « J’ai été mangé le jour où  le taureau blanc fut mangé ». 

    Morale de l’histoire ; Aux bons entendeurs du monde dit « arabe », salut !

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    La source originale de cet article est Al Watan

    Copyright © Bouthaïna ShaabanAl Watan, 2023

    Source de la traduction française:

    https://www.mondialisation.ca/la-palestine-et-les-indicateurs-du-jour-dapres/5684224

     

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    https://alwatan.sy/archives/371440

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     الرئيسية|الأولى|مؤشرات اليوم التالي

    الأولى

    مؤشرات اليوم التالي

    | بقلم: أ. د. بثينة شعبان

    الألم يعتصر قلوب كل من مازال بعض الإنسانية يخالج نفوسهم على جرائم الإبادة للأطفال والنساء والمدنيين الفلسطينيين التي يرتكبها النظام العنصري الوحشي وهي غير مسبوقة في التاريخ الحديث بوحشيتها، يسأل الكثيرون من الحريصين ويتساءلون: ماذا بعد؟ ماذا بعد ارتكاب هذا الهولوكوست الصهيوني بحق أطفال ونساء فلسطين العزّل وتحويل عشرات الآلاف منهم إلى أشلاء تحت أو فوق الأنقاض؟ وماذا بعد استهداف المؤسسة الوحيدة المتبقية والمعنية بتقديم العون لهم «الأونروا» وقتل كوادرها وتدمير مقراتها؟ وماذا بعد تدمير كل المشافي والمراكز الطبية وحرمان أهل غزة من الدواء والماء والغذاء والوقود.. وماذا بعد انتشار الأوبئة وتفوّق الموت على الحياة في كل حي وساحة ومكان؟ وماذا بعد تسوية معظم بيوتها بالأرض وتحويل أهليها إلى نازحين أو تكرار لجوئهم مرة أخرى بعد نزح النكبة عام 1948؟ وما المخطط الذي ارتُكبت من أجل تنفيذه كل هذه الجرائم الوحشية وتنادت القوى الغربية برمتها للوقوف صفاً واحداً ويداً واحدة مع مرتكبي هذا التطهير العرقي المروّع؟ لا شك أن خطط اليوم التالي محفوظة في أدراج مجرمي الحرب في غرفة عمليات الذين يقودون هذه الإبادة الوحشية ضد شعب أعزل، ولكن مؤشراتها بدأت تظهر منذ اليوم الأول لهذا العدوان وإن كانت قراءات هذه المؤشرات قد اختلفت وتناقضت أحياناً.

    حين قررت الولايات المتحدة إقامة جسر جوي لنقل أحدث أساليب الفتك للجيش الصهيوني المتوحش وإرسال حاملتي طائرات إلى الشرق الأوسط منذ اليوم الأول من العدوان وأتبعتهما بغواصة نووية استغرب الكثيرون من ذلك، كما استهجنه البعض وخاصة أن الكيان الصهيوني يتغنى بامتلاك أقوى جيش في الشرق الأوسط وأكبر عدد طائرات حربية مقاتلة. وحين بدأ القادة الغربيون من الرئيس الأميركي جو بايدن إلى وزير خارجيته إلى معظم المسؤولين الأوروبيين يتوافدون إلى الكيان الصهيوني ليقولوا نحن معكم في ارتكاب جرائم الإبادة والتطهير العرقي البغيض، وجد الكثيرون في هذه الاندفاعة ردود فعل تتجاوز أضعاف المتوقع أو المطلوب، وأخذ البعض يستخلصون أن الكيان الصهيوني مهزوز وبحاجة إلى دعم وإسناد. وقد يكون في هذا بعض الحقيقة ولكنه لا ينضوي على الحقيقة الأهم التي كانت واضحة في تخطيطهم المسبق واستقراءاتهم والخطوات الاحترازية الضرورية التي اتخذوها.

    وقبل أن أتطرّق إلى هذه الحقيقة وأفنّدها أعود إلى تقارير مكتب الأمن القومي الصهيوني في الأعوام 2017 -2020 والتي كانت تناقش بجدية كاملة خطورة انخراط حزب اللـه في المعركة مع سورية ضد الإرهاب وخطورة الوجود الإيراني في مساندة سورية في حربها على الإرهاب، وكان الاستنتاج المرعب بالنسبة لهم هو أن «إسرائيل» لن تتمكن بعد اليوم من خوض معركة ضد طرف واحد بل إن أي حرب تنشب في المستقبل سيكون على «إسرائيل» أن تواجه حلف المقاومة بعدته وعديده من إيران إلى لبنان.

    واعتبرت دراساتهم أن هذه هي أخطر النتائج التي نجمت عن الحرب على سورية وأن المهمّة الأولى التي يجب على «إسرائيل» الاضطلاع بها هي عدم السماح لهذا الحلف بالتجذّر وبناء آليات تعاون حقيقية وشبكات تواصل بين أعضائه. من هذا المنطلق بالذات احتلت القوات الأميركية بالتعاون مع قوى الإرهاب منطقة التنف لتمنع التواصل بين إيران والعراق وسورية، كما تستمر الولايات المتحدة بقطع كل تواصل تجاري أو بشري على خط سورية-العراق-إيران لأن هذا الخط ينتهي حكماً بلبنان أيضاً ويعتبرون هذا أكبر تهديد مستقبلي وحيوي للكيان الصهيوني.

    إذاً حين أرسل الرئيس الصهيوني بايدن حاملات الطائرات والغواصة الأميركية بالتنسيق بين الكيان الصهيوني والولايات المتحدة وحين قام وزير خارجيته أنتوني بلينكن بجولاته المكوكية على العواصم العربية وجلس في غرفة عمليات الإبادة الوحشية التي يرتكبها الطيران الحربي الصهيوني، وحين توافد الأوروبيون ليؤكدوا أنهم مع «إسرائيل» لم يكن هذا من أجل ضمان انتصار على مقاومة مُحاصَرة منذ خمسة عشر عاماً ولا تملك سلاحاً جوياً ولا مدرعات ولا طرق إمداد ولا مساحة جغرافية ولا ملايين المقاتلين، إنما كان لردع أي طرف كان في الإقليم من أن يفكر حتى مجرد التفكير بالانخراط إلى جانب المقاومة ومساندتها في صدّ العدوان. ومن هذا المنظور بذلوا قصارى جهدهم لدفع أطراف لإدانة حماس أو على الأقل عدم الوقوف معها لأن هدفهم الأساسي كان منع توحيد الساحات ضد الكيان الصهيوني وترهيب أي طرف تسوّل له نفسه بذلك بأن مصيره ومصير بلده سيكون الإبادة ذاتها التي يمارسها الكيان على هذا الشعب الأعزل في غزة والضفة.

    اليوم وبعد أن مارست الصهيونية العالمية وشركاؤها الغربيون أبشع جرائم الإبادة الوحشية في العصر الحديث وبعد أن أخفق مجلس الأمن والأمم المتحدة وكل ما يسمى «الأسرة الدولية» في اتخاذ إجراء حقيقي لوقف هذا العدوان بدأ الكشف عن بنود الخطة التي كانت في الأدراج، وأول بند هو إزاحة حزب اللـه إلى شمال نهر الليطاني وتهجير سكان القرى الجنوبية من أجل حماية شمال الكيان ومستوطنيه، وبدأت الجولات والضغوطات لشركاء الكيان تُمارس شيئاً فشيئاً مدعومة بمناظر الإبادة المرعبة وما ينتظر كل من يقف في وجه هذا الإجرام الغربي الجارف. وبدلاً من التهجير القسري للفلسطينيين ظهر عنوان آخر على الصفحة الثانية من الخطة وهو «الهجرة الطوعية» وقد يتطور هذا العنوان ليصبح «المغادرة الطوعية» مع الاتفاق مع بلدان عدة لتوزيع الفلسطينيين في أصقاع الأرض والتخلص من تمسكهم بهذه الأرض والعيش عليها. فكيف تكون الهجرة طوعية إذا كان معظم سكان غزة وكثيرون في الضفة بلا مأوى ولا ماء ولا وقود ولا دواء ولا غذاء؟ أي إن حقيقة المعادلة هي: إمّا الموت قصفاً وجوعاً وإمّا الهجرة ولا خيار ثالثاً وخاصة بعد تدمير كل مستشفيات غزة.

    وفي عملية الردع هذه التي مارسها الغرب بالشراكة مع الصهاينة أحرز هدفاً غير مباشر في خضمّ الحراك العالمي للتخلّص من هيمنة القطب الواحد وتأسيس عالم متعدد الأقطاب بإعطاء عبرة لجميع الدول أن ثمن الوقوف ضد الغرب كبير وأن كل الدول الغربية تجتمع كبلد واحد في إسناد من ينتمي إليها والبطش بمن يتجرأ على الوقوف في وجهها. عامل الزمن مهمٌ جداً وهذا ما تستخدمه قوى الإبادة الصهيونية للاستفراد بطرف بعد آخر، ولا شك أن مواجهة هذا المخطط لا بدّ أن تكون بحجم هذا التحدي وأن تستقرئ الخطط المرسومة والمدروسة وتحاول تقويضها ومواجهتها قبل أن يمتلك أصحابها الوقت لتنفيذها.

    مؤشرات اليوم التالي تقول إن الكيان الصهيوني ماضٍ في تصفية القضية الفلسطينية وتهجير الفلسطينيين ولكن مخططه اليوم تجاوز الحدّ المعروف «من الفرات إلى النيل» فهو يعمل للسيطرة على نفط وغاز وثروات المنطقة برمّتها من خلال اتباع أساليب وخطط مختلفة مع أطراف مختلفة ولكن النتيجة هي أنه يعمل من أجل تنفيذ حلمه الذي أعلن عنه الرئيس الإسرائيلي السابق شمعون بيريز ألا وهو: «الولايات المتحدة الإسرائيلية في الشرق الأوسط»، فهل يستفيق الجميع قبل أن يؤكلوا يوم أكل الوحش الثور الأبيض؟

     

      

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     En question à la Une sur Agoravox, la mise en scène médiatique du conflit à Gaza!

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/resistance-palestinienne-resistance-globale-et-multipolaire-une-exigen-a215124963

     

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    Coup de pompe à Gaza: les shadoks attaquent les tunnels à l'eau de mer - Ecocide comme base du génocide

     

     

     

    « L'inondation des tunnels avec de l'eau de mer fera de Gaza une zone inhabitable pour 100 ans

    - Le seul point sur lequel experts israéliens et palestiniens sont "d'accord"...

     

    « Guerre. À Gaza, Israël aurait commencé à inonder les tunnels du Hamas 

    Selon “The Wall Street Journal”, l’armée israélienne a commencé à déverser de l’eau de mer dans les tunnels sous la bande de Gaza. Une opération visant à porter un coup fatal aux infrastructures souterraines du Hamas. 

    L’armée israélienne “a commencé à déverser de l’eau de mer dans le vaste complexe de tunnels du Hamas à Gaza, selon des responsables américains informés des opérations militaires israéliennes”, rapporte en exclusivité The Wall Street Journal ce mercredi 13 décembre. 

    L’opération d’“inondation des tunnels avec de l’eau de la Méditerranée, qui n’en est qu’à ses débuts”, est l’une des techniques utilisées par Israël pour “tenter de dégager et de détruire ces tunnels”, dans le cadre d’un effort visant à porter un coup définitif à “l’infrastructure souterraine du Hamas”. 

    “Un porte-parole du ministre de la Défense israélien a refusé de commenter, affirmant que les opérations d’inondation des tunnels étaient secret-défense”, poursuit le quotidien américain. 

    Une stratégie à risques 

    Toujours selon le Wall Street Journal, l’opération pourrait vraisemblablement “prendre des semaines” et avoir des conséquences à long terme, notamment sur les eaux souterraines de la bande de Gaza et donc sur l’approvisionnement en eau potable de la population palestinienne. 

    L’autre inquiétude porte sur la présence d’otages détenus par le Hamas dans ces tunnels. Interrogé lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, mardi, le président américain, Joe Biden, ne s’est pas prononcé sur l’efficacité de la stratégie de submersion israélienne, mais plutôt sur le risque que pourraient faire courir ces opérations d’inondation aux plus de 100 otages encore détenus par le Hamas. “Il y a des affirmations selon lesquelles il n’y a aucun otage dans aucun de ces tunnels. Mais je ne le sais pas avec certitude”, a déclaré le président américain, sans développer plus avant. »

    https://www.courrierinternational.com/article/guerre-a-gaza-israel-aurait-commence-a-inonder-les-tunnels-du-hamas

     

     

    Interrogé mardi par un journaliste sur ces informations lors d'une conférence de presse à Washington, le président américain Joe Biden a semblé embarrassé. «En ce qui concerne l'inondation des tunnels. Je ne suis pas à lib... Eh bien. Il y a des affirmations selon lesquelles... il n'y a aucun otage dans aucun de ces tunnels. Mais je ne le sais pas avec certitude.» Avant d'ajouter : «Je sais cependant que chaque mort civile est une tragédie absolue, et Israël a déclaré son intention, comme je l'ai dit, de traduire ses paroles… par des actes.»

    https://www.lefigaro.fr/international/israel-aurait-commence-a-inonder-les-tunnels-de-gaza-20231213

     

     

    « Inonder les tunnels du Hamas pourrait contaminer l’eau de Gaza à long terme – experts [israéliens] 

    « Des scientifiques recommandent à la Défense de bien peser l'impact environnemental de son plan visant à débusquer les terroristes de leur vaste réseau souterrain 

    Par SUE SURKES 

    6 décembre 2023, 12:44  

    Des experts en environnement ont exhorté mardi l’establishment de la Défense à réfléchir attentivement aux implications environnementales à long terme de ses projets visant à inonder d’eau de mer le vaste réseau de tunnels de la bande de Gaza afin d’en extirper les terroristes. 

    Citant des responsables américains, le Wall Street Journal a rapporté lundi que l’armée israélienne avait installé le mois dernier cinq grandes pompes à eau près du camp de réfugiés d’al-Shati, dans la ville de Gaza. Ces pompes pourraient inonder les tunnels en quelques semaines, en y déversant des milliers de mètres cubes d’eau par heure. 

    Habituellement, la pluie tombe sur le sol et s’infiltre dans les zones de stockage souterraines, ou aquifères. Ces eaux souterraines sont pompées dans des puits pour fournir de l’eau potable. 

    Avec une population de plus de deux millions d’habitants, Gaza est l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Le seul approvisionnement en eau douce de l’enclave provient d’un aquifère peu profond parallèle à la côte méditerranéenne. 

    Cet aquifère a été tellement pompé et le niveau de la nappe phréatique a tellement baissé que l’eau de mer a pénétré dans l’aquifère et s’est mélangée au peu d’eau douce qui reste. 

    En outre, les eaux usées et le ruissellement des produits chimiques agricoles ont encore érodé la qualité de l’eau de l’aquifère. Aujourd’hui, 97 % de l’eau douce de Gaza ne répond plus aux normes de qualité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Même avant la guerre, la plupart des habitants de Gaza dépendaient de camions citernes privés et du rendement de petites usines de dessalement pour obtenir de l’eau potable. 

    Le professeur émérite Eilon Adar, de l’Institut Zuckerberg pour la recherche sur l’eau à l’université Ben Gurion du Neguev, dans le sud d’Israël, a déclaré,    [...]…soulignant qu’il n’était ni un expert en la matière ni impliqué dans les plans annoncés par le ministère de la Défense, que le pompage d’une quantité relativement faible d’eau de mer touchant la zone située entre le littoral méditerranéen et le point où l’eau de mer et l’eau douce se mélangent de toute façon n’aurait que des conséquences minimes. 

    Ce dernier point se situe entre quelques dizaines et quelques centaines de mètres à l’intérieur des terres, à partir du rivage de Gaza. 

    En revanche, si plusieurs millions de mètres cubes étaient injectés dans les tunnels et s’infiltraient dans l’aquifère, « l’impact négatif sur la qualité des eaux souterraines persisterait sur plusieurs générations, en fonction de la quantité d’eau infiltrée dans la subsurface », a-t-il ajouté. 

    Les effets ne se feraient guère sentir en Israël, a-t-il poursuivi, car l’eau de l’aquifère côtier s’écoule d’Israël vers la bande de Gaza. 

    Adar a néanmoins ajouté qu’il « réfléchirait deux fois avant de détruire une ressource naturelle massive ». 

     

    « En tant que citoyen, malgré le désastre que nous avons vécu le 7 octobre, je pense toujours qu’à long terme – et nous devons penser à l’avenir – il serait politiquement et moralement incorrect de laisser un voisin assoiffé », a-t-il déclaré.

    https://fr.timesofisrael.com/inonder-les-tunnels-du-hamas-pourrait-contaminer-leau-de-gaza-a-long-terme-experts/ 

     

    « L'inondation des tunnels avec de l'eau de mer fera de Gaza une zone inhabitable pour 100 ans 

    L'expert palestinien en environnement, Abdul Rahman Tamimi a déclaré mercredi que l'inondation des tunnels du Hamas à Gaza avec de l'eau de mer, par Israël, "fera de la bande une zone inhabitable pendant 100 ans".

    12:24 - 13/12/2023 mercredi Mise à jour: 13:25 - 13/12/2023  

    Abdul Rahman Al-Tamimi, directeur du Groupe des hydrologues palestiniens (la plus grande organisation non gouvernementale travaillant sur la surveillance de la pollution dans les territoires palestiniens), a déclaré à Anadolu que "l'inondation du réseau de tunnels est difficile, mais pas impossible".

    "Les discussions sur l'inondation du réseau de tunnels se heurtent à des défis, le premier étant celui de savoir s'ils sont connectés ? Leur sol est-il en sable ou en ciment ? La résistance a-t-elle creusé des puits pour évacuer l'eau de pluie ou a-t-elle tenté d'inonder les tunnels ? Tous ces éléments sont des défis et indiquent que la question n'est pas facile. Elle est complexe, mais elle n'est pas impossible," a-t-il ajouté. L'expert en environnement a poursuivi:

     

    Israël a besoin de 40 jours pour inonder les tunnels, qui font 450 kilomètres de longueur.

    Concernant les effets de l'inondation des tunnels, il a expliqué que "si Israël réussit son plan, cela entraînera de multiples catastrophes environnementales, dont la première est la contamination des eaux souterraines déjà polluées, et l'accumulation de sel tuera considérablement le sol et provoquer sa dissolution, ce qui entraînera des effondrements du sol, ce qui signifie également la démolition de milliers de maisons palestiniennes dans la bande de Gaza, densément peuplée".

    Al-Tamimi a souligné que si l'eau et le sol sont pollués, les gens seront piégés dans toutes les formes de pollution, y compris l'eau potable et les produits agricoles, ce qui entraînera des impacts environnementaux sur la santé.

    "La bande de Gaza deviendrait une zone dépeuplée, et il faudrait environ 100 ans pour se débarrasser des effets environnementaux de cette guerre. Israël détruit l'environnement dans l'enclave. La guerre en cours contre Gaza a des effets mortels sur l'environnement. De nombreux métaux résultant des déchets solides, et d'autres résultants des bombes au phosphore et des bombes explosives qu'Israël largue sur la bande de Gaza, se décomposent et se combinent avec d'autres. Les métaux deviennent ainsi encore plus dangereux pour l'environnement, les humains et l'eau à Gaza," a-t-il expliqué.

    L'expert a signalé que toutes sortes de catastrophes sont attendues à Gaza en raison de la pollution de l'eau, de l'air et du sol, en plus des cadavres et des grandes quantités de matières explosives qui ont été jetées sur la bande.

    "Gaza est en train d'être détruite du point de vue environnemental à la suite de multiples bombardements au cours des vingt dernières années. Avant la guerre, la situation de l'eau dans la bande de Gaza se détériorait. Environ 90% des sources d'eau n'étaient pas potables, et maintenant les conditions sont encore pires, puisque 99% de l'eau n'est pas du tout potable. La situation environnementale dans la bande de Gaza est catastrophique," a-t-il regretté.

    Mardi, le président américain Joe Biden a commenté les informations selon lesquelles Israël aurait commencé à inonder certains tunnels de la bande de Gaza avec l'eau de mer afin de détruire le réseau des tunnels.

    "Bien qu'il ait des assurances qu'aucun otage n'est actuellement détenu dans ces tunnels, l'administration n'a pas été en mesure de le confirmer au-delà de tout doute raisonnable, mais je sais que chaque mort d'un civil est une tragédie absolue," a déclaré Biden, lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

    Un responsable américain a déclaré à CNN que les Israéliens ont informé les États-Unis qu'ils avaient commencé à mener des "tests méticuleux" pour inonder certains tunnels de la bande de Gaza avec de l'eau de mer "à une échelle limitée" afin de voir si cela détériorerait le réseau de tunnels à plus grande échelle.

    En réponse aux "attaques israéliennes quotidiennes contre le peuple palestinien et ses lieux sacrés", le mouvement Hamas a lancé, le 7 octobre, l'attaque "Déluge d'Al-Aqsa" contre les colonies israéliennes et les bases militaires autour de l'enclave.

    Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait, jusqu'à mardi, 18 412 morts, 50 100 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d'infrastructures et une "catastrophe humanitaire sans précédent", selon des sources officielles palestiniennes. »

    https://www.yenisafak.com/fr/international/linondation-des-tunnels-avec-de-leau-de-mer-fera-de-gaza-une-zone-inhabitable-pour-100-ans-17542

     

     Source de la compilation :

    http://cieldefrance.eklablog.com/coup-de-pompe-a-gaza-les-shadoks-attaquent-les-tunnels-a-l-eau-de-mer--a215120487

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Gaza, nettoyage ethnique en marche: vers l'Egypte ou vers la mort?

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Palestine_A2_11dec2023_20h.mp4

     

     

     

    Palestine - Israël poursuit le nettoyage ethnique de Gaza en toute bonne conscience (vidéo)     12 décembre 03:29, par Luniterre

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    La "pression" impérialiste est donc bien désormais sur l’Egypte, en vue de faire aboutir le "Nouveau Moyen-Orient", "débarrassé du problème palestinien", selon la doctrine quasi-officielle de Netanyahou, comme on aurait déjà pu le constater dès le 22 septembre, deux semaines avant la pseudo-"attaque surprise" du 7 octobre. 

    Comme le confirme cet exceptionnellement utile extrait télé, le fait essentiel est que la manœuvre quasi-"conjointe" du 7 octobre entre l’essentiel de la direction du Hamas et les sionistes visait donc bien à aboutir à une situation mettant l’Egypte en position de faiblesse au profit des plans sionistes et impérialistes : cela reste décidément une simple constatation logique !

    Comme nous l’avions déjà évoqué à plusieurs reprises (*) le prétendu "dictateur" Al-Sissi a donc "vocation malgré lui" à devenir en quelque sorte la "poire de l’histoire" du projet "Nouveau Moyen-Orient". 

    Pour l’instant, et quel que soit la "sympathie" pour le moins très relative qu’il peut nous inspirer, et même si c’est, de plus, à des fins essentiellement de politique intérieure, notamment en vue de sa réélection, vraisemblablement aujourd’hui en bonne voie, il s’est donc avéré le meilleur rempart de la survie de la Palestine, sinon sa meilleure "défense".

    Ce que sous-entend cet "extrait télé", tout comme l’article sioniste cité in :

    Israël, Hamas, Gaza, Egypte : le voile se lève sur le crime géopolitique en marche…

    http://cieldefrance.eklablog.com/israel-hamas-gaza-egypte-le-voile-se-leve-sur-le-crime-geopolitique-en-a215112549 

    …c’est donc que cela pourrait "changer" prochainement, après sa réélection, selon ce qui est espéré par l’Occident …et les sionistes, au premier chef !

    Est-ce qu’il sera alors simplement en relative "position de force" pour "négocier" un transit de tout ou partie de la population de Gaza, ou bien continuera-t-il une réelle résistance d’obstruction au projet "Nouveau Moyen-Orient" dessiné essentiellement à son détriment, y compris avec l’aboutissement éventuel du "Canal Ben Gourion", le privant d’une partie au moins, du pactole de Suez, telle est probablement la question décisive qui déterminera l’issue du conflit, y compris sur le terrain, en contraignant les belligérants à arrêter des destructions inutilement couteuses, en cas d’échec de la manoeuvre, ou simplement à finir de pousser la population martyrisée vers le passage de Rafah, de force plus que de gré, à l’évidence, comme évoqué dans cet extrait, peut-être bien destiné à "préparer l’opinion" à une "solution finale du problème palestinien". 

    Luniterre

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    (* De Gaza à Rafah, deux millions d’êtres humains sur la route de la mort ? 

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-gaza-a-rafah-deux-millions-d-etres-humains-sur-la-route-de-la-mort-a214965985 

    Israël-Palestine : un seul ou deux Etats ? A l’heure du génocide la problématique est-elle encore de mise ? 

    http://cieldefrance.eklablog.com/israel-palestine-un-seul-ou-deux-etats-a-l-heure-du-genocide-la-proble-a215090773  ) 

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     http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-nettoyage-ethnique-en-marche-vers-l-egypte-ou-vers-la-mort-a215113171

     

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        On en revient toujours à ce que quels que soient nos préjugés idéologiques, c’est la réalité des faits qui finit par s’imposer. 

    Vu sous cet angle, qui est celui du matérialisme dialectique, l’article (en deux parties, republiées ci-dessous, à la suite des extraits de presse récents utiles) de Thierry Meyssan, qui a le mérite de bien connaître le Moyen-Orient, est une source précieuse, et même, suivant l’esprit de la logique définie dès le début de sa première partie, une approche essentiellement réaliste et utile de la situation actuelle dans cette région du monde, avec toutes les conséquences qui en découlent, pour le reste, et devraient en découler pour la pseudo-"résistance antisystème" en Occident.

    Ce qui n’exclut pas quelques lacunes… dont l’ambigüité soulevée par le camarade Do :

    « Quant au fait que Tierry Meyssan croit que les porte-avions américains sont là pour menacer Israël, je n’y crois pas. Ils sont là pour empêcher une armée arabo-musulmane d’intervenir. » 

    Or si la stratégie de Tsahal n’est pas forcément l’exécution massive de plus de deux millions de gazaouis, elle est déjà néanmoins de rendre la vie quasi-impossible à 85% d’entre eux, selon l’estimation officielle de l’ONU, concernant les "déplacés" et les "réfugiés". 

    Déplacer pour aller où, sinon dans le Sinaï égyptien, au moins dans un premier temps d’un exil néanmoins définitif, à très brève échéance. 

    Donc l’enjeu géostratégique du "Nouveau Moyen-Orient" passe donc d’abord et avant tout par une quasi-capitulation du régime égyptien actuel devant les conditions posées de facto par Israël, avec ou sans l’accord, et explicite ou non, des USA et de leurs alliés…!!!

    Il se trouve, hasard ou non, que l’Egypte est entrée "prématurément" dans une période "électorale anticipée", manifestement en raison de la fragilité économique catastrophique de sa situation. Nul doute qu’un afflux massif de réfugiés gazaouis, essentiellement sous l’influence des "frères musulmans", ennemis jurés du régime Al-Sissi, eut été un facteur de basculement de ce pays dans un chaos extrêmement propice aux manoeuvres sionistes et impérialistes de toutes sortes, y compris et notamment, par le biais de la "confrérie musulmane" cornaquant le Hamas.

    Que les combattants de la base du Hamas ne soient pas conscients de ces enjeux géopolitiques réels, c’est carrément une évidence, et qu’une minorité organisée continue même consciemment le combat au nom de la cause réelle du peuple palestinien, une forte probabilité, mais cela ne change pas le fait essentiel que la manœuvre quasi-"conjointe" du 7 octobre entre l’essentiel de la direction du Hamas et les sionistes visait à aboutir à une situation mettant l’Egypte en position de faiblesse au profit des plans sionistes et impérialistes: cela reste une simple constatation logique.

    C’est donc bien dans ce contexte qu’il faut évaluer l’intervention potentielle des forces militaires marines US et occidentales désormais accumulées dans la région. La probabilité d’un soutien inconditionnel à Israël, à quelques formalités de langage pseudo-"humanitaire" près, existe, mais la méfiance devant une situation de chaos général en Egypte, pouvant dégénérer en contamination régionale, n’est pas à exclure totalement non plus, et c’est dans ce sens que l’observation de Meyssan, pour assez unilatérale qu’elle paraisse, n’est pas forcément dénuée de sens.

    Luniterre

     

    En annexe, une dépêche Reuters, assez peu reprise, néanmoins, et on comprend donc aisément pourquoi, et à la suite, encore plus révélateur, un article tout à fait récent d’un média sioniste qui tente d’insinuer, double langage constant à l’appui, que l’affaire serait en quelque sorte "déjà conclue" !!!

     

     

     

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    Les combats s’intensifient à Gaza et font craindre un exode vers l’Égypte 

    information fournie parREUTERS•11/12/2023 à 13:08 

    Les combats entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza se sont intensifiés lundi, alimentant les craintes exprimées par les Nations unies le week-end dernier d’un exode massif des Palestiniens vers l’Égypte. 

    Depuis la reprise des combats le 1er décembre après une semaine de trêve, Israël a élargi son offensive terrestre au sud de la bande de Gaza où elle a lancé l’assaut contre la principale ville du secteur, Khan Younès.

    Certains habitants ont déclaré lundi que des combattants du Hamas empêchent les chars israéliens de se déplacer plus à l’ouest dans la ville. Des affrontements violents ont également eu lieu dans certaines parties du nord de la bande de Gaza.

    En Israël, des habitants ont aussi dû se réfugier dans des abris après de nouveaux tirs de roquettes en provenance de Gaza, y compris à Tel-Aviv. La branche armée du Hamas a déclaré qu’elle bombardait la ville en réponse aux "massacres sionistes contre les civils".

    Un porte-parole de l’armée israélienne, Avichaï Adraee, a lancé lundi sur X, ex-Twitter, un nouvel appel aux habitants de Gaza pour qu’ils évacuent la ville de Gaza et d’autres zones du nord, ainsi que Khan Younès, dans le sud.

    Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, l’organisme des Nations unies chargé des réfugiés palestiniens, a déclaré que les habitants de Gaza chassés de chez eux étaient de plus en plus poussés vers la frontière. 

    "Les développements auxquels nous assistons montrent qu’il y a une volonté de déplacer les Palestiniens vers l’Égypte, afin qu’ils y restent ou qu’ils soient réinstallés ailleurs", a-t-il déclaré au Los Angeles Times. 

    ISRAËL NIE VOULOIR VIDER GAZA

    L’Égypte a déjà prévenu qu’elle n’autoriserait pas les habitants de Gaza à entrer sur son territoire, tandis que la Jordanie a accusé dimanche Israël de chercher à "vider Gaza de sa population". 

    Le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, a qualifié cette accusation de "scandaleuse et fausse", affirmant que son pays se défend contre "les monstres qui ont perpétré le massacre du 7 octobre".

    L’armée israélienne a déclaré que ses troupes à Jabalia ont trouvé des armes dans un sac de l’UNRWA et des lance-roquettes près d’une école, et a diffusé une vidéo montrant des engins explosifs à côté d’un sac portant la mention UNRWA. Reuters n’a pas été en mesure de vérifier ces images de manière indépendante.

    Elle a également diffusé une vidéo montrant des hommes armés du Hamas en train de battre des gens et de s’emparer de l’aide humanitaire, tournée selon elle dans le quartier de Sajaiyeh, dans la ville de Gaza.

    Des activistes palestiniens ont appelé de leur côté à une grève mondiale lundi pour tenter de faire pression sur Israël afin d’obtenir un cessez-le-feu.

    Les Palestiniens ont observé la grève en Cisjordanie, occupée par Israël, mais il n’était pas certain que cet effort soit suivi au niveau mondial ou qu’il ait un impact sur les plans de guerre d’Israël.

    (Reportage Bassam Masoud à Gaza et Nidal al-Mughrabi au Caire ; avec la contribution de Maayan Lubell à Jérusalem, Tom Perry et Claudia Tanios au Caire ; Rédigé par Richard Cowan, Lincoln Feast et Philippa Fletcher ; version française Augustin Turpin, édité par Tangi Salaün) 

     

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    L’Égypte se prépare à l’immigration de centaines de milliers de Gazaouis début 2024 

    i24NEWS - 09 décembre 2023 à 13:36 

    Le Hamas projetterait d’encourager les résidents de Gaza à se rendre au passage de Rafah afin de provoquer une ruée massive vers le Sinaï 

    Contrairement à sa position officielle, l’Égypte prépare activement un plan de relocalisation d’ampleur pour des centaines de milliers d’habitants de la bande de Gaza sur son sol dès le début de 2024, a rapporté samedi le journal libanais Al-Akhbar, affilié au Hezbollah. Le média indique que le Caire examine la possibilité que d’autres pays arabes accueillent les Palestiniens autorisés à sortir de Rafah, ainsi que la possibilité que des étudiants palestiniens reçoivent des bourses d’études en Europe, en Turquie et aux États-Unis, ce qui leur donnerait la possibilité de partir avec leurs familles.

    Les sources citées par Al-Akhbar affirment que l’Égypte souhaite que le départ des réfugiés soit organisé via des autorisations de sortie délivrées avant leur entrée en Égypte. Le Caire s’attend à ce que des centaines de milliers de résidents de la bande, de tous âges, avec leurs familles, arrivent dans le pays, et un certain nombre de critères seront établis pour leur entrée, tels que leur état de santé nécessitant des soins, des motifs humanitaires, et l’éducation, à condition qu’ils ne s’installent pas dans le Sinaï, mais se dispersent ailleurs en dehors du Sinaï et qu’un nouveau statut leur soit accordé.

    Les sources ont affirmé que le changement de position de l’Égypte découle de la conviction, au Caire, qu’Israël agira pour étouffer économiquement la bande, même après la fin de la guerre, et perturbera les efforts de reconstruction. L’Égypte aurait ainsi commencé à discuter des quotas de réfugiés qui rendront dans d’autres pays arabes, comme les pays du Golfe et l’Afrique du Nord, exigeant une aide économique importante de l’Europe, des États-Unis et des pays du Golfe.

    Deux semaines après le début de la guerre, le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi avait suggéré qu’Israël transfère les Palestiniens déplacés vers les territoires du Néguev. "Ce qui se passe dans la bande n’est pas seulement une action militaire contre le Hamas, mais une tentative de faire migrer les citoyens vers l’Égypte", a-t-il accusé. La semaine dernière, la chaîne publique Kan 11 a révélé que le Hamas prévoit de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle pousse Israël à arrêter les combats dans le sud de la bande de Gaza. Selon des sources palestiniennes, le Hamas projette d’encourager les résidents de Gaza à se rendre au passage de Rafah et à la frontière avec l’Égypte, afin de provoquer une ruée massive vers la péninsule du Sinaï. 

    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1702125384-l-egypte-se-prepare-a-l-immigration-de-centaines-de-milliers-de-gazaouis-debut-2024 

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    LES INCOHÉRENCES DU 7 OCTOBRE 

    Ce qui se cache derrière les mensonges de Benjamin Netanyahu 

    et les esquives du Hamas 

    par Thierry Meyssan 

    La version officielle de la guerre Hamas-Israël pose plus de questions qu’elle ne permet d’y répondre. L’auteur souligne ici sept contradictions majeures. À la réflexion, le Hamas et Benjamin Netanyahu, loin d’être des ennemis, agissent de concert sans égard pour la vie des Palestiniens et des Israéliens. Derrière eux les États-Unis et le Royaume-Uni tirent les ficelles. 

    RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 28 NOVEMBRE 2023 

     

     

     

     

    Le 22 septembre 2023, 16 jours avant l’attaque de la Résistance palestinienne, Benjamin Netanyahu, s’exprime à la tribune des Nations unies à New York. Il brandit une carte du « Nouveau Moyen-Orient » sur laquelle Israël a absorbé les Territoires palestiniens. 



     


     

    Nous réagissons à l’attaque contre Israël le 7 octobre et au massacre des civils palestiniens à Gaza en fonction des informations dont nous disposons. Or, nous sentons bien que la version officielle du gouvernement israélien et du Hamas est mensongère. 

     

    Sept questions majeures questions restent sans réponse : 

     

    • Comment le Hamas a-t-il pu creuser et aménager 500 kilomètres de tunnels à 30 mètres de profondeur sans éveiller l’attention ? 

     Le matériel de forage des tunnels est considéré comme à double emploi civil et militaire. Il n’est pas fabriqué à Gaza et ne peut en aucun cas y entrer, sauf complicité au sein de l’administration israélienne.
     La terre excavée (1 million de m3) n’a pas été repérée par la surveillance aérienne. Même en supposant qu’elle ait été dispersée en de nombreux endroits différents et mêlée à celle de chantiers en cours, il est impossible que, durant vingt ans, les services de Renseignement israéliens n’aient rien détecté.
     Le matériel d’aération des tunnels n’est pas considéré comme à usage militaire. Il est possible de le faire entrer à Gaza, mais la quantité nécessaire aurait dû attirer l’attention.
     Le béton armé nécessaire pour solidifier les parois n’est pas fabriqué à Gaza. Lui aussi, il n’est pas considéré comme un matériel militaire, mais la quantité nécessaire aurait dû attirer l’attention.
     

    • Comment le Hamas a-t-il pu stocker un tel arsenal ? 

     Le Hamas, branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans, dispose d’une grande quantité de roquettes et d’armes de poing. Certes, il a pu fabriquer lui-même certaines parties des roquettes, mais il est parvenu à importer, principalement d’Ukraine, et à faire entrer des milliers d’armes de poing à Gaza, malgré des scanners très performants. Cela paraît impossible sans complicité au sein de l’administration israélienne. 

    • Pourquoi Benjamin Netanyahu a-t-il écarté tous ceux qui l’ont prévenu ? 

     Le ministre égyptien du Renseignement, Kamel Abbas, lui a personnellement téléphoné pour le mettre en garde contre une attaque majeure du Hamas.
     Son ami, le colonel Yigal Carmon, directeur du Memri, l’a personnellement mis en garde contre une attaque majeure du Hamas.
     La CIA a envoyé à Israël deux rapports de renseignement mettant en garde contre une attaque majeure du Hamas.
     Le ministre de la Défense, Yoav Galland, a été limogé en juillet parce qu’il avait mis en garde le gouvernement contre la « tempête parfaite », préparée par le Hamas.
     

    • Pourquoi Benjamin Netanyahu a-t-il démobilisé les forces de sécurité le 6 octobre au soir ? 

     Le Premier ministre a autorisé les Forces de sécurité à lever le pied à l’occasion des fêtes de Sim’hat Torah et de Chemini Atseret. Il n’y avait donc pas, au moment de l’attaque, le personnel nécessaire pour surveiller la barrière de sécurité autour de Gaza. 

    • Pourquoi les responsables de la Sécurité sont-ils restés enfermés au siège du Shin Bet ce matin-là ? 

     Le directeur du contre-espionnage (Shin Bet), Ronen Bar, avait convoqué une réunion des responsables de tous les services de sécurité, le 7 octobre à 8 heures du matin, pour examiner le second rapport de la CIA alertant sur une opération majeure du Hamas en préparation.
    Or, l’attaque a débuté le même jour à 6 heures 30. Les responsables de sécurité n’ont pas réagi avant 11 heures. Qu’ont fait ces responsables durant cette interminable réunion ?
     

    • Qui a enclenché la « directive Hannibal » de cette manière et pourquoi ? 

     Lorsque les Forces de sécurité ont commencé à réagir, les FDI ont reçu l’ordre d’appliquer la « directive Hannibal ». Celle-ci stipule de ne pas laisser les ennemis prendre des soldats israéliens en otages, quitte à les tuer. Une enquête de la police israélienne atteste que l’aviation israélienne a bombardé la foule qui fuyait la Rave Party Supernova. Une part importante des morts du 7 octobre ne sont donc pas des victimes du Hamas, mais de la stratégie israélienne.
     Or, la « directive Hannibal » ne s’applique en théorie qu’aux soldats. Qui a décidé de bombarder une foule de civils israéliens et pourquoi ?
    Il n’est pas possible aujourd’hui de déterminer avec certitude quels Israéliens ont été tués par les assaillants et quels autres l’ont été par leur propre armée.
     

    • Pourquoi les forces occidentales menacent-elles Israël ? 

     Le Pentagone a déployé deux groupes navals, autour de l’USS Gerald Ford et de l’USS Eisenhower, et un sous-marin porteur de missiles de croisière, l’USS FloridaHaaretz a même évoqué un troisième porte-avions. Les alliés des États-Unis (Arabie saoudite, Canada, Espagne, France, Italie) ont installé des chasseurs-bombardiers dans la région.
    Ces forces ne sont pas installées pour menacer la Türkiye, le Qatar ou l’Iran, que la presse occidentale accuse d’être impliqués dans l’attaque du Hamas, mais au large d’Israël, à Beyrouth et à Hamat. C’est Israël qu’elles encerclent. Et Israël seul.
     

     

    QUE CACHENT CES MYSTÈRES ? 

    À l’évidence la version défendue à la fois par le Hamas et par Israël est fausse. Nous devons envisager d’autres explications possibles afin de ne pas nous faire manipuler, ni par les uns, ni par les autres. 

    Formulons une hypothèse. Rien ne permet de dire si c’est la bonne, mais elle est compatible avec les éléments factuels, ce qui n’est pas le cas de la version aujourd’hui partagée par tous. Elle est donc meilleure que celle-là. Elle est évidemment extrêmement choquante, mais seuls ceux qui sont capables de répondre aux 7 questions précédentes peuvent l’écarter. 

    Cette interprétation repose sur une analyse de la structure complexe du Hamas, dont les combattants de base ignorent ce que trament leurs dirigeants. La voici : 

    L’ensemble de l’opération du Hamas et d’Israël est pilotée par des États-uniens, peut-être sous la direction du straussien Eliott Abrams [1] et de sa Vandenberg Coalition (Think Tank qui a succédé au Project for a New American Century). La Confrérie des Frères musulmans et les sionistes révisionnistes, qui apparemment se livrent une guerre cruelle, sont en réalité complices sur le dos des combattants de base du Hamas, sur celui du Peuple palestinien et sur celui des soldats israéliens. Voici leur plan : le Hamas est présenté comme la seule force de Résistance efficace à l’oppression des Palestiniens, mais il laisse Israël liquider l’espoir d’un État palestinien, tandis que la Confrérie des Frères musulman, auréolée du sacrifice des Palestiniens, prend le pouvoir dans le monde arabe. 

    Les chefs de la branche militaire et de la branche politique du Hamas sont tous deux subordonnés au Guide de la Confrérie des Frères musulmans à Gaza, Mahmoud Al-Zahar, le successeur de cheik Ahmed Yassine, dont pourtant personne ne parle. De son point de vue, la Confrérie sera la grande gagnante du « Déluge d’Al-Aqsa », y compris si Gaza est rasée et les Palestiniens chassés de leur terre. 



     


     

    Mahmoud Al-Zahar, Guide de la branche palestinienne des Frères musulmans, c’est-à-dire du Hamas. Son autorité est reconnue à la fois par la branche politique et par la branche combattante de l’organisation. Il déclarait en décembre 2022 : « L’État hébreu n’est que le premier objectif. La planète entière sera bientôt placée sous notre loi ». 

     


     

    Rappelons que le Hamas est aujourd’hui divisé en deux factions. La première, sous l’autorité d’Ismaël Haniyeh, reste sur la ligne de la Confrérie. Elle ne cherche ni à libérer la Palestine de l’occupation israélienne, ni à fonder un État palestiniens, mais se consacre à l’édification d’un Califat sur tous les pays du Moyen-Orient. La seconde, sous l’autorité de Khalil Hayya, a abandonné l’idéologie de la Confrérie, et se bat pour mettre fin à l’oppression du Peuple palestinien par les Israéliens. 

    La Confrérie des Frères musulmans est une société secrète politique, organisée par les services de Renseignement britanniques sur le modèle de la Grande Loge unie d’Angleterre [2] Elle a progressivement été récupérée par la CIA au point d’être représentée au sein du Conseil de sécurité nationale des États-Unis. Après l’effondrement des régimes islamistes du printemps arabe, la Confrérie s’est fracturée en deux tendances. Le Front de Londres, autour du Guide Ibrahim Munir (mort il y a un an), propose de sortir de la crise en quittant le champ politique et en obtenant la libération des prisonniers en Égypte. Le Front d’Istanbul, dirigé par le Guide intérimaire Mahmoud Hussein, préconise au contraire de ne rien changer et de continuer la lutte pour instaurer un Califat. Un troisième groupe tente de fixer une position intermédiaire en avançant l’idée d’abandonner la politique, le temps d’obtenir la libération des prisonniers, pour mieux la reprendre par la suite. 



     

     

    Réunion au Conseil national de sécurité US, le 13 juin 2013 à la Maison-Blanche. On reconnait Gayle Smith (seconde à droite) et le Frère Rashad Hussain (quatrième à gauche). Le conseiller national de sécurité, Tom Donilon, participait également à la réunion, mais ne figure pas sur la photo. Surtout, on reconnait le représentant des Frères musulmans et adjoint de Youssef al-Qaradâwî, le cheik Abdallah Bin Bayyah (second à gauche avec le turban). 

    Source : Confrérie des Frères musulmans 

     

     

    Les Frères musulmans combattent pour prendre le pouvoir dans tous les États arabes, comme ils l’ont fait en Égypte en 2012-13.
    Rappelons que, contrairement à l’opinion répandue en Occident, Mohamed Morsi n’a jamais été élu démocratiquement président de l’Égypte, ce fut le général Ahmed Chafik. Toutefois, la Confrérie ayant menacé de mort les membres de la Commission électorale et leurs familles, celle-ci, après 13 jours de résistance, déclara Morsi élu, malgré le résultat des urnes. Par la suite, en 2013, 40 millions d’Égyptiens défilèrent contre lui, demandant à l’armée de les délivrer des Frères musulmans. Ce que le général Abdel Fatah Al-Sissi fit.
     

    Aujourd’hui, les Frères musulmans ne sont aux affaires qu’en Tripolitaine (Ouest de la Libye) où ils ont été placés au pouvoir par l’Otan. Ils ne sont les bienvenus qu’au Qatar et en Türkiye (qui n’est pas un État arabe). Ils sont interdits dans la majorité des États arabes, notamment en Arabie saoudite (dont ils ont tenté de renverser le monarque en 2013) et aux Émirats arabes unis (impliquant la crise entre le Qatar et les autres États du Golfe). Et surtout en Syrie (dont ils ont tenté de renverser le gouvernement en 1982 et à laquelle ils ont livré une guerre, de 2011 à 2016, aux côtés de l’Otan et d’Israël). Ils sont sur le point de l’être en Tunisie (qu’ils ont dirigée durant une décennie). 

    Si le véritable objectif de ce massacre n’est pas le statut de la Palestine, mais la gouvernance des États arabes, nous devons nous attendre à une vague de changement de régimes au Moyen-Orient, chaque fois au profit de la Confrérie, bref, à une sorte de second « printemps arabe » [3]. 

    Comme lors du printemps arabe, les services britanniques assurent la communication de la Confrérie. On se souvient de la manière dont ils ont fait la promotion du Frère Abdelhakim Belhaj en Libye [4] ou des magnifiques logos qu’ils avaient conçus pour la kyrielle de groupe jihadistes en Syrie. Des fuites au Foreign Office ont permis de confirmer tout cela. Cette fois, ils ont créé un nouveau personnage, Abou Obeida, le porte-parole de l’organisation combattante à Gaza. Cet homme, inconnu il y a peu, est subitement devenu une star dans le monde musulman où l’on s’arrache des posters à son effigie. Longuement formé à la prise de parole, il manie les symboles avec une aisance sans précédant chez des leaders sunnites. 

    Les gouvernements arabes agissent donc avec prudence en soutenant la création d’un État palestinien tout en se tenant à distance du Hamas. Tandis que le Hamas fait tout pour rendre impossible la création d’un État palestinien.

    Thierry Meyssan 

      

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    NOTES: 

    [1« Le coup d’État des straussiens en Israël », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 mars 2023. 

    [2Lire « Les "Printemps arabes", vécus par les Frères musulmans » in Sous nos yeux, Thierry Meyssan, Demi-Lune éditions. Ce passage du livre est disponible sur notre site en six parties. 

    [3« Comment le projet de « Printemps arabe » se superpose à la « doctrine Cebrowski » », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 décembre 2021. 

    [4« Comment les hommes d’Al-Qaida sont arrivés au pouvoir en Libye », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 septembre 2011. 

     

    https://www.voltairenet.org/article220060.html 

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    LES INCOHÉRENCES DU 7 OCTOBRE (II)

    Le Qatar, les Frères musulmans, le Hamas et Israël

    par Thierry Meyssan

    Contrairement à la manière dont on présente le Qatar, l’émirat n’est pas un négociateur neutre dans l’affaire des otages de l’opération Déluge d’Al-Aqsa. Une bévue de sa ministre, Lolwah Al-Khater, venue suivre les négociations à Tel-Aviv, montre, au contraire, que Doha exerce une autorité sur le Hamas. Les nouveaux membres du cabinet de guerre israélien ont découvert avec surprise que le Qatar avait participé au complot de Benjamin Netanyahu pour préparer l’attaque contre Israël, le 7 octobre 2023.

     

    RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 5 DÉCEMBRE 2023

    Cet article fait suite à « Ce qui se cache derrière les mensonges de Benjamin Netanyahu et les esquives du Hamas », par Thierry Meyssan, 28 novembre 2023.

     

     

    Lolwah Al-Khater 

     

    LA BÉVUE DE LOLWAH AL-KHATER

    Lolwah Al-Khater, ministre qatarie à la Coopération internationale, s’est rendue à Tel-Aviv, le 25 novembre 2023. C’était la première fois qu’un officiel qatari visitait Israël. Elle a été reçue par le cabinet de guerre pour résoudre les problèmes d’application de l’accord sur les échanges d’otages. Elle s’est également rendue à Gaza.

    Habituée aux discussions avec David Barnea, directeur du Mossad, elle ne semble pas avoir saisi que le cabinet de guerre ne comprend pas seulement des fidèles du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Sans se cacher, elle a alors, pour gagner du temps, pris des décisions au nom du Hamas, sans en référer à lui.

    Les membres de l’ancienne opposition qui ont rejoint le cabinet d’urgence et ont assisté à cette discussion, ont été choqué de la voir sortir de son rôle de médiatrice et de laisser entrevoir ses liens d’autorité sur le Hamas, branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans.

    À la sortie de cette réunion, Joshua Zarka, directeur général adjoint des Affaires stratégiques du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré qu’Israël « réglera ses comptes avec le Qatar » dès qu’il aura terminé son rôle de médiateur. En effet, si le Qatar a la possibilité de donner des ordres au Hamas, il ne peut masquer plus longtemps sa responsabilité dans l’attaque du 7 octobre. Non seulement, ce n’est pas un médiateur, mais c’est un ennemi des Israéliens.

     

    Revenons un instant sur l’identité du Qatar.

    LE QATAR ET LES ÉTATS-UNIS

    Le Qatar n’est devenu indépendant de l’Empire britannique qu’en 1971. Son premier émir, Khalifa ben Hamad Al Thani, se tourne alors vers la France. Il développe son pays en se méfiant des revenus faciles des hydrocarbures. Mais, en 1995, il est renversé par son fils, Hamad ben Khalifa Al Thani. Le nouvel émir conclu des accords gaziers, mais aussi pétroliers, principalement avec des sociétés anglo-saxonnes (Exxon Mobil, Chevron Phillips, Shell, Centrica), française (Total), chinoises (China National Offshore Oil, CNOOC, Petrochina), indiennes, sud-coréennes et japonaises. L’argent coule désormais à flot.

    En 1996, dans la foulée des accords d’Oslo, le Qatar crée avec les juifs franco-canadiens David et Jean Frydman, amis d’Yitzhak Rabin et de Yasser Arafat, une télévision panarabe pour confronter les points de vue arabes et israéliens, Al-Jazeera. C’est un succès immédiat. Cependant, la chaîne, qui participe intellectuellement au mouvement pour la paix en Israël, devient la bête noire des États-Unis lors de leurs guerres contre l’Afghanistan et contre l’Iraq.

    En 2002, les États-Unis concluent un accord militaire avec le Qatar. Ils y installent le quartier général du commandement de leurs troupes au Moyen-Orient, le CentCom, sur la gigantesque base d’Al-Udeid. Celle-ci abrite 11 000 soldats et une centaine d’avions. Pour cela ils retirent leurs hommes d’Arabie saoudite.

    Le Pentagone rappelle alors à l’émir qu’il n’est pas en mesure de le défier : un matin, il est réveillé par des Forces spéciales, dans sa chambre à coucher. Un officier US lui assure qu’ils viennent de le protéger d’un imaginaire coup d’État. L’émir comprend le message et se conforme désormais aux exigences de ses protecteurs.

    En 2005, l’actionnariat d’Al-Jazeera est ébranlé par le boycott des annonceurs saoudiens. Les frères Frydman se retirent de la chaîne. Elle est complétement reformatée par la société de conseil JTrack. Celle-ci place le Frère Wadah Khanfar à sa tête [1]. Progressivement, il censure toute critique de l’« impérialisme américain » et va même jusqu’à retirer certaines images montrant les crimes états-uniens en Iraq. Al-Jazeera, dont plusieurs journalistes sont tués par les forces US et dont un collaborateur est fait prisonnier et torturé à Guantánamo, devient le porte-voix des puissances anglo-saxonnes et donne la parole à l’islamisme sunnite. En 2009, Wadah Khanfar visite les États-Unis où il est reçu par tous ceux qui comptent parmi les élites dirigeantes.

    En 2008, l’émir intronise un nouveau président au Liban, en violation de la Constitution, en lieu et place du président sortant.

    En 2011, le patron de JTrack, le Frère Mahmoud Jibril, devient soudainement le leader de la contestation du régime, dont il était pourtant un ministre. Le Frère palestinien Wadah Khanfar quitte Al-Jazeera pour présider un think tank turc, l’Al-Sharq Forum. La chaîne est reprise en main par le Premier ministre, cheikh Hamad ben Jassem ben Jaber Al Thani. Instantanément, elle se met au service de l’Otan, dont elle devient le principal outil de propagande dans le monde arabe. Elle donne une vision partiale des conflits en Libye et en Syrie pour se transformer en chaîne de la Confrérie des Frères musulmans. L’imam Youssef al-Qaradawi devient le prédicateur officiel de la chaîne. Il explique à ses auditeurs que Mahomet serait sans aucun doute aujourd’hui du côté de l’Otan.

    Le Qatar devient le principal entremetteur au Moyen-Orient. Il négocie des accords de paix entre arabes, partout où les États-Unis le lui demandent, au Sahara occidental, dans les rivalités interpalestiniennes, au Darfour, en Érythrée et au Yémen. Mais il peut aussi utiliser son pouvoir pour relancer des guerres. Ainsi, en 2012, il donne 2 milliards de dollars au Soudan, du Frère Omar al-Bashir, pour qu’il rappelle son envoyé spécial, le général Mohammed Ahmed Mustafa al-Dabi [2]. Celui-ci, jusque là apprécié de tous notamment pour son rôle pacifique au Darfour, avait été nommé président de la Mission internationale de la Ligue arabe en Syrie. Lui et ses collègues avaient eu accès à tout ce qu’ils voulaient voir. Dans un rapport préliminaire, il avait conclu que les médias occidentaux mentaient et qu’il n’y avait pas de révolution en Syrie.

     

    En 2013, l’émir abdique au profit de son fils, Tamim ben Hamad Al Thani.

    LA « CRISE DU GOLFE »

    De juin 2017 à janvier 2021, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis menèrent un blocus du Qatar, paralysant le Conseil de coopération du Golfe. Cette Guerre froide a été mal interprétée. Selon le Financial Times, elle serait liée à une sombre histoire de paiement de rançon, selon d’autres à une déclaration de l’émir, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, favorable à l’usage politique de l’islam tel que le pratiquent aussi bien la Confrérie des Frères musulmans que l’Iran.

    En réalité, le président de la République arabe d’Égypte, Abdel Fattah al-Sissi, était parvenu à se procurer des documents de la société secrète qui avait gouverné son pays durant un an, la Confrérie des Frères musulmans. Ancien directeur du Renseignement militaire, il les avait étudiés. Après le discours, à Riyad, du président états-unien Donald Trump contre le terrorisme des Frères musulmans (21 mai 2017), il avait compris l’usage qu’il pouvait en tirer. Il avait donc transmis au roi les preuves en sa possession espérant obtenir son soutien dans sa lutte contre les Frères. Ils contenaient les preuves d’un complot de la Confrérie et du Qatar pour renverser le roi d’Arabie, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. Pour le roi et son fils, ce fut un choc : non seulement la Confrérie que le Royaume avait choyée durant des années, lui accordant un budget militaire plus important que celui de sa propre armée, se permettait de soutenir Daesh, mais elle s’en prenait aussi au monarque.

    Le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn, suivis par le gouvernement yéménite d’Abdrabbo Mansour Hadi, le gouvernement libyen de Tobrouk, la Mauritanie, les Maldives et les Comores rompent leurs relations diplomatiques avec le Qatar. Ces pays ferment leurs frontières terrestres, aériennes et maritimes à l’émirat, l’étranglant soudainement. Le président états-unien, Donald Trump, prend parti et accuse le Qatar de financer « l’extrémisme religieux ». L’émirat est soutenu par la Turquie, le Maroc, le Hamas, l’Iran et l’Allemagne où le Guide national de la Confrérie, Ibrahim el-Zayat, a alors ses entrées au ministère des Affaires étrangères. Le Niger et le Tchad soutiennent, eux, l’Arabie saoudite.

    L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn adressent un ultimatum en 13 points au Qatar [3]. Il s’agit de rompre avec l’islam politique et ses soutiens : la Türkiye et l’Iran.

    La crise ne trouvera de solution que lorsque le président états-unien, Donald Trump, tente de réconcilier les pays arabes entre eux et avec Israël. Il organise le rapprochement entre le Maroc et Israël, puis celui de la crise du Golfe. La polémique autour de l’islam politique est mise en sourdine.

     

    L’ÉMIRAT DU QATAR ET LA CONFRÉRIE DES FRÈRES MUSULMANS

    La Confrérie (Ikwan) poursuit le but que lui a fixé son fondateur, l’Égyptien Hassan El-Banna, à la fin de la Première Guerre mondiale : rétablir le Califat [4]. Dans une lettre au Premier ministre égyptien de l’époque, il décrit ses trois objectifs :
     « 
    une réforme de la législation et l’union de tous les tribunaux sous la charia ;
     le recrutement au sein des armées en instituant un volontariat sous la bannière du jihad ;
     la connexion des pays musulmans et la préparation de la restauration du Califat, en application de l’unité exigée par l’islam ».

    L’Ikwan est une société secrète organisée sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre. On ne connaît donc son action qu’à partir de témoignages de ses anciens membres ou de documents saisis lors de ses défaites.

    Dès sa création, la Confrérie s’est doublée de milices chargées d’assassiner ses opposants. Elle s’est d’abord développée en Égypte, puis dans tout le monde arabe et au Pakistan. Le Royaume-Uni et les États-Unis n’ont pas tardé à recourir à ses hommes politiques (comme le Frère Muhammad Zia-ul-Haq au Pakistan ou le Frère Mahmoud Jibril en Libye, et à ses milices, comme Al-Qaïda, Daesh, ou la Ligue de protection de la révolution tunisienne. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, le président Barack Obama a désigné un membre de la Confrérie, Mehdi K. Alhassani, au sein de son Conseil national de Sécurité, afin d’établir un lien permanent avec elle [5].

    Lorsque les États-Unis ont débuté l’épisode syrien de la « Guerre sans fin », ils ont demandé au Hamas de déménager son bureau de Damas à Doha. Lorsque l’Arabie saoudite a définitivement rompu avec la Confrérie, en 2014, le Qatar l’a spontanément remplacé. Sans disposer des mêmes moyens que son puissant voisin, l’émirat en est devenu le grand argentier avec l’approbation des États-Unis. En 2018, c’est le Qatar qui prend en charge les salaires des fonctionnaires du Hamas à Gaza. Avec l’accord de Benjamin Netanyahu, son ambassadeur s’y rend avec des valises pleines de 15 millions de dollars en petites coupures. L’opération sera renouvelée chaque mois.

    En 2022, le président états-unien, Joe Biden, élève le Qatar au rang d’Allié majeur hors-Otan ; un honneur réservé à une dizaine de pays dans le monde.

    La bévue de Lolwah Al-Khater atteste que le Qatar est plus que cela. Il exerce une autorité sur la stratégie politique et militaire du Hamas.

    Thierry Meyssan

     

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    NOTES:

     [1« Wadah Khanfar, Al-Jazeera et le triomphe de la propagande télévisuelle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 23 septembre 2011.

    [2« La présidence de la Ligue Arabe cherche à étouffer le rapport de ses experts », Réseau Voltaire, 26 janvier 2012. « Le Qatar achète la démission du général al-Dabi », Réseau Voltaire, 13 février 2012.

    [3« Les 13 points de l’ultimatum saoudien au Qatar », Réseau Voltaire, 23 juin 2017.

    [4« Les Frères musulmans en tant qu’assassins », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 juin 2019.

    [5« Un Frère musulman membre du Conseil de sécurité nationale des États-Unis », Réseau Voltaire, 25 juin 2014.

     

    https://www.voltairenet.org/article220094.html

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    En question à la Une sur Agoravox, la mise en scène médiatique du conflit à Gaza!

     

     

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    SOURCES :

    Israël, Hamas, Gaza, Egypte : le voile se lève sur le crime géopolitique en marche…

    http://cieldefrance.eklablog.com/israel-hamas-gaza-egypte-le-voile-se-leve-sur-le-crime-geopolitique-en-a215112549

    http://soldat-de-plume.eklablog.com/israel-hamas-gaza-egypte-le-voile-se-leve-sur-le-crime-geopolitique-en-a215112617

    http://belarusolidarite.eklablog.com/israel-hamas-gaza-egypte-le-voile-se-leve-sur-le-crime-geopolitique-en-marche-a215111499

     

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    Nouvelle version, « Times of Israël » :

     

     

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    Des terroristes du Hamas franchissent la barrière frontalière entre Israël et Gaza le 7 octobre 2023 (Crédit : capture d'écran de Kan TV ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

    Des terroristes du Hamas franchissent la barrière frontalière entre Israël et Gaza le 7 octobre 2023 (Crédit : capture d'écran de Kan TV ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur) 

     

    Suite à une décision personnelle, l’unité 8200 n’était pas opérationnelle le 7 octobre

     

    Selon Kan, un haut gradé avait conclu que les alertes concernant le Hamas ne viendraient pas de sources classiques, et décidé que l'unité SIGINT n'opérerait ni la nuit ni le Shabbat

     

    L’unité de renseignement militaire 8200 (SIGINT) n’était pas opérationnelle le matin fatidique du 7 octobre près de la frontière de Gaza, suite à une décision prise il y a deux ans de réduire le personnel et de suspendre les opérations pendant la nuit et les week-ends, selon un nouveau reportage diffusé lundi.

    Cette décision, dont les détails ont été révélés par la chaîne publique Kan, a privé l’armée d’un outil essentiel pour les écoutes téléphoniques et le décryptage de codes, et semble avoir largement contribué à la confusion et au chaos qui ont empêché l’armée de réagir efficacement à l’attaque terroriste du mois dernier.

    Ce samedi matin, environ 3 000 terroristes du Hamas sont entrés dans le sud d’Israël par la frontière de Gaza, massacrant au moins 1 200 personnes, pour la plupart des civils, dans plus de 20 communautés différentes, et prenant quelque 240 otages. Près de 360 personnes ont été assassinées lors d’une rave en plein air près de la frontière, et des familles entières ont été sauvagement tuées dans leurs maisons, dont beaucoup ont été incendiées.

    Selon Kan, à la suite de consultations privées, un officier de haut rang du corps de renseignement de l’armée israélienne a réduit les effectifs de l’unité il y a deux ans, après avoir conclu que les méthodes de collecte de renseignements utilisées par le 8200 ne permettraient pas de détecter une menace en provenance de Gaza en temps réel.

    « Une alerte en provenance de la bande de Gaza ne viendra pas de sources classiques », aurait déclaré l’officier.

    La décision a considérablement réduit les activités opérationnelles de l’unité dans la région frontalière de Gaza et a mis fin à toutes les opérations pendant la nuit et les week-ends.

    Selon le reportage, l’unité 8200 n’aurait pas pu empêcher l’attaque du 7 octobre à elle seule, même si elle avait été opérationnelle aux premières heures du matin, mais ses effectifs auraient pu permettre d’avoir une vision plus claire de ce qui se passait aux premières heures de l’assaut et éventuellement de localiser les forces d’élite de la Nukhba du Hamas au moment où elles se déplaçaient dans le sud d’Israël, sous le couvert de milliers de roquettes, massacrant sans discernement tous ceux qui se trouvaient sur leur passage.

    Dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre, plusieurs reportages ont attesté que de hauts responsables de Tsahal, y compris ceux du 8200, ont ignoré les avertissements de leurs subordonnés concernant des activités suspectes le long de la frontière de Gaza.

    Selon un reportage diffusé jeudi dernier par la Douzième chaîne, des soldates de l’unité auraient averti que le Hamas préparait une invasion massive d’Israël, hautement organisée et méticuleusement planifiée. Pour toute réponse, on leur a dit que leurs préoccupations étaient « fantaisistes« .

     

    Des habitants de Gaza célèbrent la destruction d’un char israélien près de la barrière frontalière entre Israël et Gaza, à l’est de Khan Younis, le 7 octobre 2023. (Crédit : Yousef Masoud/AP)

     

    Une sous-officier de l’unité 8200 avait compilé un rapport basé sur un ensemble de données brutes du renseignement, détaillant un scénario qui préfigurait essentiellement l’invasion du 7 octobre, a indiqué la Douzième chaîne.

    Elle avait également rapporté, en collaboration avec une jeune recrue, un exercice organisé par le Hamas un mois avant l’attaque, qui comprenait les préparatifs d’une invasion massive avec de multiples points d’entrée en Israël.

    Les deux soldates avaient fait part de leurs inquiétudes à un haut gradé de Tsahal – mais pas à un officier du 8200 – qui a qualifié leurs avertissements de « fantaisistes » et n’a pas donné suite à l’information, a précisé la Douzième chaîne.

    Confirmant les informations diffusées par la Douzième chaîne, Kan a ajouté que la sous-officier avait averti que l’exercice du Hamas prévoyait l’utilisation de véhicules pour mener l’attaque et que les terroristes s’entraînaient à prendre d’assaut des villes israéliennes.

    Cette sous-officier avait également signalé que l’attaque planifiée par le Hamas était d’une telle ampleur qu’elle risquait de déclencher une guerre totale dans la région, une estimation qui s’est avérée en partie exacte.

    À la suite du massacre du 7 octobre, Israël a juré d’éliminer le Hamas de la bande de Gaza et a lancé une campagne aérienne, suivie d’une offensive terrestre, la première depuis 2014 et d’une ampleur bien plus grande, pour atteindre ses objectifs.

    Outre les rapports transmis par l’unité 8200, les soldates chargées de l’observation au sein du corps de renseignement de combat qui ont survécu à l’attaque du Hamas contre leur base à Nahal Oz ont expliqué à Kan en octobre que les responsables du renseignement avaient rejeté leurs signalements d’activités inhabituelles à la frontière de Gaza en les qualifiant de routiniers et d’insignifiants.

    Pendant au moins trois mois avant le 7 octobre, les soldates avaient signalé les activités d’agents du Hamas qui s’entraînaient plusieurs fois par jour, creusaient des trous et posaient des explosifs le long de la frontière.

    Toutefois, les officiers à qui elles ont fait part de ces informations les ont ignorées et ne les ont pas transmises aux échelons supérieurs de la chaîne de commandement.

    Les rapports sur les manquements des services de renseignement israéliens avant le 7 octobre semblent corroborer une affirmation publiée par l’agence de presse Reuters le 9 octobre, selon laquelle le Hamas aurait intentionnellement dupé Israël, en menant une campagne de plusieurs années visant à leurrer le pays en lui faisant croire à la possibilité de maintenir un calme relatif par le biais de stimuli économiques.

    https://fr.timesofisrael.com/suite-a-une-decision-personnelle-lunite-8200-netait-pas-operationnelle-le-7-octobre/

     

     

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     Dernière minute!

    (Préfecture)

    Changement de parcours:

    RÉPUBLIQUE >>> NATION

     

     

     

     

     

     

          1304 morts en Israël

    +16248 morts à Gaza

                        = 17552 MORTS AU 07/12/2023 (*)

     

     

    Alors que reprennent les bombardements de l’armée israélienne sur Gaza, deux sites israéliens d’information indépendants Local Call et +972 ont publié le 30 novembre une enquête selon laquelle l’armée israélienne ferait un usage délibéré de l’Intelligence artificielle « au service, titrent-ils, du meurtre de masse de civils ».

    Leur travail repose sur une dizaine d’entretiens avec des membres des services de renseignement israéliens – et en particulier des personnes employées à ce titre dans l’armée et dans l’aviation – qu’ils ont complété ou recoupé avec des témoignages recueillis auprès de Palestiniens.

    « Les services de renseignements savent ainsi exactement,  avant même la mise en œuvre d’une attaque, combien de civils vont périr. »

    Yuval Abraham, journaliste d’investigation

    Plusieurs des sources sollicitées par +972 et Local Call confirment une démarche visant délibérément à faire un maximum de victimes civiles. « Leur nombre est calculé et connu à l’avance par les services de renseignements. Ils savent ainsi exactement, avant même la mise en œuvre d’une attaque, combien de civils vont périr », souligne Yuval Abraham, courageux journaliste d’investigation israélien basé à Jérusalem.

    Dans un cas, révèlent les sources sollicitées par les enquêteurs, le commandement israélien a approuvé le massacre de centaines de civils palestiniens en alléguant que cela permettrait l’éventuelle élimination d’un des chefs militaires du Hamas.                                                                                                                                                                                                                                                                                   https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/guerre-israel-hamas-lia-au-service-du-massacre-des-civils-selon-deux-sites-israeliens                                                                                                                                                                                                                                                        (* https://www.rts.ch/info/monde/14528059-les-operations-militaires-israeliennes-a-gaza-auraient-fait-plus-de-16000-morts.html                                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_Isra%C3%ABl-Hamas_de_2023 )     

     

     

    A ce propos, on ne peut donc que repenser à...

     

    Jabalia, crime de guerre: plus de 200 victimes "collatérales" pour 1 militant du Hamas abattu

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/jabalia-crime-de-guerre-plus-de-200-victimes-collaterales-pour-1-milit-a214954615

     

     

     Jabaliya, 01/11/2023:

     

     

     

     

     

    Israël IA opérationnelle

     

     

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/soustraction-l-ia-israelienne-pleinement-operationnelle-a215095531

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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                   Israël-Palestine: un seul ou deux Etats? La problématique est-elle encore de mise? A l'heure ou près de deux millions de réfugiés n'ont plus nulle part où aller, plus le moindre recoin de sécurité, la question n'est-elle pas devenue purement "théorique" et complètement déconnectée des réalités urgentes de la simple survie humaine? Néanmoins, elle préoccupe encore quelques intellectuels militants, et nous avons donc reçu par mail ce projet de proposition, en faveur d'une "nouvelle solution à Etat unique",  certainement animée des meilleures intentions, à la suite duquel nous formulons donc une réponse sur ce point, et plus générale, sur le contexte.

     


    Conflit israélo-palestinien : la solution d’un État unique



    Publié le 2 décembre 2023

    Le conflit israélo-palestinien n’a pas cessé depuis la proclamation de l’État d’Israël et vient d’atteindre des sommets dans la barbarie. Il faut impérativement lui trouver une issue politique. Mais laquelle ? Les États tiers, dont la France, continuent à prôner la solution à deux Etats. Est-elle encore d’actualité ?

    Il est clair que non. Le directeur du bureau de New York du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humanitaires, Craig Mokhiber, l’a dit dans sa lettre de démission du 28 octobre 2023 : "Le mantra de la “solution à deux États” est devenu un objet de plaisanterie dans les couloirs de l’ONU, tant pour son impossibilité absolue dans les faits que pour son incapacité totale à tenir compte des droits humains inaliénables du peuple palestinien."

    Il suffit de regarder les cartes de la Palestine de 1945 à nos jours pour s’en convaincre.

    Réduite comme peau de chagrin à 12% de sa superficie initiale, la Palestine actuelle, divisée entre la bande de Gaza et une Cisjordanie-croupion parsemée de colonies juives chaque jour plus nombreuses, serait un pays ingérable. Même ramenée aux frontières de 1967.

    En fait, seules les frontières du plan très contesté du 24 novembre 1947 pourraient à la rigueur offrir une solution gérable, dans la mesure où les superficies des deux États seraient quasi-équivalentes et où, surtout, ils auraient chacun une continuité géographique, les passages du Nord au Sud et d’Est en Ouest entre les trois "morceaux" d’Israël d’un côté, et ceux entre les trois "morceaux" de Palestine de l’autre, se faisant grâce à deux carrefours "neutralisés", placés sous le contrôle conjoint des deux États et la supervision de l’ONU ou d’une instance internationale ad hoc.

    Cependant, il n’est guère pensable qu’Israël, après l’assassinat de Yitzhak Rabin, accepte de renoncer à ses conquêtes successives pour revenir à la partition de 1947, dont les Arabes de leur côté ne voulaient pas.

    Dès lors, il ne reste qu’une solution : un seul État israélo-palestinien, possiblement fédéral comme la Suisse, assurément laïque, peuplé de citoyens tenus comme tels indépendamment de leurs origines, leurs croyances, leurs cultures. C’est précisément ce que propose Craig Mokhiber : "Nous devons soutenir l’établissement d’un État unique, démocratique et laïque dans toute la Palestine historique, avec des droits égaux pour les chrétiens, les musulmans et les juifs". Ayant oeuvré trente ans pour le respect des droits humains partout où ils étaient bafoués, il mérite d’être écouté. C’est d’ailleurs la solution que semblaient préférer nombre de jeunes palestiniens et israéliens avant le 7 octobre 2023.

    Craig Mokhiber estime en outre que ce processus devra impliquer un processus de désarmement : "nous devons plaider pour le retrait et la destruction des stocks massifs d’armes nucléaires, chimiques et biologiques d’Israël, évitant ainsi que le conflit ne conduise à la destruction totale de la région et, qui sait, au-delà". Mais il n’est pas concevable qu’Israël renonce seul à ses armes de destruction massive, en particulier nucléaires. Les autres États dotés, ou susceptibles de s’en doter comme l’Iran, l’Égypte, l’Arabie saoudite et d’autres, devront y renoncer aussi. Il faudra donc ouvrir à tous les États concernés les négociations prévues à l’article 6 du TNP, que ces États en soient signataires, comme les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, ou qu’ils ne le soient pas, comme Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord.

    Quoique fort complexes, de telles négociations auront pour vertu non seulement de pacifier le Moyen-Orient et de résoudre enfin le conflit israélo-palestinien, mais encore d’en résoudre et d’en prévenir dans d’autres régions du monde, y compris en Ukraine ou en Extrême-Orient. Car si la guerre est contagieuse, la paix et le désarmement le sont aussi, à l’instar du Traité de Washington de décembre 1987, suivi deux ans plus tard de la chute du mur de Berlin enterrant la Guerre froide. Jusqu’à ce que le réarmement reparte.

    Cette solution peut sembler utopique. Elle ne l’est pourtant pas plus que celle à deux États qui, après 75 ans d’échecs, nous force à imaginer autre chose. Alors imaginons.

    Au terme du processus, Israël n’existera plus comme "entité sioniste" séparée. Mais les Juifs auront un foyer national qui ne pourra plus faire l’objet d’aucune attaque arabe. En paix à l’intérieur comme à l’extérieur, cet État binational pourra intégrer les Arabes israéliens et accueillir, dans les limites et selon les règles convenues entre les parties, les Juifs et les Palestiniens de la diaspora. Modèle de cohabitation multiethnique et multireligieuse entre juifs, chrétiens, musulmans, agnostiques ou athées, entre sémites de toutes origines, entre sémites et non-sémites, modèle de liberté, d’égalité et de fraternité, à la fois respectueux des droits humains et conforme à l’esprit des kibboutzim des origines, il renverra l’antisémitisme, antijuif ou antimusulman, aux poubelles de l’histoire.

    Le principal obstacle à cette évolution -ou révolution- ne réside pas dans la volonté des peuples, qui peuvent encore s’entendre malgré les souffrances et les haines accumulées et qui aspirent profondément à la paix, mais plutôt dans la volonté de ceux de leurs dirigeants qui ne croient qu’en l’exercice de la force armée, de la domination et de la violence.

    L’intérêt et la vie même des Israéliens et des Palestiniens se conjuguent. Le conflit a rendu leurs liens inextricables. Mais loin d’être un obstacle, ce sera une richesse pour l’État laïque israélo-palestinien qui pourra naître de négociations loyales, menées par de nouveaux dirigeants déterminés à faire à la paix. Il en existe des deux côtés. C’est aux deux peuples concernés de les porter au pouvoir, et aux "États démocratiques", poussés par leurs opinions publiques, de soutenir ce changement d’ère et d’imaginaire.

    Albert Camus le disait au lendemain d’Hiroshima : "Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison."

    Paris et Tel Aviv, le 30 novembre 2023

    Jean-Marie MATAGNE, Président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN)
    Docteur en Philosophie

    Yehuda ATAI, Cofondateur du Comité Israélien pour un Moyen-Orient sans armes de destruction massive
    Docteur en Théorie des Systèmes Informatiques

    Source ACDN: https://www.acdn.net/spip/spip.php?article1334&lang=fr

     

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    Bonjour !

     

    Un ou deux Etats ?

    J’ai eu récemment l’occasion d’en débattre, en marge de cet article :

     

    Tsahal Vs Hamas : la guerre est-elle un « spectacle privé » pour journalistes et députés ?

      Tsahal Vs Hamas : la guerre est-elle un « spectacle privé » pour journalistes et députés ?

    Mais si cette « nouvelle » phase de la guerre au Moyen-Orient, commencée avec le 7 octobre, semble désormais focaliser les « passions » politiques et journalistiques, elle (...)

    3306 visites29 nov. 2023 | 67 réactions | Luniterre   + Partager

     

    dont ce n’était pourtant pas le sujet immédiat.

    La solution à deux Etats, étant donné le fossé actuellement creusé entre les deux communautés ethniques, pourrait être une sorte de « sas de décompression », avant la mise en place d’une structure réellement intercommunautaire. Néanmoins, cela implique, même à titre provisoire, une continuité des territoires, à priori compliquée, et surtout, un partage équilibré des ressources économiques, y compris en eau, par exemple.

    Mais pour l’instant cela relève déjà de l’utopie, avant même de penser à aller plus loin, vers une Palestine intercommunautaire unique, éventuellement plus ou moins « fédérale ».

    Actuellement, c’est donc la solution d’un Etat d’apartheid, avec quelques « bantoustans » palestiniens résiduels, dont Gaza, qui prévalait. Cela était appelé à changer avec le projet « Nouveau Moyen Orient » présenté par Netanyahou, sans plus la moindre trace de « Palestine ».(*)

    Projet contre lequel la majorité des Etats arabes, parties prenantes, au départ, n’ont émis que des protestations de pure forme, concernant la disparition totale de la Palestine.

    C’est dans ces conditions que le Hamas, teneur officiel du « bantoustan » Gaza, et appointé depuis plus de quinze ans déjà par Israël et la « communauté internationale » pour tenir ce territoire, se voyant « dépossédé » dans cette perspective, a donc décidé de jouer son va-tout, le 7 Octobre.

    Il l’a néanmoins fait en respectant un plan élaboré à l’avance et parfaitement connu de l’Etat-major israélien, qui lui a donc habilement laissé le « champ libre » pendant quelques heures, au prix « modeste » de finalement 1200 vies israéliennes et quelques 240 « otages », afin de « bénéficier » du choc ainsi créé dans l’opinion israélienne et internationale pour tenter d’éradiquer carrément le « bantoustan » Gaza en chassant sa population vers le Sinaï égyptien, via Rafah.

    Mauvais calcul, sur ce point, puisque l’Egypte, gouvernée par l’intelligent Sissi, a refusé de jouer ce jeu.

    Néanmoins, Netanyahou, relativement pris à son propre piège, ne peut plus reculer avant d’avoir au moins entamé sérieusement l’infrastructure militaire du Hamas, ce qui est loin d’être « achevé », même à un stade suffisamment significatif pour qu’il puisse revendiquer une « victoire » sur un tas de ruines.

    Pour l’instant il n’y a donc pas de solution du tout, ni à un, ni à deux Etats, mais bien simplement une nouvelle masse de « réfugiés » sans toits, sans eau, sans ressources alimentaires, sans électricité : une masse de 1,5 à 2 millions de personnes humaines. (1,9 million, aujourd’hui, selon l’ONU)

    C’est, dans les semaines et les mois à venir le véritable problème que la « communauté internationale », qui a laissé cette situation se développer, avec quelques protestations de pure forme, devra donc « résoudre », bien avant d’aller plus loin.

    Israël n’a jamais existé, on s’en rend compte aujourd’hui, autrement que comme entreprise colonialiste, depuis 1948. Etat colonialiste et « proxy » stratégique des Etats-Unis au Moyen-Orient.

    Pour l’instant, on ne voit pas que les USA laissent « tomber » cet « allié », en réalité, ce pion, essentiel pour eux. Bien au contraire, on voit plutôt qu’ils choisiront de laisser tomber un autre pion, le régime de Zelensky, en Ukraine, pour concentrer leurs moyens désormais « raccourcis » pour soutenir plutôt Israël.

    Dans un cas comme dans l’autre, Palestine ou Ukraine, la situation, et la solution éventuelle, dépend en grande partie du contexte géopolitique mondial.

    Un monde multipolaire tente courageusement de naître, à travers les BRICS, notamment, en opposition à l’hégémonie US. Une Palestine plus ou moins « fédérale » et intercommunautaire aura certainement sa place dans un tel monde, mais pour l’instant, ce n’est pas encore gagné…

    Idem pour la question du désarmement : l’initiative de l’armement nucléaire provient des USA et de leur volonté hégémonique, à la fin de la 2ème GM, en 1945. Ensuite les autres Etats, dont la France du Général De Gaulle, ont voulu s’armer pour défendre leur indépendance. L’idée de désarmement n’est revenue qu’avec le relatif et précaire « équilibre des forces » dû à la « guerre froide ». A présent elle ne pourrait revenir que dans un monde multipolaire réellement abouti et donc débarrassé de la volonté hégémonique US.

    Pour l’instant un tel monde relève lui aussi de l’utopie, mais au moins, il y a l’amorce d’un mouvement… !

    Mais dans l’instant précis de Gaza, après avoir « vidé » le nord pour le sud, Tsahal « vide » maintenant le sud pour nulle part, vu que la frontière est fermée, à Rafah :

    "Nous voulons comprendre. S'ils veulent nous tuer, qu'ils nous encerclent dans un seul endroit et nous éliminent tous ensemble. Mais nous pousser à nous déplacer d'un endroit à l'autre, ce n'est pas juste. Nous ne sommes pas de simples chiffres. Nous sommes des êtres humains"espère encore un gazaoui, interrogé par l’AFP.

     

    Pourtant, aujourd’hui, Israël mène sa guerre à l’aide de l’«  intelligence artificielle  ». Chiffres ou pas, malgré sa supposée sophistication technologique, elle ne connaît qu’une opération : la soustraction.

    L’addition de la «  reconstruction  » dont on ne peut même pas encore imaginer quoi, elle, restera néanmoins à payer, et par qui  ? Par la «  communauté internationale  », qui a laissé faire ces massacres  ?

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/israel-palestine-un-seul-ou-deux-etats-a-l-heure-du-genocide-la-proble-a215090773

     

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    (*  Un "Nouveau Moyen-Orient", revu et "corrigé" par Netanyahou:

     

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbour" :

    avec ou sans préméditation ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-du-hamas-et-effet-pearl-harbour-avec-ou-sans-premedit-a214883557

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    Egalement dans le contexte du 7 octobre:

    Crimes terroristes : après le discours de Macron, Arras, la "piqûre de rappel" ???

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-terroristes-apres-le-discours-de-macron-arras-la-piqure-de-rapp-a214889305

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    [ 22 SEPTEMBRE 2023 ]

    Netanyahu montre la carte du « Nouveau Moyen-Orient »

    – sans la Palestine –

    aux Nations Unies

     

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a provoqué la colère des Palestiniens et de leurs défenseurs vendredi [22 SEPTEMBRE - NDLR] après avoir présenté une carte du « Nouveau Moyen-Orient » sans la Palestine lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

    S’adressant à une salle en grande partie vide, Netanyahu – dont le gouvernement d’extrême droite est largement considéré comme le plus extrême de l’histoire israélienne – a montré une série de cartes, dont une ne montrant pas la Cisjordanie, Jérusalem-Est ou Gaza. Ces territoires palestiniens sont occupés illégalement par Israël depuis 1967, à l’exception de Gaza – dont les forces israéliennes se sont retirées en 2005, tout en maintenant la mainmise économique sur cette bande côtière densément peuplée.

    Regard sur le Moyen-Orient a rapporté que Netanyahu a également brandi une carte « d’Israël en 1948 » – l’année où l’État juif moderne a été créé, en grande partie grâce au nettoyage ethnique de plus de 750 000 Arabes – qui incluait à tort les territoires palestiniens comme faisant partie d’Israël.

    L’ambassadeur palestinien en Allemagne Laith Arafeh dit sur les réseaux sociaux, qu’il n’y a « pas de plus grande insulte à chaque principe fondateur des Nations Unies que de voir Netanyahu afficher devant l’AGNU une « carte d’Israël » qui chevauche l’ensemble du territoire, du fleuve à la mer, niant la Palestine et son peuple, puis en tentant de faire tourner le public avec une rhétorique sur la « paix » dans la région, tout en consolidant la plus longue occupation belligérante du monde d’aujourd’hui.

    Comme Regard sur le Moyen-Orient noté :

    L’inclusion des terres palestiniennes (et parfois des terres appartenant à Syrie et Liban) sur les cartes israéliennes est courant parmi les partisans du concept d’Eretz Yisrael – Grand Israël – un élément clé du sionisme ultra-nationaliste qui prétend que toutes ces terres appartiennent à un État sioniste.

    Plus tôt cette année, le ministre des Finances de Netanyahu, Bezalel Smotrich, s’est exprimé depuis un podium orné d’une carte incluant également la Palestine, le Liban et la Syrie dans le cadre du Grand Israël. Dans le même événement, il a dit il n’y avait « rien de tel que les Palestiniens ».

    L’utilisation de telles cartes par les responsables israéliens intervient à un moment où le gouvernement ultranationaliste de Netanyahu a pris des mesures qui, selon les experts, équivalent à « l’annexion de jure » de la Cisjordanie occupée.

    https://www.toussus.net/netanyahu-montre-la-carte-du-nouveau-moyen-orient-sans-la-palestine-aux-nations-unies/ 

     

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    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbourg": avec ou sans préméditation?

     

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbourg": avec ou sans préméditation?

      

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    SUR LE MÊME THÈME >>>

     

     

    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine :

    un seul et même cerveau criminel sioniste !

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/du-7-octobre-au-genocide-actuel-en-palestine-un-seul-et-meme-cerveau-c-a215077073

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    Guerre Civile et Carnages : L’Avenir Sombre d’Israël,

    par le Dr. Ofer Cassif, Membre de la Knesset

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/guerre-civile-et-carnages-l-avenir-sombre-d-israel-par-le-dr-ofer-cass-a215082743

     

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    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Gaza_ONU_Fr3A_5dec2023_12h45.mp4

     

     

    Selon l’ONU, les zones sécurisées

     

     

    sont «impossibles» à mettre en œuvre à Gaza

     

    Il «est impossible» de sécuriser des zones désignées par Israël

    pour que les civils de la bande de Gaza s’y réfugient. 

     

     

    Sur une demande de Tsahal l’OMS a déplacé environ 90% de son matériel médical de Khan Younès. 

    Publié le 05 décembre 2023 à 03:09. / Modifié le 05 décembre 2023 à 15:57.

     

    L'OMS indique aujourd’hui avoir presque entièrement déplacé son matériel médical qui était situé dans deux entrepôts à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, assurant qu'Israël lui avait conseillée d'agir ainsi.

     

    L'armée israélienne a nié mardi matin avoir demandé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de vider dans les 24 heures un entrepôt d'aide médicale dans le sud de la bande de Gaza, comme l'avait affirmé lundi son chef, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X. Lors d'un point de presse aujourd’hui à Genève, le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn, a assuré qu'Israël leur avait bien recommandé de déplacer le matériel. S'exprimant en visioconférence de Gaza, il a précisé qu'il n'y a pas eu de «document» d'Israël, mais un «contact direct avec l'OMS à Gaza, avec mon équipe et moi-même»                                                                                                          

     

     

    Gaza, proche de «l’heure

     

    la plus sombre de l’humanité»,

     

    alerte l’OMS 

     

     

    La situation à Gaza est «proche de l’heure la plus sombre de l’humanité», a averti l’Organisation mondiale de la santé mardi. Voici quelques-unes des principales préoccupations de l’OMS et de l’Unicef. S’exprimant en visioconférence depuis Rafah, le responsable de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn, a indiqué aux journalistes à Genève que le nombre de personnes quittant le centre et le sud de la bande de Gaza «augmentait considérablement». «La situation empire d’heure en heure. Les bombardements s’intensifient partout, y compris ici dans les zones du sud», a déclaré le Dr Richard Peeperkorn. «Beaucoup de gens sont désespérés et presque en état de choc permanent».

     

    "Nous sommes proches de l’heure

     

    la plus sombre de l’humanité.

     

     

    Ces bombardements et les pertes insensées de vies humaines doivent cesser maintenant,

    et nous avons besoin d’un cessez-le-feu durable."

     

    https://www.letemps.ch/monde/moyenorient/l-oms-dit-etre-forcee-par-l-armee-de-vider-un-entrepot-d-aide-a-gaza-israel-dement

     

     

     

     

    Gaza : les zones sécurisées sont "impossibles" à mettre en œuvre, affirme l'ONU

    Ces zones à Gaza, définies par Israël pour que les civils s'y réfugient et échappent aux combats, ne sont "ni sûres ni humanitaires", a affirmé ce mardi le porte-parole de l'Unicef.   

    https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/israel-hamas-lensemble-des-telecommunications-a-larret-dans-la-bande-de-gaza-4IIYRKSYCJED7K6HYC7RQRHJGE/

     

     

    Il est "impossible" de mettre en oeuvre des zones sécurisées,

    désignées par Israël pour que les civils de la bande de Gaza

    s'y réfugient et échappent aux combats, a affirmé l'ONU mardi.

     

    "Ces zones ne peuvent être ni sûres ni humanitaires lorsqu'elles sont déclarées unilatéralement", a affirmé James Elder, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) qui vient de passer plusieurs jours dans le territoire palestinien.

    S'exprimant en visioconférence depuis Le Caire, il a ajouté que ces zones "ne sont pas scientifiques, elles ne sont pas rationnelles, elles ne sont pas possibles".

    "Et je pense que les autorités en sont conscientes. Je pense que c'est sans coeur et que cela montre un renforcement de l'indifférence à l'égard des enfants et des femmes de Gaza", a-t-il dit, qualifiant la situation de "déchirante" et de "déconcertante".

    Ces derniers jours, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble de la bande de Gaza, près de deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre contre Israël, pilonnant le sud de ce territoire et faisant de très nombreux morts et blessés parmi les centaines de milliers de civils venus s'y réfugier.

    Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes avaient été enlevées et emmenées dans le petit territoire palestinien contrôlé par le Hamas depuis 2007.

    Dans son dernier bilan lundi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 15.899 morts, à 70% des femmes et des enfants, et 42.000 blessés dans les bombardements israéliens à Gaza.

    Le porte-parole de l'Unicef a expliqué aux journalistes à Genève que l'on peut parler de zones sécurisées lorsqu'il est possible de garantir à la population un accès à la nourriture, l'eau, des médicaments et des abris.

    Il a raconté que ce qu'il avait vu lors de son déplacement à Gaza était loin d'être des zones sécurisées. Il a notamment souligné l'absence de toilettes et de système d'assainissement, assurant que ces endroits risquaient surtout de devenir des lieux où les maladies allaient se propager.

    "Israël est la puissance occupante, il doit fournir de la nourriture, des médicaments et de l'eau. (...) Seul un cessez-le-feu sauvera les enfants de Gaza", a souligné M. Elder.                                                                                                                                                                                                                                                             

    https://www.ln24.be/2023-12-05/gaza-les-zones-securisees-sont-impossibles-mettre-en-oeuvre-selon-lonu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SOURCE DE LA COMPILATION:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/onu-impossible-de-securiser-les-zones-designees-par-israel-a-gaza-ni-s-a215086179 

     

     

     

     

     


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    Guerre Civile et Carnages :                 L’Avenir Sombre d’Israël,

    par le Dr. Ofer Cassif, Membre de la Knesset

     

     

     

     

     Cette vidéo, passionnante,

    (malgré le problème de "traduction simultanée"),

    nous a été communiquée au cours du débat

    suite à la republication sur Agoravox:

     

     

    Tsahal Vs Hamas : la guerre est-elle un « spectacle privé » pour journalistes et députés ?

      Tsahal Vs Hamas : la guerre est-elle un « spectacle privé » pour journalistes et députés ?

    Mais si cette « nouvelle » phase de la guerre au Moyen-Orient, commencée avec le 7 octobre, semble désormais focaliser les « passions » politiques et journalistiques, elle (...)

    3064 visites 29 nov. 2023 | 67 réactions | Luniterre   + Partager

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tsahal-vs-hamas-la-guerre-est-elle-251765

    Source de l'original:

    http://cieldefrance.eklablog.com/tsahal-vs-hamas-la-guerre-est-elle-un-spectacle-prive-pour-journaliste-a215022263

     

     

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    L’oeil et le cerveau :

    le 7 octobre, zéro "effet de surprise" pour l’Etat-major israélien !

    Le 7 octobre, zéro "effet de surprise" pour l’Etat-major israélien :

    "Les observateurs, et leurs officiers, sont en majorité des soldates. Les rares survivantes des bases attaquées, qui ont parfois passé des heures cachées sous les corps de leurs camarades, dénoncent aujourd’hui le fait qu’elles n’étaient pas prises au sérieux par l’appareil sécuritaire. « Ils nous disaient : vous êtes les yeux, pas le cerveau qui prend les décisions » , rapporte Talia, 18 mois sous les drapeaux."

    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/israel-des-soldates-rescapees-du-7-octobre-affirment-ne-pas-avoir-ete-entendues-0c6eedce-8940-11ee-a92a-0b4bc05f91ae

    Ce qu’a confirmé le témoignage de ces soldates observatrices c’est simplement l’évidence logique selon laquelle il est tout à fait impossible que l’attaque du Hamas, le 7 octobre, ait pu avoir lieu sans être détectée, selon les normes de sécurité les plus élémentaires, dont les caméras montées sur les tours de la clôture, et qui ne pouvaient être "désactivées"-détruites sans déclencher aussitôt une mobilisation des troupes concernées par la sécurité le long de la courte frontière de Gaza.

    C’était une simple évidence logique, dès les tout premiers jours de cette prétendue "brillante opération militaire du Hamas". Elle posait donc d’emblée la question d’une complicité, objective ou explicite, de la part de l’Etat-major et/ou du gouvernement Netanyahou.

     

    Les documents du Hamas aujourd’hui "révélés" par le New York Times

    ne sont donc en fait qu’une confirmation de cette évidence logique,

    et non une "révélation" à proprement parler !

     

    Le fait qu’Israël soit un Etat colonialiste, terroriste et génocidaire, ce n’est évidemment pas contradictoire avec la nature terroriste du Hamas, qui depuis ses débuts a toujours joué double jeu : c’est au contraire complémentaire, même, ici comme sur bien d’autres terrains des luttes de résistance anti-impérialistes et anti-banco-centralistes !

    La complicité, tantôt directe, tantôt « objective », Israël-Hamas, apparaît maintenant au grand jour. Elle était pourtant évidente dès le 7 octobre, à tout esprit logique, même sans être « Sherlock Holmes » ni « Hercule Poirot » ! 

    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine : un seul et même cerveau criminel sioniste !

    http://cieldefrance.eklablog.com/du-7-octobre-au-genocide-actuel-en-palestine-un-seul-et-meme-cerveau-c-a215077073 

     

    Ce qui « tient la route », en termes d’analyse,

    c’est la logique des faits.

    Or celle-ci indique nettement que le Hamas a été encouragé et soutenu par les sionistes, dès ses débuts, pour diviser ce qui restait de la Résistance Palestinienne et l’affaiblir, but qui a été atteint, et cela en « échange » de laisser régner le Hamas dans son « Bantoustan »-gazaoui.

    Il a donc été soutenu économiquement, et de fait, militairement, dans la mesure où cela lui donnait les moyens d’imposer son règne sur le « Bantoustan »-Gaza.

    Ce qui semble donc avoir changé, avec le 7 octobre, c’est que le projet géopolitique sioniste du « Nouveau Moyen-Orient » exclut la pérennité de Gaza en tant qu’entité un tant soit peu « indépendante », même sous la forme « Bantoustan »-contrôlée, comme il exclut, à terme, les restes de la Cisjordanie encore sous la pseudo-« Autorité palestinienne ».

    Dans cette affaire on peut donc effectivement considérer que le Hamas joue son va-tout, mais il l’a néanmoins fait encore clairement en « double jeu » avec les objectifs sionistes, en leur donnant le prétexte criminel dont Netanyahou avait besoin pour intervenir massivement à Gaza. 

    Le « deal objectif » impliquait donc l’assassinat de suffisamment de citoyens israéliens pour « choquer » l’opinion publique, et israélienne et internationale : une « réussite », là encore ! 

    Dans cette affaire chacun joue donc à « qui perd gagne », avec des enjeux géopolitiques énormes, derrière, de chaque côté, vu que le Hamas espère ainsi se replacer en « interlocuteur valable », au nom de la cause palestinienne qu’il a pourtant plus que largement contribué à détruire, et donc se repositionner ainsi vis-à-vis du reste du monde arabe et musulman, en « position charnière », en quelque sorte, entre le monde sunnite, avec l’appuis des « Frères musulmans », dont Erdogan, et le monde chiite, dominé par l’Iran.

    Dans ce jeu les civils palestiniens sont les otages désormais les plus nombreux et les plus touchés par la violence, après que ce fut le tour des civils israéliens. 

    La détresse des populations palestiniennes martyrisées arrange donc bien les affaires du Hamas, dans la mesure où elle pourrait amener la « communauté internationale » à mettre un frein à la violence sioniste, tant elle apparaît pour ce qu’elle est : monstrueuse. Le scandale risquant donc désormais de provoquer un retournement des opinions publiques même les plus modérées auparavant.

    C’est donc désormais une « course de vitesse » entre les chars israéliens continuant de faire « table rase » à Gaza et le nombre des victimes palestiniennes civiles susceptible d’atteindre un « trop-plein » vis-à-vis de l’opinion publique internationale, au point de « déstabiliser » les autorités locales prosionistes de chaque pays. 

    L’histoire n’est donc pas encore écrite, mais ce sont bien les populations civiles, pour l’instant, qui l’écrivent avec leur sang, et pas nécessairement « de leur plein gré » ! 

    En termes de synergie de la résistance politique et militaire, une question, aujourd’hui malheureusement dépassée, mais qui conserve un sens en termes d’évaluation : les choses auraient-elles pu évoluer autrement si le Hamas avait su « profiter de la brèche » pour tenter une tête de pont, même provisoire, qui a bien failli pouvoir relier Gaza et la Cisjordanie, au plus fort de la « sortie » du Hamas hors de son enclos ? Une telle percée, qui semblait un temps être à la portée des combattants les plus engagés, aurait éventuellement pu davantage « galvaniser », mobiliser et fédérer bien plus d’énergies militantes, de tous côtés, plutôt que les massacres de civils dans les kibboutz et au festival de Réïm, qui ne peuvent pas être réductibles aux seuls « tirs croisés » dus à la panique des défenseurs, ni à l’ « effet Hannibal », même si possiblement en cause dans certains cas.

    La question ainsi posée, en termes de leçon à tirer de l’histoire, reste donc celle du choix des objectifs de la Résistance: civils ou militaires ?

    Dans cette démarche, un « parallèle » entre la situation en Palestine et celle en Ukraine peut être intéressant et utile, mais nécessite une étude spécifiquement documentée qui va évidemment au-delà du sujet des articles actuels sur la seule question palestinienne.

     

    Luniterre

     

     

    3 Novembre, d’Al-Shifa à Rafah,

    le crime sioniste en marche :

     

     

    L’objectif de Tsahal,

    Gaza table-rase :

    VIDÉOS EXTRAITES DE :

    Tsahal Vs Hamas :

    la guerre est-elle un "spectacle privé"

    pour journalistes et députés ?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/tsahal-vs-hamas-la-guerre-est-elle-un-spectacle-prive-pour-journaliste-a215022263

    Egalement sur AGORAVOX :

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tsahal-vs-hamas-la-guerre-est-elle-251765

    ***************************

    RÉCENT SUR LE MÊME THÈME :

     

    Du 7 octobre

    au génocide actuel en Palestine :

    un seul et même cerveau

    criminel sioniste !

    http://cieldefrance.eklablog.com/du-7-octobre-au-genocide-actuel-en-palestine-un-seul-et-meme-cerveau-c-a215077073

     

    Avec l’article original du New York Times en lien direct et en copie PDF, ainsi que de nombreux autres liens et docs sur le sujet.

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     Le 7 octobre, zéro "effet de surprise"

     

    pour l'Etat-major israélien:

     

     

    "Les observateurs, et leurs officiers, sont en majorité des soldates. Les rares survivantes des bases attaquées, qui ont parfois passé des heures cachées sous les corps de leurs camarades, dénoncent aujourd’hui le fait qu’elles n’étaient pas prises au sérieux par l’appareil sécuritaire. « Ils nous disaient : vous êtes les yeux, pas le cerveau qui prend les décisions » , rapporte Talia, 18 mois sous les drapeaux."

    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/israel-des-soldates-rescapees-du-7-octobre-affirment-ne-pas-avoir-ete-entendues-0c6eedce-8940-11ee-a92a-0b4bc05f91ae

     

     

     

     

        Ce qu'a confirmé le témoignage de ces soldates observatrices c'est simplement l'évidence logique selon laquelle il est tout à fait impossible que l'attaque du Hamas, le 7 octobre, ait pu avoir lieu sans être détectée, selon les normes de sécurité les plus élémentaires, dont les caméras montées sur les tours de la clôture, et qui ne pouvaient être "désactivées"-détruites sans déclencher aussitôt une mobilisation des troupes concernées par la sécurité le long de la courte frontière de Gaza. Pour nous, c'était une simple évidence logique, dès les tout premiers jours de cette prétendue "brillante opération militaire du Hamas". Elle posait donc d'emblée la question d'une complicité, objective ou explicite, de la part de l'Etat-major et/ou du gouvernement Netanyahou.

    C'est pourquoi, bien que défendant depuis longtemps le droit du peuple palestinien à son indépendance et à sa souveraineté sur ses terres ancestrales il nous a semblé inapproprié de cautionner cette attaque, dans sa dimension ouvertement criminelle, sans rapport avec de réels objectifs stratégiques ou tactiques de résistance.

    Avec les "révélations" récentes du New York Times la question est reposée en termes de prétendue "négligence" de la part de l'Etat-major israélien, une "négligence" qui n'a en réalité aucune crédibilité, sauf précisément comme "négligence volontaire" et en pleine connaissance de cause ...et surtout, d'effets! Effets criminels, aussi bien pour le peuple israélien que le peuple palestinien, à une échelle évidemment encore bien plus grande.

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/du-7-octobre-au-genocide-actuel-en-palestine-un-seul-et-meme-cerveau-c-a215077073

     

    Comment tout a commencé, le 7 octobre, selon la télé israélienne...!

    https://youtu.be/qN6GUrPKvi4

    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine: un seul et même cerveau criminel sioniste!

    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine: un seul et même cerveau criminel sioniste!

    La vidéo montre longuement comment le Hamas a pu détruire le système d'alerte... avec des vidéos du Hamas!!!

     

     

     

    A propos de l'article du New York Times,

    cette intéressante approche critique

    venant, pour une fois, de la gauche US:

     

     

    Vendredi, le New York Times a publié un rapport établissant de manière concluante qu'Israël était pleinement informé, en détail, des plans du Hamas visant à attaquer sa frontière, exécutés le 7 octobre. Ces révélations montrent clairement que les responsables israéliens, sachant très bien où et comment Le Hamas allait frapper, ont pris la décision délibérée d'une retraite afin de faciliter l'attaque.

    Ces révélations signifient que le gouvernement israélien a permis et encouragé le meurtre de ses propres citoyens et que le gouvernement israélien est responsable des morts survenues ce jour-là. Cette conspiration criminelle visait à établir un prétexte pour un génocide planifié de longue date contre la population de Gaza.

    De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’aient pas été informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens, mais aussi l’Égypte, étaient avertis à l’avance de l’attaque. Tout indique un complot impliquant Israël, l’administration Biden et probablement les agences de renseignement britanniques et européennes.

    Le Times a publié ce rapport lundi alors qu'Israël lançait une nouvelle vague d'attaques sur Gaza lors de la visite d'Antony Blinken. La présence du secrétaire d’État américain visait non seulement à exprimer le soutien des États-Unis à cette nouvelle attaque, mais aussi à gérer la réponse à la révélation de cette conspiration.

    Le Times a rapporté que

    "Le document d’environ 40 pages, que les autorités israéliennes ont baptisé « Mur de Jéricho », décrit point par point exactement le type d’invasion dévastatrice qui a entraîné la mort d’environ 1 200 personnes."

    Le document obtenu par les forces de renseignement israéliennes « décrivait méticuleusement la méthode d’attaque, reflétant les événements réels », a rapporté le Times. « Il décrivait une attaque intense visant à percer les fortifications de la bande de Gaza, à s’emparer des villes israéliennes et à cibler des bases militaires clés. Ce plan a été mis en œuvre avec une précision alarmante, impliquant une utilisation coordonnée de roquettes, de drones et de forces terrestres. »

    Le Times rapporte :

    "Le Hamas a suivi le modèle avec une précision choquante. Le document appelait à un barrage de roquettes dès le début de l’attaque, à des drones pour neutraliser les caméras de sécurité et les mitrailleuses automatisées le long de la frontière, et à des hommes armés déferlant en masse sur Israël en parapente, à moto et à pied – tout cela. s'est produit le 7 octobre."

    De plus, a rapporté le Times, les responsables de l’armée et des renseignements israéliens savaient que le Hamas avait mené une mission d'entraînement exhaustive d’une journée pour mettre en pratique le plan en détail juste trois mois avant l’attaque. Le Times déclare :

    "L’entraînement comprenait une série d’abattage d’avions israéliens et la prise de contrôle d’un kibboutz et d’une base d’entraînement militaire, tuant tous les cadets. Au cours de l’exercice, les combattants du Hamas ont utilisé la même phrase du Coran qui figurait en haut du plan d’attaque du mur de Jéricho."

    Tout en reconnaissant qu’Israël était pleinement informé des plans du Hamas, le Times cherche à accompagner ces révélations d’un alibi, affirmant, sans aucune justification, que les responsables israéliens ont simplement commis une erreur. Le Times écrit :

    "À la base de tous ces échecs se trouvait une croyance unique, fatalement inexacte, selon laquelle le Hamas n’avait pas la capacité d’attaquer et n’oserait pas le faire. Cette croyance était tellement enracinée au sein du gouvernement israélien, ont déclaré les responsables, qu’ils ont ignoré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire…

    Ces échecs à relier les points font écho à un autre échec analytique il y a plus de deux décennies, lorsque les autorités américaines disposaient également de multiples indications selon lesquelles le groupe terroriste Al-Qaïda préparait un assaut."

    Non, le retrait d’Israël le 7 octobre n’a pas été un échec pour « relier les points », car il n’y avait aucun point à relier. Les forces de renseignement israéliennes avaient obtenu l’intégralité du plan opérationnel de l’attaque du 7 octobre, puis avaient vu le Hamas mener un exercice d’entraînement majeur de haut niveau pour ce plan. Ils savaient exactement ce qui était prévu et ont décidé de le laisser continuer.

    Le Times écrit :

    « Les responsables de l’armée et des renseignements israéliens ont rejeté ce plan, le qualifiant d’ambitieux, estimant qu’il était trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas. » Il ajoute : « Il n’est pas clair si le Premier ministre Benjamin Netanyahu ou d’autres hauts dirigeants politiques ont vu le document. »

    Cette présentation est absurde. Il est impossible de croire que des informations de cette nature puissent parvenir aux services de renseignement sans provoquer l’analyse la plus approfondie. L’idée selon laquelle, après le 11 septembre, de tels projets de haut niveau seraient cachés au Premier ministre n’est pas crédible.

    Un tel document proviendrait d’une source située aux plus hauts niveaux du Hamas. Une fois ces précieuses informations obtenues, il aurait été vital de prendre des mesures pour protéger la source, y compris des contre-mesures pour faire croire au Hamas qu’Israël ne possédait pas ces informations. Ce retrait aurait pu être un moyen d’envoyer le signal que le plan du Hamas n’avait pas été dévoilé.

    En fin de compte, le choix a été fait de permettre au Hamas de poursuivre ses opérations, afin de fournir à Israël un prétexte pour une attaque militaire massive et planifiée de longue date sur Gaza. Seul Netanyahou pouvait prendre une telle décision. Les États-Unis, quant à eux, ont immédiatement envoyé une force militaire massive dans la région, annonçant le déploiement de leur plus grand porte-avions et navire d'escorte dans la région dans les 24 heures suivant l'attaque.

    L’affirmation du Times selon laquelle le retrait d’Israël était un « échec du renseignement » n’a aucun sens car c’est un mensonge du début à la fin. Non, les événements du 7 octobre ne constituent pas un échec des services de renseignement : Israël a remarquablement réussi à prédire avec exactitude l’opération militaire du Hamas. Au lieu d’agir sur la base de ces renseignements, Israël a orchestré le retrait des troupes et du service des renseignements au moment précis où l’attaque a eu lieu.

    Quatre jours après l'attaque du 7 octobre, le journaliste chevronné Seymour Hersh a rapporté que dans les jours précédant l'attaque, « les autorités militaires israéliennes locales, avec l'approbation de Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l'armée, chacun avec environ 800 soldats, qui protégeaient le frontière avec Gaza pour se concentrer sur la fête de Soukkot » qui se déroule près de la Cisjordanie.

    Hersh a cité une source qui lui a dit : « Cela ne laissait que huit cents soldats… chargés de garder la frontière de 51 kilomètres entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifiait que les citoyens israéliens du sud se retrouvaient sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été laissés à eux-mêmes. »

    Le retrait a non seulement rendu la frontière vulnérable aux attaques, mais il a également créé les conditions dans lesquelles les forces militaires ont dû être transférées pour intercepter les attaquants du Hamas dans les zones civiles, créant des conditions dans lesquelles les chars et les hélicoptères israéliens ont tiré sans discernement sur les zones civiles, augmentant encore davantage le bilan des morts israéliens.

    En plus du retrait militaire, Israël a pris la décision de mettre hors service son unité de renseignement électromagnétique tant vantée de 8 200 personnes le week-end, ce qui signifie que l'unité de renseignement électromagnétique qui a détecté l'exercice d'entraînement trois mois auparavant n'était pas en service le samedi de l'attaque du 7 octobre.

    La dénonciation du fait qu’Israël avait eu connaissance de l’attaque dévoile également le fait que les médias et l’establishment politique américains ont pleinement adhéré aux affirmations d’Israël selon lesquelles il avait été pris par surprise par l’attaque et que les événements du 7 octobre justifient le génocide actuellement déclenché à Gaza.

    Ces révélations montrent que le génocide de Gaza est une conspiration criminelle du régime de Netanyahu et de ses partisans impérialistes, dont les victimes incluent non seulement 20 000 Palestiniens massacrés, mais aussi la population israélienne elle-même.

    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/02/klox-d02.html

    EN DOC PDF:

    http://ekladata.com/IHr94gJrX6bJ6X0ukNgj7ENENvM/Documents-expose-Israeli-conspiracy-to-facilitate-October-7-attack.pdf

     

     LE LIEN VERS L'ORIGINAL DU NEW YORK TIMES:

     

    https://www.nytimes.com/2023/11/30/world/middleeast/israel-hamas-attack-intelligence.html

     

    SA COPIE EN DOC PDF:

    http://ekladata.com/quxBuHwdLmCrhNdTItSuBdyLwGc/Israel-Knew-Hamas-s-Attack-Plan-More-Than-a-Year-Ago.pdf

     

    Vu sur France 2: http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Mur-de-Jerico_A2_3dec2023_20h.mp4

     *****************************************************************************************************************

     

    Pour mémoire, récapitulatif de quelques uns

    de nos tous premiers articles à la suite du 7 octobre:

     

     

    « Gaza crève partie » - Au moins 1 raison pour laquelle

    on ne peut pas dire : « Je ne sais pas QUI a fait le coup ! »

     

            mercredi 11 octobre 2023, par Luniterre

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-creve-partie-au-moins-1-raison-pour-laquelle-on-ne-peut-pas-dire--a214881323

     

     http://mai68.org/spip2/spip.php?article16476

     

     

     

    LE RAPT DE SHANI LOUK PAR LE HAMAS

    (VIDÉO)

    MPEG4 - 2.9 Mo

     

    Il y a au moins une raison logique et évidente pour laquelle les thèses peu ou prou « complotistes » visant à dédouaner le Hamas dans la responsabilité des crimes commis au cours de son assaut, et principalement, du massacre du festival, ne tiennent absolument pas :   

    Outre les victimes froidement abattues, les otages capturés et plus ou moins sélectionnés ont bel et bien été emmenés à Gaza dans les souterrains du Hamas. Et comme les otages vivants ont plus de valeur que les morts, et surtout si ce sont des juifs de nationalité européenne (bi-nationalité), il se trouve qu’ils soignent donc les survivants blessés dans ce qui leur reste d’hôpitaux : c’est donc le cas de la petite Shani Louk qu’ils ont embarqué quasi à poil au fond d’un pick-up, en la piétinant plus ou moins et en lui crachant dessus, ce qui reste évidemment un « moindre mal », par rapport aux "graves blessures" qu’elle a reçu à la tête, selon sa mère

    [NDLR-04/12/2023-Malheureusement, on sait aujourd'hui qu'elle était déjà décédée, au moment de son "enlèvement".]    

    Le massacre du festival n’est donc absolument pas un « coup monté » mais bien une action désormais pleinement assumée par le Hamas.  

    Donc on ne peut pas dire : « Je ne sais pas QUI a fait le coup ! »  

    la thèse d’un « coup monté » ne tient pas debout, et d’autant moins que le Hamas ne cherche nullement à se « désolidariser » des crimes commis, ses combattants s’en glorifiant le plus souvent, au nom de leur religion, et que diverses séquences enregistrées par des caméras de surveillance et des smartphones de survivants « illustrent » le comportement de ces combattants, tout à fait comparable à celui de leurs oppresseurs : ils font donc carrément « jeu égal » dans l’horreur macabre et je ne vois aucun intérêt à « compter les points » de ce match et à « supporter »-soutenir plutôt un camp que l’autre, même au nom d’un supposé « anticolonialisme » qui n’est manifestement plus qu’un prétexte, pour les fanatiques du Hamas, pour faire avancer leur vrai cause : celle de leur secte religieuse. Point barre.  

    Le sionisme et le Hamas sont une seule et même tragédie pour le peuple palestinien, que ce soit à Gaza ou dans le reste de la Palestine, et même s’ils sont, chacun de leur côté, les objets de manipulations géopolitiques diverses et complexes. Pour l’instant, à court terme, c’est carrément un autre sujet.  

    La seule action digne, pour l’instant, consiste donc à se désolidariser à la fois du blocus sioniste et des bombardements qui anéantissent les populations civiles de Gaza, tout comme des actions criminelles du Hamas qui leur ont servi de prétexte. Ce ne sont que deux types différents d’actions criminelles.  

    Luniterre  

    Sur le même thème :

    ANTI-VEAUX

    http://cieldefrance.eklablog.com/anti-veaux-a214873257

    + Nombreux docs et liens

    sur les diverses exactions et crimes de guerre, des deux côtés.

      

    « Gaza crève partie » - Au moins 1 raison pour laquelle on ne peut pas dire : « Je ne sais pas QUI a fait le coup ! »

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    http://mai68.org/spip2/spip.php?article16476#forum13504

     

    •  
      13 octobre 23:20
       

      Ce qu’il y a ici à démasquer c’est la stratégie du massacre qui a permis aux sionistes de prétendre "justifier" aux yeux du reste du monde occidental une escalade dans la violence exercée contre Gaza et la Palestine en général. Le fait est que cette stratégie n’a pu se développer qu’en complicité ancienne et encore objective entre les criminels sionistes et ceux du Hamas.

      Une seule et même entité criminelle, dont les peuples palestiniens et juifs sont les victimes.

      L’urgence, aujourd’hui, c’est de mettre fin à l’holocauste en cours du peuple gazaoui et non d’exprimer un soutien aux criminels du Hamas complices de cet holocauste.

      Répondre à ce message

       

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbour": avec ou sans préméditation?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-du-hamas-et-effet-pearl-harbour-avec-ou-sans-premedit-a214883557

      

     

    Trop de coincidences cessent-elles de n’être que de pures coincidences ? 

     

    Pluralitas non est ponenda sine necessitate                  

     

    Selon la célèbre méthode du rasoir d’Ockham, qui ne s’en servait pas pour trancher les gorges mais les problèmes complexes, l’explication logique la plus simple a de fortes chances d’être la bonne.

     

    Dès le 12 novembre, nous écrivions donc:

     

    Crimes de guerre du Hamas

    et "Effet Pearl Harbour" :

    avec ou sans préméditation ?

     

    L’offensive « surprise » du Hamas débute dès ses premières minutes par une série de crimes de guerre pleinement assumés, de sa part, au nom de sa doctrine religieuse qu’il a parfaitement réussi, depuis plusieurs décennies, à substituer à la cause nationaliste arabe laïque.

    « Gaza crève partie » - Au moins 1 raison pour laquelle on ne peut pas dire : « Je ne sais pas QUI a fait le coup ! »

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-creve-partie-au-moins-1-raison-pour-laquelle-on-ne-peut-pas-dire—a214881323

    Manifestement planifiée pour se dérouler selon ce scénario meurtrier, elle a en outre été minutieusement préparée en tant qu’offensive militaire.

    Néanmoins l’effet de « surprise » pose question à plus d’un analyste, et tout simplement, au regard de la logique : même à supposer que le Hamas ait réussi à détruire simultanément tous les dispositifs d’alarme autour de la Bande de Gaza, il est difficilement concevable que cette destruction elle-même ne déclenche absolument aucun signal d’alerte…

    Autrement dit la question est de savoir si le temps d’accomplir leurs crimes planifiés a été délibérément « laissé » aux combattants du Hamas avant qu’une contre-offensive ne commence à s’organiser sérieusement ou bien si Tsahal a réellement été « débordée », dans un premier temps, comme les sionistes et leurs soutiens le prétendent.

    Autrement dit encore, le « retard à réagir » n’avait-il pas tout simplement pour but de laisser se développer une horreur suffisamment monstrueuse et spectaculaire pour justifier la mise en œuvre d’une politique d’éradication des maigres restes de ce qu’on appelle encore Palestine ?

    L’effet Pearl Harbour, comme justification par une « négligence préméditée » de l’entrée en guerre des USA en 1941, reste discutable à l’infini, mais en tant que leçon d’histoire il est un simple constat de réalité.

    L’intérêt des leçons de l’histoire n’est pas tant d’en analyser les causes que les conséquences, et Netanyahu, de ce point de vue, semble donc avoir parfaitement appris de ses maîtres américains, concernant la façon d’entraîner le monde vers le chaos.

    Concrètement le résultat sur le terrain est aujourd’hui que le sionisme et le Hamas sont une seule et même tragédie pour le peuple palestinien, que ce soit à Gaza ou dans le reste de la Palestine, et même s’ils sont, chacun de leur côté, les objets de manipulations géopolitiques diverses et complexes. Pour l’instant, à court terme, c’est un sujet qui reste à élucider, mais qui ne doit pas nous empêcher de raisonner logiquement sur la réalité des faits et la convergence criminelle des uns et des autres.

    La seule action digne, pour l’instant, et digne d’avenir, en vue d’une résurgence des luttes populaires et prolétariennes, consiste donc à se désolidariser à la fois du blocus sioniste et des bombardements qui anéantissent les populations civiles de Gaza, tout comme des actions criminelles du Hamas qui leur ont servi de prétexte. Ce ne sont que deux types différents d’actions criminelles, qui ne s’inscrivent donc, ni les unes ni les autres, dans aucune perspective révolutionnaire ou même simplement « progressiste », et encore moins, évidemment, simplement humaniste.

    L’évidence…

    Luniterre

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbour" : avec ou sans préméditation ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-du-hamas-et-effet-pearl-harbour-avec-ou-sans-premedit-a214883557

    Crimes terroristes : après le discours de Macron, Arras, la "piqûre de rappel" ???

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-terroristes-apres-le-discours-de-macron-arras-la-piqure-de-rapp-a214889305

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    [ 22 SEPTEMBRE 2023 ]

    Netanyahu montre la carte du « Nouveau Moyen-Orient »

    – sans la Palestine –

    aux Nations Unies

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a provoqué la colère des Palestiniens et de leurs défenseurs vendredi [22 SEPTEMBRE - NDLR] après avoir présenté une carte du « Nouveau Moyen-Orient » sans la Palestine lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

    S’adressant à une salle en grande partie vide, Netanyahu – dont le gouvernement d’extrême droite est largement considéré comme le plus extrême de l’histoire israélienne – a montré une série de cartes, dont une ne montrant pas la Cisjordanie, Jérusalem-Est ou Gaza. Ces territoires palestiniens sont occupés illégalement par Israël depuis 1967, à l’exception de Gaza – dont les forces israéliennes se sont retirées en 2005, tout en maintenant la mainmise économique sur cette bande côtière densément peuplée.

    Regard sur le Moyen-Orient a rapporté que Netanyahu a également brandi une carte « d’Israël en 1948 » – l’année où l’État juif moderne a été créé, en grande partie grâce au nettoyage ethnique de plus de 750 000 Arabes – qui incluait à tort les territoires palestiniens comme faisant partie d’Israël.

    L’ambassadeur palestinien en Allemagne Laith Arafeh dit sur les réseaux sociaux, qu’il n’y a « pas de plus grande insulte à chaque principe fondateur des Nations Unies que de voir Netanyahu afficher devant l’AGNU une « carte d’Israël » qui chevauche l’ensemble du territoire, du fleuve à la mer, niant la Palestine et son peuple, puis en tentant de faire tourner le public avec une rhétorique sur la « paix » dans la région, tout en consolidant la plus longue occupation belligérante du monde d’aujourd’hui.

    Comme Regard sur le Moyen-Orient noté :

    L’inclusion des terres palestiniennes (et parfois des terres appartenant à Syrie et Liban) sur les cartes israéliennes est courant parmi les partisans du concept d’Eretz Yisrael – Grand Israël – un élément clé du sionisme ultra-nationaliste qui prétend que toutes ces terres appartiennent à un État sioniste.

    Plus tôt cette année, le ministre des Finances de Netanyahu, Bezalel Smotrich, s’est exprimé depuis un podium orné d’une carte incluant également la Palestine, le Liban et la Syrie dans le cadre du Grand Israël. Dans le même événement, il a dit il n’y avait « rien de tel que les Palestiniens ».

    L’utilisation de telles cartes par les responsables israéliens intervient à un moment où le gouvernement ultranationaliste de Netanyahu a pris des mesures qui, selon les experts, équivalent à « l’annexion de jure » de la Cisjordanie occupée.

    https://www.toussus.net/netanyahu-montre-la-carte-du-nouveau-moyen-orient-sans-la-palestine-aux-nations-unies/ 

     

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    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbourg": avec ou sans préméditation?

     

    Crimes de guerre du Hamas et "Effet Pearl Harbourg": avec ou sans préméditation?

     

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     L’effet Pearl Harbor

     

     

    [ Selon certains analystes de l'époque et certains historiens] Il est dit [ l'hypothèse est aussi étudiée sur Wikipédia, même si évidemment "réfutée"...] que la destruction de la flotte américaine du Pacifique à Pearl Harbor ne fut pas une surprise désastreuse due à une très mauvaise surveillance des radars américains mais une décision délibérée du gouvernement Roosevelt de regarder ailleurs ce jour-là et laisser faire les japonais … pour créer un effet de choc dans l’opinion américaine qui refusait d’entrer en conflit avec les puissances de l’axe (malgré plusieurs escarmouches), l’Amérique du business et le Congrès ne voulant pas non plus entrer en guerre avec l’Allemagne.
    L’Histoire officielle ne peut pas publiquement déclarer avoir laissé faire ou organisé pareil drame pour réveiller l’opinion publique américaine …
    Il est dit … car, ce jour-là ce fut plus de 2400 morts et de nombreux blessés parmi les boys, et le cuirassier Arizona coulé ce jour-là, repose aujourd’hui encore par à peine quelques mètres de fond dans la baie, sans avoir bougé d’un pouce, servant de tombeau mémorial à plus de 200 marins.
    Le lendemain de ce jour-là, le président Roosevelt déclara à la radio : « Hier, 7 décembre 1941, une date qui restera dans l’Histoire comme un jour d’infamie, les États-Unis ont été attaqués délibérément par les forces navales et aériennes de l’empire du Japon », et par le jeu des alliances la guerre mondiale fut déclarée.

    L’effet Pearl Harbor est donc le terme choisi pour tenter d’expliquer ce petit quelque chose qui va faire tout basculer, émouvoir le monde et l’opinion publique américaine et mondiale.
    L’effet Pearl Harbor est assez proche dans le rapport d’échelle à ce que l’on nomme en d’autres circonstances l’effet papillon.

    https://hervey-noel.com/en-attente-leffet-pearl-harbor/

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    Du 7 octobre au génocide actuel en Palestine: un seul et même cerveau criminel sioniste!

     

     

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